« Exploitations viticoles : entre pérennité et transformation des modèles de transmission »

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« Stratégies de transmission des exploitations et pratiques professionnelles en viticulture »

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« Les vignerons “installés à côté” de l’exploitation familiale : faire sa place dans la lignée professionnelle »

International audienceRésumé : La transmission familiale de l’exploitation et de la place professionnelle est toujours le modèle largement privilégié dans le secteur viticole. Ce schéma inclut une désignation, une habilitation qui passe par la socialisation, familiale puis scolaire, au métier. Le processus de transmission à un hors-cadre familial se fait différemment et plus tardivement mais dans les deux cas, le repreneur s’inscrit dans une filiation réelle ou symbolique et devient le dépositaire d’un héritage qu’il devra transmettre à son tour. Nous nous intéressons ici à une catégorie particulière d’installés hors du cadre familial, que nous appelons les « installés-à-côté ». Il s’agit de viticulteurs non héritiers ayant créé leur propre exploitation à proximité de celle de la famille. Cette catégorie interroge de manière particulière les processus d’acquisition de la place et d’inscription dans la lignée familiale et professionnelle

« La période de transmission des exploitations viticoles est-elle propice au changement des pratiques professionnelles ? »

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« La transmission de l’exploitation viticole à la croisée de stratégies individuelles, familiales et professionnelles »

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Transmettre des places au travail

Donner, recevoir, rendre : à partir de ces trois obligations chères à Marcel Mauss, ce numéro de la revue s’interroge sur l’acte de transmettre dans le monde professionnel et au-delà. La transmission au travail y est analysée comme un processus au long cours où s’agencent diverses étapes : être désigné, acquérir un savoir, fonder sa légitimité, pérenniser une place. La revue invitée, La Ricerca Folklorica, nous permet de décliner ce thème dans l’histoire et la circulation des savoirs par des relectures contemporaines et réflexives des écrits de l’anthropologue Ernesto De Martino et de leur traduction en langue française. L’iconographie déroule ce fil rouge à travers des photographies de l’artiste-peintre Lucien Blumer (1871-1947). Ce fond de grande valeur historique et ethnographique, montre des savoirs professionnels en action, parfois partagés par plusieurs générations, parfois engageant des corps en résonance autour d’une culture matérielle commune. Car, comme nous le rappelle Romain Gary alias Emile Ajar et, avec lui, les responsables de ce dossier : « Il n’y a pas de commencement […] nous sommes tous des additionnés ». Nicoletta Diasi

Diversité de l’élevage en Auvergne : un levier de durabilité pour la transition agroécologique

Les Brèves 2016 / PSDR new-DEAL

Les bases de données du GIS Sol : un accès à la connaissance de l’état des sols sur le territoire

National audienceDepuis maintenant presque 20 ans, le GIS Sol conçoit et coordonne les programmes nationaux d’acquisition des données sur les sols. Ainsi, sous son impulsion et grâce aux financements de ses membres, l’unité de service InfoSol de l’INRA a organisé les actions d’inventaire et de surveillance des sols, tout comme la récupération et la sauvegarde de données anciennes ou acquises par différents acteurs (bureaux d’étude, laboratoires) afin de constituer un système d’information unique sur les sols de France. Ces dernières années, le traitement des données et leur mise à disposition se sont accélérés, rendant ainsi possible l’accès à des informations sur les sols. Sont ainsi disponibles et accessibles des données de base sur les sols (ex : nature, distribution) ainsi que des informations sur les teneurs nationales du fond pédogéochimique en divers éléments majeurs (ex : Al, Fe, Ca, K) et traces (ex : As, Cd, Cu, Hg, Ni, Zn) tout comme les concentrations attendues en certaines familles de contaminants organiques persistants dans l’environnement (ex : HAP, PCB, dioxines). Cette intervention fait le bilan de 20 ans d’un dispositif unique en Europe qui a organisé la coopération entre les ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie, des instituts de recherche et des agences de l’Etat pour créer et faire prospérer un système d’information sur les sols de France