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    Étude des inhumations habillées en sarcophage : exemple de Neuillé-le-Lierre (Indre-et-Loire)

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    International audienceCinq sarcophages ont été mis au jour lors d'un diagnostic archéologique à Neuillé-le-Lierre (37), dans un sondage ouvert à une dizaine de mètres au nord de l'église. Un seul a été fouillé intégralement. Des éléments métalliques, dispersés au milieu des os des pieds disloqués, y ont été mis au jour, un mobilier constitué de deux ensembles complets de garnitures de chaussure (plaque-boucle, contre-plaque et ferret) en alliage cuivreux et décorés par étamage. Ce mobilier est chronologiquement renseigné (type 138 LPV 1) et date du VIIe siècle de notre ère

    Étude des inhumations habillées en sarcophage : exemple de Neuillé-le-Lierre (Indre-et-Loire)

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    International audienceCinq sarcophages ont été mis au jour lors d'un diagnostic archéologique à Neuillé-le-Lierre (37), dans un sondage ouvert à une dizaine de mètres au nord de l'église. Un seul a été fouillé intégralement. Des éléments métalliques, dispersés au milieu des os des pieds disloqués, y ont été mis au jour, un mobilier constitué de deux ensembles complets de garnitures de chaussure (plaque-boucle, contre-plaque et ferret) en alliage cuivreux et décorés par étamage. Ce mobilier est chronologiquement renseigné (type 138 LPV 1) et date du VIIe siècle de notre ère

    Hermé, "Les Malletons", (carrière S.P.M.), Volume 1 : texte

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    Le site d’Hermé « Les Malletons » est localisé en Île-de-France, en extrémité sud-est du département de Seine-et-Marne, en limite avec l’Aube. Situé en rive droite de la Seine, il est implanté au pied d’un versant de la plaine sur des alluvions anciennes de sables et de graviers. La fouille de 3 h, motivée par l’implantation d’une carrière de granulats alluvionnaires, recèle une occupation discontinue de la Préhistoire jusque dans les premières décennies du XIe siècle. Quelques pièces lithiques constituent le premier indice d’une fréquentation ancienne du site. Dans un secteur très restreint de l’emprise, un ensemble funéraire de six monuments fossoyés et d’une seule incinération conservée est daté de l’étape moyenne du Bronze final. L’occupation de l’âge du Fer est à la fois funéraire et domestique. Le funéraire est évoqué par la présence d’une sépulture isolée Hallstatt D1 contenant l’inhumation d’un sujet féminin (installé en position assise dans une fosse étroite) et d’un enclos rectangulaire funéraire appartenant à la fin du premier âge du Fer, voir au début du second âge du Fer. L’habitat de La Tène ancienne (LTB1a) et de la Tène Moyenne (LTC) est réparti de manière lâche sur l’ensemble de l’emprise sans organisation clairement définie et témoigne d’un habitat dissocié d’une petite ferme. L’occupation protohistorique lato sensu, majoritairement établie dans la partie médiane de l’emprise, comprend des structures variées et tout un réseau de fossés et de palissades associées formant un système d’enclos enserrant un espace rectangulaire boisé situé hors emprise. L’activité agricole semble l’activité principale du site et la faune souligne un élevage tripartite avec une gestion autarcique allant de l’élevage à la consommation et une spécialisation de l’exploitation des animaux. L’occupation antique, continue du Ier au IVe s. témoigne d’établissements ruraux à vocation agro-pastorale. L’occupation alto-médiévale est continue du VIIe jusqu’au début du XIe s. Au cours du VIIe s. l’habitat domestique rural mérovingien se concentre dans la partie nord et la partie sud de l’emprise. La faune montre une activité principale d’élevage orientée vers l’exploitation massive des bovins (pour la viande, e lait et le travail agricole). L’élevage des caprinés et les porcs est une activité d’appoint. Le cheval occupe une part importante. La forte présence de bovins et l’importance du cheval témoigne d’une agriculture extensive. La densification et l’expansion spatiale maximale de l’habitat s’opère au cours des VIIIe-IXe s. avec une structuration de l’espace suivant l’impact du relief et une occupation planifiée. Plusieurs pôles distincts (mais contemporains) se mettent en place. Le plus grand pôle, situé dans la partie sud de l’emprise comporte au moins quatre unités d’habitations principales coalescentes. Elles comprennent un bâtiment principal à fonction d’habitat, des bâtiments annexes satellites, des structures de stockage, des sources d’approvisionnement en eau et des fosses. Le second pôle d’occupation carolingien, nettement moins dense, est situé dans la partie nord de la fouille et pourrait correspondre à une cinquième unité d’habitation. Le corpus de faune montre quasiment les mêmes caractéristiques que pour la période précédente. La seule différence notable est que la part des caprinés est légèrement supérieure à celle du porc. La densité de l’occupation décroit fortement au cours de la fin du IXe-déb. XIe s. : spatialement réduite, elle correspond à des îlots artisanaux avec deux ateliers du feu en activité jusque dans les premières décennies du XIe s. (autour de l’an Mil). Quatre fours, correspondant à 4 unités de productions distinctes et à trois périodes d’activité potière, se succèdent dans le temps de façon non linéaire de la seconde moitié du IXe jusqu'à la fin Xe-début XIe s. Chaque atelier a produit des pots, cruches, et larges jattes dont le style est proche du « goût » francilien. L’activité métallurgique contemporaine de l’activité potière est exclusivement avérée par la découverte d’un volume assez conséquent de résidus mis en dépotoir après abandon des structures. La détermination des différents déchets témoigne à la fois d’une activité de réduction de minerai de fer et de différents travaux de forges intenses et variés relevant de forgerons professionnels. Le site « Les Malletons » a livré un ensemble funéraire de 48 inhumations dont la datation couvre les Ve-Xe s. Dispersées sur la totalité de l’emprise elles permettent d’appréhender une longue séquence funéraire avec des gestions successives et synchrones des défunts. La phase d’abandon du site se situe dans la première moitié du XIe s. en relation avec la mutation qui affecte les formes de l’habitat médiéval autour de l’an Mil. Une occupation ponctuelle du site est observé à la période moderne avec la présence d’un enclos rectangulaire

    La Chaussée-Saint-Victor, Saint-Victor : Occupations en bord de Loire de l'Antiquité à la fin de la période moderne : Centre-Val de Loire, Loir-et-Cher : rapport de fouille

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    La fouille archéologique réalisée à La Chaussée-Saint-Victor au lieu-ditSaint-Victor, dans le cadre de l’extension du cimetière municipal, s’esteffectuée sur 1658 m². Elle documente une occupation diachronique quiconcerne toute la période historique, sans hiatus marqué. Les vestiges misau jour ne constituent qu’une partie seulement d’un site plus vaste, quis’étend vers l’est, sous le cimetière actuel, et au sud, probablement jusqu’autrait de rive de la Loire masqué par la levée qui la borde au nord.Les premiers aménagements remontent au Ier s. ap. J.-C., mais la secondemoitié du IIe s. au début du Ve s. ap. J.-C. sont les mieux documentés, ettout particulièrement le Bas-Empire. L’établissement, orienté vers la Loire,bénéficie d’un bâti maçonné à l’aspect soigné et bordé par une cour. Lemobilier ne révèle pas de mode de consommation ou d’activité particuliersmais l’important lot de monnaies des IIIe-IVe s. suggère des échangesmonnayés sur le site.Les occupations médiévales successives se structurent chacune à l’issued’une phase de dérasement des constructions antérieures et réemploientles matériaux. La première moitié du premier Moyen Âge est marquée parla construction d’édifices sur solins, et la présence d’un atelier de verriersuggère celle d’une élite parmi les occupants du site. Jusqu’à la secondemoitié du XIe s., le caractère domestique des aménagements persiste,ceux- ci s’insérant probablement dans le cadre d’un hameau groupé autourde l’église Saint-Victor dont les origines remonteraient au VIIIe s. Làencore, un lot de monnaies des IXe-XIe s. permet d’envisager des pratiquescommerciales monnayées sur le site.Les XIIe et XIIIe s. voient un changement de vocation avec la disparition desstructures d’habitat et l’implantation d’inhumations dans l’angle sud-est dela zone fouillée.Entre le XIVe et le XVIe s., l’habitat réinvestit la partie est de l’emprise, et lessources écrites permettent de retracer les liens entre le site et les abbayes deBourgmoyen à Blois et de Marmoutier à Tours.À partir de la seconde moitié du XVIIe s., l’habitat déserte définitivementl’emprise, et plus largement le site, et se fixe sur le plateau, au village deLa Chaussée. L’église et le cimetière restent en usage, mais le siège de laparoisse est transféré vers la chapelle Notre Dame des Bouliers située dansle village

    La Chaussée-Saint-Victor, Saint-Victor : Occupations en bord de Loire de l'Antiquité à la fin de la période moderne : Centre-Val de Loire, Loir-et-Cher : rapport de fouille

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    La fouille archéologique réalisée à La Chaussée-Saint-Victor au lieu-ditSaint-Victor, dans le cadre de l’extension du cimetière municipal, s’esteffectuée sur 1658 m². Elle documente une occupation diachronique quiconcerne toute la période historique, sans hiatus marqué. Les vestiges misau jour ne constituent qu’une partie seulement d’un site plus vaste, quis’étend vers l’est, sous le cimetière actuel, et au sud, probablement jusqu’autrait de rive de la Loire masqué par la levée qui la borde au nord.Les premiers aménagements remontent au Ier s. ap. J.-C., mais la secondemoitié du IIe s. au début du Ve s. ap. J.-C. sont les mieux documentés, ettout particulièrement le Bas-Empire. L’établissement, orienté vers la Loire,bénéficie d’un bâti maçonné à l’aspect soigné et bordé par une cour. Lemobilier ne révèle pas de mode de consommation ou d’activité particuliersmais l’important lot de monnaies des IIIe-IVe s. suggère des échangesmonnayés sur le site.Les occupations médiévales successives se structurent chacune à l’issued’une phase de dérasement des constructions antérieures et réemploientles matériaux. La première moitié du premier Moyen Âge est marquée parla construction d’édifices sur solins, et la présence d’un atelier de verriersuggère celle d’une élite parmi les occupants du site. Jusqu’à la secondemoitié du XIe s., le caractère domestique des aménagements persiste,ceux- ci s’insérant probablement dans le cadre d’un hameau groupé autourde l’église Saint-Victor dont les origines remonteraient au VIIIe s. Làencore, un lot de monnaies des IXe-XIe s. permet d’envisager des pratiquescommerciales monnayées sur le site.Les XIIe et XIIIe s. voient un changement de vocation avec la disparition desstructures d’habitat et l’implantation d’inhumations dans l’angle sud-est dela zone fouillée.Entre le XIVe et le XVIe s., l’habitat réinvestit la partie est de l’emprise, et lessources écrites permettent de retracer les liens entre le site et les abbayes deBourgmoyen à Blois et de Marmoutier à Tours.À partir de la seconde moitié du XVIIe s., l’habitat déserte définitivementl’emprise, et plus largement le site, et se fixe sur le plateau, au village deLa Chaussée. L’église et le cimetière restent en usage, mais le siège de laparoisse est transféré vers la chapelle Notre Dame des Bouliers située dansle village

    La Chaussée-Saint-Victor, Saint-Victor : Occupations en bord de Loire de l'Antiquité à la fin de la période moderne : Centre-Val de Loire, Loir-et-Cher : rapport de fouille

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    La fouille archéologique réalisée à La Chaussée-Saint-Victor au lieu-ditSaint-Victor, dans le cadre de l’extension du cimetière municipal, s’esteffectuée sur 1658 m². Elle documente une occupation diachronique quiconcerne toute la période historique, sans hiatus marqué. Les vestiges misau jour ne constituent qu’une partie seulement d’un site plus vaste, quis’étend vers l’est, sous le cimetière actuel, et au sud, probablement jusqu’autrait de rive de la Loire masqué par la levée qui la borde au nord.Les premiers aménagements remontent au Ier s. ap. J.-C., mais la secondemoitié du IIe s. au début du Ve s. ap. J.-C. sont les mieux documentés, ettout particulièrement le Bas-Empire. L’établissement, orienté vers la Loire,bénéficie d’un bâti maçonné à l’aspect soigné et bordé par une cour. Lemobilier ne révèle pas de mode de consommation ou d’activité particuliersmais l’important lot de monnaies des IIIe-IVe s. suggère des échangesmonnayés sur le site.Les occupations médiévales successives se structurent chacune à l’issued’une phase de dérasement des constructions antérieures et réemploientles matériaux. La première moitié du premier Moyen Âge est marquée parla construction d’édifices sur solins, et la présence d’un atelier de verriersuggère celle d’une élite parmi les occupants du site. Jusqu’à la secondemoitié du XIe s., le caractère domestique des aménagements persiste,ceux- ci s’insérant probablement dans le cadre d’un hameau groupé autourde l’église Saint-Victor dont les origines remonteraient au VIIIe s. Làencore, un lot de monnaies des IXe-XIe s. permet d’envisager des pratiquescommerciales monnayées sur le site.Les XIIe et XIIIe s. voient un changement de vocation avec la disparition desstructures d’habitat et l’implantation d’inhumations dans l’angle sud-est dela zone fouillée.Entre le XIVe et le XVIe s., l’habitat réinvestit la partie est de l’emprise, et lessources écrites permettent de retracer les liens entre le site et les abbayes deBourgmoyen à Blois et de Marmoutier à Tours.À partir de la seconde moitié du XVIIe s., l’habitat déserte définitivementl’emprise, et plus largement le site, et se fixe sur le plateau, au village deLa Chaussée. L’église et le cimetière restent en usage, mais le siège de laparoisse est transféré vers la chapelle Notre Dame des Bouliers située dansle village
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