112 research outputs found

    Anatomie d'un costume de bain (Les Galeries Lafayette et la mode)

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    Laurence GUIGNARD, Pascal RAGGI et Étienne THÉVENIN [dir.], Corps et machines à l’ñge industriel

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    Les corps au travail, meurtris par les machines, ont fait ces derniĂšres annĂ©es l’objet d’une attention renouvelĂ©e. Mais les travaux qui tentent d’embrasser toute la diversitĂ© des relations entre corps et machines demeurent rares. Si dans cet ouvrage le monde du travail tient une grande place, il considĂšre aussi les machines mĂ©dicales, de transport, de loisir, etc., questionnant la maniĂšre dont les machines dĂ©lassent, soutiennent, prolongent ou fatiguent les corps ; mais aussi, en retour, comm..

    Voguing ou les normes excédées (Paris, 2015)

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    Formes et Ă©chelles du commerce d’occasion au XIXe siĂšcle. L’exemple du vĂȘtement Ă  Paris.

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    Cet article s'attache Ă  dĂ©crire les structures du commerce de vĂȘtement d'occasion dans le Paris du XIXe siĂšcle. Largement nĂ©gligĂ© par les historiens du commerce et de l'Ă©conomie, notamment du fait de la dispersion des archives, son Ă©tude apparaĂźt cependant nĂ©cessaire, tant au regard de son omniprĂ©sence que des importance quantitatives. En outre, elle permet de dessiner une histoire des consommations qui ne soit pas rabattue sur celle de la production. Loin d'ĂȘtre un commerce informel, croissant dans les interstices de l'Ă©conomie instituĂ©e, il se rĂ©vĂšle construit sur des circuits d'approvisionnement permanents et structurĂ©s, qui passent notamment par les ventes des Domaines militaires ou du Mont-de-PiĂ©tĂ©. Cette structure en marchĂ© de gros, demi-gros et dĂ©tails, permet aux commerçants de vĂȘtements d'occasion d'accĂ©der aux marchĂ©s europĂ©ens comme Ă  ceux d'AmĂ©rique Latine. Usant des techniques commerciales modernes, il ne s'apparente pas Ă  un commerce au rabais rĂ©servĂ© seulement Ă  une clientĂšle nĂ©cessiteuse et offre une large variĂ©tĂ© d'article. Ce commerce apparaĂźt en outre comme un espace d'observation indiquĂ© pour observer les processus sociaux de la construction des modes et des identitĂ©s de consommation et de saisir la consommation par la circulation des objets, les changements successifs de natures et de propriĂ©taires. Son recul Ă  partir des annĂ©es 1870 ne peut plus alors s'expliquer par sa prĂ©tendue inadaptation aux mutations commerciales. C'est bien plus le changement des sensibilitĂ©s Ă  l'Ă©gard qui conduit Ă  la diffĂ©renciation des circuits comme des clientĂšles des commerces de l'occasion, du neuf et de l'ancien.Forms and Scales of Second-hand Market in the Nineteenth-Century: case-study of Clothes in Paris. This article intends to describe the structures of second-hand clothes business in 19th-century Paris. Although it has been largely neglected by the historians of commerce and economy, particularly because archives are so scattered, it seems necessary to study this topic in view of its omnipresence and of the quantities it involved. Moreover, it provides an opportunity to sketch out a history of expenditure that is not based on the history of production. Far from being an informal business that would have grown in the spare spaces left by the instituted economy, it proved to be based on permanent and structured supplying networks, notably involving sales of military Domains or Pawnbrokers. This wholesale trade and retail market structure allowed second-hand clothes shopkeepers to reach the European markets as well as the Latin American ones. This commerce used modern commercial techniques, and was nothing close to a cheap commerce reserved only for necessitous customers; it offered a wide range of goods. What is more, this commerce seems to be a relevant field of research in order to examine the social process of creation of consumption patterns and identities and to understand the consumption in the light of the circulation of goods, with the successive changes of owners and changes in the use of the items. Consequently, its decline from the 1870s can no longer be explained by its alleged failure to adapt to commercial transformations. Rather, it was the change of sensibilities that lead to the differentiation of networks and customers of second-hand, antiques and new clothes commerce

    Les aventuriers de la mode

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    Les sapeurs congolais sont passĂ©s maĂźtres dans l’art du retournement des symboles. Ceux de la mode et ceux des sociĂ©tĂ©s dans lesquelles ils s’affichent. Entre Paris et Brazzaville, leur volontĂ© de paraĂźtre n’est pas du goĂ»t de tous. Ainsi, vĂȘtements, poses thĂ©Ăątrales et “danse des griffes” prennent Ă  revers les attentes qui pĂšsent sur l’immigrĂ© ou le Congolais de retour au pays. Le sapeur se plaĂźt Ă  faire de la mode un jeu de miroirs dĂ©cevant tout stĂ©rĂ©otype

    Ajustements. Corps, vĂȘtements Ă  tailles fixes et standards industriels au XIXe siĂšcle

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    La bourgeoisie en portrait . Albums familiaux de photographies des années 1860-1914

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    En proposant une analyse d’albums photographiques constituĂ©s par une famille de la bourgeoisie parisienne entre les annĂ©es 1860 et la fin du siĂšcle, cet article interroge la façon dont un groupe social se met en image. Cette question accompagne l’ascension de la bourgeoisie industrielle et commerçante. Reprenant les modĂšles aristocratiques, elle se passionne pour toutes les formes de portraits : peinture Ă  l’huile, portraits Ă  la silhouette, miniatures et enfin photographie. Sous le Second Empire, la bourgeoisie s’empare en mĂȘme temps d’une image et d’un support : la photo-carte de visite, moins chĂšre, de petit format et multiple Ă  la diffĂ©rence du daguerrĂ©otype. Dans les ateliers, la bourgeoisie se met en scĂšne avec l’aide des photographes en vue : Nadar, Carjat, Petit ou DisdĂ©ri. Objets mondains, ces photo-cartes deviennent, en rejoignant les albums, des images qui racontent l’histoire des familles et l’évolution individuelle des apparences. Pourtant, ces images se rĂ©pĂštent Ă  l’infini, indiquant la construction d’une apparence bourgeoise homogĂšne. Ces galeries de portraits rĂ©vĂšlent la discrĂšte mais complexe codification du vĂȘtement, le lent apprentissage d’une gestuelle, selon le sexe et les fonctions, qui emprunte Ă  la peinture, aux gravures de mode et au thĂ©Ăątre. La fabrication et l’usage de ces images tĂ©moignent de la façon dont la bourgeoisie se perçoit et souhaite ĂȘtre perçue.The article offers an analysis of photograph albums left by a Parisian middle-class family between the 1860s and 1900 and questions the way a social group pictured itself. This issue followed the rise of the industrial and commercial middle-class. Copying the aristocratic models, it grew a passion for all forms of portraits : oil paintings, portraits “à la silhouette,” miniatures and, to finish with, photographs. Under the Second Empire, the middle class took simultaneously hold of a picture and a support : the calling “photo-card,” less onerous and, contrary to the daguerreotype, manifold. In the studios, photographers in fashion staged—Nadar, Carjat, Petit or DisdĂ©ri—staged the middle class. Cherished by the society, the photo-cards were collected into family albums and became pictures which related the history of families and the individual changes of appearances. However, these pictures have been infinitely reproduced, as a sign of the constitution of coherent middle-class appearances. These portrait galleries reveal the subtle but complex codification of clothing, the slow education of gesture, according to sex and position, which borrowed to painting, fashion plates and theatre. The making and uses of these pictures testify of the way the middle class viewed itself and wished to be viewed

    La broyeuse de cƓur gras

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    Un banal accident d’ascenseur survenu avenue de l’OpĂ©ra Ă  Paris en 1908 donne lieu Ă  un Ă©pais dossier d’enquĂȘte pour dĂ©terminer les responsabilitĂ©s civiles et pĂ©nales. Se dĂ©voilent ainsi tous les acteurs autour de cette machine qui se diffuse alors : propriĂ©taire de l’immeuble de bureaux, usagers, fabricant mais aussi concierge, graisseur, usagers interdit d’usages
 À partir de cette enquĂȘte, l’article essaie de retrouver les usages sociaux, les gestes et les distinctions sociales qui s’organisent autour de ce dispositif. Au plus prĂšs des dĂ©tails techniques, il souligne dans le mĂȘme temps le caractĂšre bricolĂ© d’un dispositif qui mobilise pression de l’eau et de l’air comprimĂ©, cordes et boutons de commande. Il s’agit, Ă  partir d’un cas modeste, de retrouver les usages sociaux rĂ©els et quotidiens d’une des rares machines du monde bourgeois manƓuvrĂ©e par ses occupants mĂȘmes.A banal elevator accident on the Avenue de l’OpĂ©ra in Paris in 1908 produced a thick investigation file to determine civil and criminal liabilities. The survey unveils all the actors around this machine that spreads at this time: owner of the offices building, users, manufacturer but also concierge, worker who greased each week the elevator, people barred from elevator
 From this police investigation, this paper tries to find the social uses, the gestures and the social distinctions that where organized around the device. Closer to the technical details, we emphasize that the device was mended and mobilizes pressure of water and compressed air, ropes and controls. From a modest case, this paper pursues the real and daily social uses of one of the rare machines of the bourgeois world operated by its occupants

    L’ordre des choses. Sur quelques traits de la culture matĂ©rielle bourgeoise parisienne, 1830-1914

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    Le xixe siĂšcle voit la culture matĂ©rielle changer profondĂ©ment. Au-delĂ  de la nouvelle Ă©chelle industrielle de la production des objets, c’est le rapport au monde des choses qui se transforme et tout particuliĂšrement pour la bourgeoisie. Cet article questionne les bibelots, souvenirs familiaux, objets de collections et objets venus du passĂ© qui, Ă  partir des annĂ©es 1830, peuplent les appartements bourgeois parisiens. Par leur truchement, la bourgeoisie instaure un commerce avec la mĂ©moire et le passĂ©. De façon paradoxale, la bourgeoisie se construit, dans son temps libre, une identitĂ© en tentant de fuir l’uniformitĂ© supposĂ©e des objets industriels, le monde des affaires et le nouveau commerce Ă  prix-fixe. La bourgeoisie se passionne pour de nouveaux lieux oĂč elle cherche ces objets uniques et authentiques : fermes normandes, boutiques d’antiquaires et salles de l’hĂŽtel des ventes. Experts, commissaires-priseurs, tapissiers conjurent le risque de la faute de goĂ»t et de la contrefaçon. La bourgeoisie Ă©mergente s’invente de nouveaux modĂšles, aussi bien en lorgnant du cĂŽtĂ© des artistes et de la « bohĂšme » que du cĂŽtĂ© des demi-mondaines, autant de groupes qui vivent dans ses marges, lĂ  oĂč les modes peuvent se renouveler. Au final, cet article essaie de comprendre comment la bourgeoisie Ă  partir des annĂ©es 1830 Ă©labore par les objets des façons de sentir, d’apprĂ©cier et de consommer qui la distingue Ă  la fois des modĂšles aristocratiques et des comportements populaires.The nineteenth century saw deep changes in material culture. In addition to the new era induced by the industrial scale of material production, the relationship to the world of things changed, change which particularly concerned the middle class. This article takes interest in the bibelots, family souvenirs, collected artefacts and things from the past, which from 1830 onwards, invaded Parisian middle-class homes. Through them, the middle class began a commerce with the past—family-related, ancient, or exotic. In a paradoxical way, the middle class shaped an identity for itself during its leisure time, and intended to flee from the supposed uniformity of industrial products, the business world, and the new department stores. The middle class was fascinated by the new places where it looked for the unique and genuine objects : Normandy farmhouses, antique shops and salesrooms. Experts, auctioneers and interior decorators warded off errors of taste and fraudulent copies. The rising middle class invented new models for itself, casting glances at artists and their bohemian lifestyle and at socialites—groups who lived on its margins, and reinvented fashion styles. In conclusion, this article aims at understanding how, from the 1830s onwards, the middle class elaborated perceptions, taste and consumption through things, and thus, distinguished itself from aristocratic models and popular behaviours

    PIQUÉ-MACHINE ET COUSU-MAIN. SUCCÈS ET REJETS DE LA MACHINE À COUDRE DANS LA CONFECTION AU XIXe SIÈCLE

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