54 research outputs found

    The emblem tradition in Shakespeare’s plays: mirror-effects and anamorphoses

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    ABSTRACT: An emblem is a witty combination of various texts and one image which delivers a moral message. The emblem is an art of the gaze, the purpose of which is to lead the eye to the transcendent ideas lying behind the veil of worldly appearances. Shakespeare was obviously sensitive to the visual potential of emblems. This paper aims to show that Shakespeare drew upon the modus operandi of emblems but rejected the emblem as a fixed ideological discourse. Shakespeare used the emblem in an anamorphic way to confront the spectator with the shifting world he lives in. KEYWORDS: emblems; theater; Shakespeare.  RESUMEN: Un emblema es una ingeniosa combinación de varios textos y una imagen que esconden un mensaje moral. El emblema es un arte de la mirada cuyo propósito es conducir el ojo a las ideas trascendentes que se encuentran detrás del velo de las apariencias mundanas. Shakespeare era obviamente sensible al potencial visual de los emblemas. Este trabajo pretende mostrar que Shakespeare se basó en el modus operandi de los emblemas, pero rechazó el emblema como un discurso ideológico fijo. Shakespeare utilizó el emblema de manera anamórfica para confrontar al espectador con el mundo cambiante en el que vive. PALABRAS CLAVES: emblemas; teatro; Shakespeare.

    Le débat entre naturalisme et nominalisme dans quelques pièces de Shakespeare

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    Un travail sur les images de quelques pièces de Shakespeare (Romeo and Juliet, Troilus and Cressida, Julius Cæsar, Hamlet, The Tempest) montre que le corpus de Shakespeare croise un intérêt pour les théories linguistiques du naturalisme sémantique héritées de l’Antiquité et de la philosophie néoplatonicienne et pour celles, plus modernes, du nominalisme que Montaigne avait déjà présentées mais dont les fondements avaient été jetés par des penseurs médiévaux comme Roscelin de Compiègne ou William of Ockham. Cette double postulation s’illustre dans l’écriture shakespearienne par le recours à l’onomastique, à l’allégorie et au langage emblématique d’un côté et aux jeux verbaux de la «corruption» des mots de l’autre. Elle s’inscrit aussi dans une double stratégie de lecture du monde, lecture analogique et lecture anamorphique, que le Moyen-Age rationaliste avait également préparée par la remise en question du dogme du réalisme platonicien à laquelle contribuèrent les nouvelles conceptions de la langue. Le propos de cet article est de monter que la « modernité » de Shakespeare est indissociable d’un ressourcement à la culture du passé

    Des animaux et des hommes dans l’emblématique de l’époque moderne

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    Les animaux apparaissent dans beaucoup de livres d’emblèmes produits à l’époque moderne en Angleterre et sur le continent. Ils sont habituellement assez faciles à identifier car les images et les gloses poétiques sont informés par les fables antiques, les bestiaires médiévaux ainsi que par les grands dictionnaires de symboles parus au cours du XVIe siècle. Les animaux témoignent d’une capacité à philosopher et engagent une réflexion sur la raison et la nature dont on trouve de nombreux échos chez les humanistes tels Thomas Elyot, Montaigne, Sir Thomas Browne ou encore Giovan Battista Gelli. De par leur dispositif visuel, les emblèmes forcent le lecteur à un exercice introspectif proche de la méditation où la catégorie de l’humain se trouve mise en question.Animals feature prominently in English and continental early modern emblem books. It is easy to identify most of them as emblems draw a lot on classical fables, medieval bestiaries and the many symbolic compendia produced in the 16th century. Animals can hold philosophical debates and engage an interrogation on the issues of reason and nature that were amply discussed by many humanists like Thomas Elyot, Montaigne, Sir Thomas Browne and Giovan Battista Gelli. Emblems resort to a visual layout which generates a form of introspection akin to a meditative exercise in which the category of the human is deeply questioned

    Wood machining with a focus on French research in the last 50 years

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    Pascale Drouet et Pierre Iselin, éds, ‘The true blank of thine eye’ : Approches critiques de King Lear

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    Il s’agit d’un ouvrage collectif regroupant quatorze contributions dont les éclairages se complètent pour fournir au lecteur et au spectateur des voies d’accès multiples à une pièce qui échappe à la clôture du sens. La première section replace le texte de Shakespeare dans son contexte de production. Dans « Great Stage of Fools : King Lear and the King’s Men », Richard Wilson met en regard la tragédie de Shakespeare et l’ordonnance du 19 mai 1603 par laquelle est créée la compagnie des King’s ..

    Héritage biblique et emblématique : le Minerva Britanna de Peacham comme art de méditation

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    Henry Peacham’s Minerva Britanna (1612) mostly teaches the great lessons of Christian thought (temperance, virtue, compassion). The moral tuition relies upon an intense biblical intertext and quotations from the Fathers, in both poems and paratext, as in «Temperantia». The emblems also resort to the christianization of classical myths : «Divina misericordia» offers a reading of the myth of Prometheus already propounded by Valeriano’s Hieroglyphica (1556) and Bacon’s De Sapientia veterum. The pictures redevelop the message of the texts. In «Divina misericordia», the victim’s tortured body conveys a sense of compassion and then of Love in the reader’s heart. The pictures operate as figurations of concepts remaining out of reach without their mediation. They are founded on a hierarchy between the visible and the intelligible and borrow from St Paul’s theology (one can see only as through a looking glass, darkly). The reading of emblems is an art of meditation understood as intellectual operation and spiritual awakening.Exhortation à la tempérance, observance des vertus, apprentissage de la miséricorde, les grands topoï du christianisme sont enseignés dans beaucoup des emblèmes du Minerva Britanna d’Henry Peacham (1612). L’édification morale repose sur un intertexte biblique et patristique fort qui nourrit textes et paratexte, comme dans «Temperantia». Elle opère aussi par christianisation des mythes anciens : «Divina misericordia» reprend une interprétation du mythe de Prométhée déjà formulée par Valeriano dans ses Hieroglyphica (1556) et Bacon dans De Sapientia veterum. Les images redoublent le message délivré dans les gloses. Le corps du supplicié de «Divina misericordia» doit éveiller chez le lecteur la compassion d’où procédera la charité. L’image emblématique est figuration d’un concept qui, sans elle, serait inaccessible. Hiérarchisant entre le visible et l’intelligible, elle s’inscrit dans une théologie d’inspiration paulinienne (on ne peut voir qu’en énigme, par le truchement de l’ombre). Le déchiffrement de l’emblème est art de méditation qui combine travail de l’esprit et éveil spirituel.Chardin Jean-Jacques. Héritage biblique et emblématique : le Minerva Britanna de Peacham comme art de méditation. In: XVII-XVIII. Revue de la société d'études anglo-américaines des XVIIe et XVIIIe siècles. N°64, 2007. La Bible dans le monde anglo-américain des XVIIe et XVIIIe siècles. pp. 177-189

    « Faire silence » dans l’emblématique chrétienne de l’époque moderne : quelques exemples chez Geffrey Whitney, Henry Peacham et Francis Quarles

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    Self-imposed silence aims to keep idle talk at bay and to liberate interior locution. In early seventeenth century English religious emblems silence finds expression first and foremost in a series of images often taken from Antiquity which incorporate various canons of Classical oratory (inventio, dispositio, actio…). Images address the viewer’s emotions primarily. Paradoxically the epigrams also aim to convey silence. Some may be long texts, as in the case of Quarles’ Hieroglyphikes (1638), but all of them use a form of clipped, “attic,” rhetoric inherited from Seneca and Tacitus, against the more florid, emotional style developed by Ciceronian principles. Images and texts combine to produce silent spiritual exercises helping the meditator to have access to the mysteries of the divine

    Janice Valls-Russell, Agnès Lafont and Charlotte Coffin, eds, Interweaving Myths in Shakespeare and his Contemporaries

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    Florence March, La Comédie anglaise après Shakespeare : une esthétique de la théâtralité 1660-1710

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