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    Rubber plantation labor and labor movements as rubber prices decrease in southern Thailand

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    A decrease in rubber prices can initiate labor migration trends from rubber production to industrial or service sectors, which could further cause labor shortages in rubber production. This case was not studied in the different communities with a long history of rubber such as the center city of southern Thailand. This study analyzes the source of labor and movement of laborers working in rubber plantations in the context of decreasing rubber prices. We selected 3 representative areas, namely rural, suburban and urban communities in Hat Yai district, Songkhla province. Owners of rubber holdings were the target group for the survey, and individual interviews were conducted. We collected data between March and July 2015, engaging with 207 owners. The results showed that family labor and hired labor were widely used in rubber plantations in the three communities. Locally hired laborers and laborers from other countries were the main sources of hired labor for rubber plantations. The transnational laborers were a secondary source of labor for all communities, especially the rural ones. Family labor was the main source of labor for smallholder rubber plots, especially for the urban and suburban areas. Hired labor was used in all sizes of rubber holding in rural and suburban communities and were very common in the small rubber holdings in urban areas. This shows that the rubber production sector creates employment for local people and for migrants. Furthermore, low rubber price conditions did not significantly impact labor movement in rubber plantations. However, rubber plantations in urban and suburban communities lacked labor supply due to their proximity to the larger urban center of Hat Yai city. Therefore, the low tapping intensity and generate the diversified source of income to attract young labor generation to work on the farms should be policy to maintain natural rubber production in Thailand

    La Thaïlande : premier exportateur de caoutchouc naturel grâce à ses agriculteurs familiaux

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    La Thaïlande est aujourd'hui le premier pays exportateur de caoutchouc naturel avec un tiers des volumes échangés annuellement (3,252 millions de tonnes produites et 2,866 millions de tonnes exportées en 2010). Au-delà de la performance quantitative, la Thaïlande se distingue par l'origine de cette production, car 95 % des plantations appartiennent à des exploitations familiales. Une grande part de la transformation est en outre assurée par de petites coopératives paysannes. Actuellement, près de 10 % de la population thaïlandaise vit de la production, du commerce et de la transformation du caoutchouc naturel. Basé sur une revue de la littérature complétée par quelques entretiens auprès de personnes ressources, cet article analyse les facteurs qui expliquent ce développement exceptionnel de l'hévéaculture familiale en Thaïlande. Cette performance doit certes quelque chose aux dynamiques de population, à différentes formes de circulation de l'information mais semble aussi et surtout le résultat d'une politique publique engagée depuis près de 50 ans. Les principaux facteurs de développement quantitatif et qualitatif des plantations de caoutchouc naturel, détaillés dans cet article, ont ainsi été mis en place grâce à une combinaison d'actions publiques inscrites dans la durée et touchant les différents niveaux de la filière. En outre, une bonne part de ce développement a été financée par la filière elle-même et par un prélèvement parafiscal sur les volumes de caoutchouc naturel exportés. Outre une intensification remarquable, qui concerne essentiellement les zones historiques d'émergence de l'hévéaculture en Thaïlande, l'État a également encouragé l'extension géographique des plantations d'hévéas dans les régions du nord du pays. Dans ce contexte aux conditions pédoclimatiques moins favorables, l'adoption de l'hévéaculture reste encore relativement faible mais elle connaît un essor remarquable ces dernières années. Dans les régions fortement productrices de caoutchouc naturel du sud de la Thaïlande, la dépendance des paysans aux revenus de l'hévéa s'avère très importante. Poursuivant un objectif de lutte contre la pauvreté, l'État est également prêt, comme il l'a fait en 2009, à intervenir sur les stocks pour réguler les prix lorsqu'ils s'inscrivent excessivement à la baisse. Il contribue ainsi à maintenir l'étendue de cette production. (Résumé d'auteur
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