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    Apprentissage implicite de régularités : Mise en évidence d'une différence d'apprentissage entre tâches motrices continues et discrètes

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    This research is concerned with the implicit learning of regularities in continuous motor tasks (e.g., tracking tasks) and discrete tasks (e.g., Serial Reaction Time tasks). First, a reanalysis of Wulf and collaborator's studies, dealing with implicit motor learning, made it possible to highlight methodological problems and potential biases that provide alternative explanations for the apparent implicit learning obtained in their continuous tracking experiments. Indeed, by respecting a more rigorous methodology, it appears that it is quite difficult to obtain such learning in a continuous task. This led us to try to understand why it was easier to draw benefit from a repetition in a discrete task than in a continuous task. To this end, a traditional SRT task was modified (new input device, precision constraint, autonomous and continuous displacement of the target). The goal was to make this discrete task as similar as possible to a continuous task to investigate whether the implicit learning continued to appear with such modifications. The obtained results do not provide a complete explanation of learning differences between continuous tasks and discrete tasks. Nevertheless, this thesis has provided an important contribution by delimiting the situations in which learning is possible. This work also constitutes a contribution to the limited literature on the implicit motor learning and enriches the "discrete/continuous" debate, by opening up new possibilities for research.Le présent travail de recherche s'intéresse à l'apprentissage implicite de régularités dans des tâches motrices continues (ex : tâche de poursuite de cible) et discrètes (ex : tâche de Temps de réaction Sériel). Dans un premier temps, une réanalyse des travaux de Wulf et collaborateurs, portant sur l'apprentissage moteur implicite, a permis de mettre en évidence l'existence de problèmes méthodologiques et de biais potentiels, pouvant expliquer le fait que ces auteurs obtiennent un apprentissage implicite dans leur tâche de poursuite continue. Cependant, en respectant une méthodologie plus rigoureuse, il apparaît qu'il est bien difficile d'obtenir un tel apprentissage dans une tâche continue. Ceci nous a donc conduit, dans un second temps, à essayer de comprendre pourquoi il était plus facile de tirer bénéfice d'une répétition dans une tâche discrète que dans une tâche continue. Pour se faire, une tâche de TRS classique a été modifiée (nouveau périphérique, contrainte de précision, déplacement autonome et continu de la cible). Le but était de rendre cette tâche discrète la plus similaire possible à une tâche continue afin de voir si l'apprentissage implicite continuait à se manifester avec de telles modifications. Au final, les résultats obtenus ne permettent pas de fournir une réponse exhaustive pour expliquer la différence d'apprentissage existant entre les tâches continues et les tâches discrètes. L'ensemble des travaux réalisés au travers de cette thèse a, cependant, largement contribué à délimiter plus clairement les situations dans lesquelles l'apprentissage est possible. Dans le même temps, ces travaux constituent un apport dans la littérature restreinte sur l'apprentissage moteur implicite et enrichissent le débat « discret / continu », en ouvrant la voie vers de nouvelles perspectives de recherche

    Des odeurs pour redonner de l'appétit aux patients atteints par la maladie d'Alzheimer : c'est possible ! <em>https://intranet.inra.fr/alimh/Vie-scientifique/Faits-marquants/FM2018</em>

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    La maladie d’Alzheimer est la plus fréquente des pathologies neurodégénératives en France. Elle est associée à de nombreux facteurs susceptibles d’entraîner une baisse de la prise alimentaire. Ainsi, on estime que 30 à 40 % des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer souffrent de dénutrition. Dans de nombreuses Unités de Vie Protégée (UVP) où vivent ces patients, les repas sont apportés dans un chariot à l’heure du repas. Cette pratique induit une disparition des repères liés à l’alimentation qui pourraient permettre aux résidents de voir l’heure du repas approcher tels qu’une personne en train de cuisiner, des aliments en cours de préparation, la perception d’odeurs de cuisine, etc. Par ailleurs, l’odeur dominante dans ce type de structure est souvent marquée par les détergents/ désinfectants, et ce même dans les minutes précédant les repas. Or, si de nombreux auteurs ont mis en évidence une baisse des capacités olfactives chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer, notamment une baisse de la capacité à identifier les odeurs, ces derniers restent tout à fait capables de détecter les odeurs lorsque ces dernières sont plus intenses. L’objectif de cette étude était d’étudier l’effet de la diffusion d’une odeur alimentaire avant le déjeuner (amorçage olfactif) sur la prise alimentaire et le comportement à table au cours du déjeuner chez des personnes âgées atteintes de maladie d’Alzheimer ou d’une pathologie apparentée, vivant en UVP. Trente-deux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ont ainsi participé à deux déjeuners contrôles (sans odeur) et deux déjeuners expérimentaux (avec amorçage olfactif avant le repas), à deux semaines d’intervalle. Pour ces derniers, une odeur de sauté de boeuf était diffusée dans la salle à manger 15 minutes avant le repas. Le menu était strictement le même, à savoir : carottes râpées, rôti de porc, haricots verts, produit laitier et compote. Les résultats indiquent un effet positif de l’amorçage olfactif lors de la première présentation de l’odeur : les participants font plus attention au plat principal et consomment davantage de viande et de légumes après avoir été exposés à l’odeur que dans la situation contrôle. Cependant, cet effet significatif de l’amorçage n’est plus observé lors de la deuxième présentation de l’odeur. Ces résultats suggèrent que la présence d’une odeur alimentaire en amont de repas peut stimuler l’appétit et l’envie de manger des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer. Bien que cet effet reste à confirmer sur le long terme en variant les odeurs, l’amorçage olfactif constitue un levier efficace pour stimuler l’appétit au sein de cette population fragile. Références : Impact of Olfactory Priming on Food Intake in an Alzheimer’s Disease Unit. Sulmont-Rossé et al. Journal of Alzheimer’s Disease, doi:10.3233/JAD-180465 Partenaires : CSGA, Centre hospitalier de la Haute Côte d’O

    From non-attentively perceived odors to food choices: a priming story

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    International audienc

    Influences sensorielles sur le comportement alimentaire

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    National audienc

    Une chercheuse dijonnaise qui a du nez

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    publié dans Le BIen publicStéphanie Chambaron, chercheuse à l’Inra de Dijon, a participé à l’émission de France 2 Les Pouvoirs extraordinaires du corps humain. Elle y explique comment l’odorat guide notre comportement et nous incite, notamment, à manger différemment

    Comment l’odeur AGit-elle sur l’individu ?

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    Comment l’odeur AGit-elle sur l’individu

    Les odeurs auraient une influence sur l’attention portée aux aliments, et ce de manière différente en cas d’obésité. Article diffusé sur le site internet du département AlimH de l'INRA le 24 octobre 2019

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    Des chercheurs du Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation ont réalisé une expérience montrant que les individus obèses pourraient être influencés dans leurs choix alimentaires par des stimuli non consciemment perçus, comme des odeurs. [u]Référence :[/u] Mas, M., Brindisi, M.-C., Chabanet, C., Nicklaus, S., Chambaron, S. (2019). Weight Status and Attentional Biases Toward Foods: Impact of Implicit Olfactory Priming. Frontiers in Psychology. Volume 10:1789. 10.3389/fpsyg.2019.0178
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