32 research outputs found

    Écrivain-e. Par-delà le genre – par-delà le corps ?

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    International audienceUntersucht wird im folgenden Artikel – anhand der Texte Die Kränkung von Evelyn Schlag und Der Tod und das Mädchen III (Rosamunde) und V (Die Wand) von Elfriede Jelinek – das Verhältnis von Sprache zum Körper sowie die Beziehung zwischen Sprechen und Geschlechtsidentität. Ungeachtet der unterschiedlichen Prägungen ihrer Autorinnen und der verschiedenen literarischen Gattungen, denen sie angehören, verweisen die hier vorgestellten Texte auf dieselbe Problematik : Inwiefern gelingt es den weiblichen Schriftstellerfiguren bei Schlag und Jelinek, den eigenen „sprechenden Körper“ überhaupt zu „erfassen“ ? Um dieser Thematik auf den Grund zu gehen, beziehen wir uns hauptsächlich auf die von Judith Butler geübte Kritik an der Psychoanalyse lacanscher Prägung und auf die von ihr entworfene Theorie einer Körper- und Geschlechterkonstruktion als diskursive Praxis. Unter diesem Blickwinkel werden folgende thematische Schwerpunkte sichtbar : erstens eine Dialektik der „Un- Sichtbarkeit“ der schreibenden Frau, zweitens eine Materialisierung ihres Körpers und drittens eine subversive Praxis der Maskerade, die als Entlarvung unterwerfender Akte bei der Körper- und Schrift-Genese fungiert. Allgemein lässt sich dabei beobachten, dass den hier untersuchten Werken ein durchaus ähnliches Drama zugrunde liegt : das Drama des durch Sprache symbolisch besetzten Körpers. Der Schlag und Jelinek gemeinsame Impetus zeigt sich darin, dass ihre weiblichen Figuren unermüdlich darum kämpfen, sich der symbolischen Ordnung zu entziehen, indem sie die Kategorien des Begehrens, des biologischen Geschlechts (sex) und der Geschlechtsindentität (gender) infrage stellen.Während das Schreiben für Schlag zumindest potentiell eine Genesung von Krankheit bzw. Kränkung ermöglicht, bleibt jedoch bei Jelinek ein solcher Ausweg verschlossen : Ihre Schriftstellerinnen-Figuren geben sich letzten Endes einem Totentanz des Signifikanten hin.Cet article propose d'étudier la relation qu'entretiennent, d'une part, le langage et le corps et, d'autre part, la parole et l'identité sexuelle dans Die Kränkung d'Evelyn Schlag et Der Tod und das Mädchen : III (Rosamunde) ; V (Die Wand) d'Elfriede Jelinek.Malgré les divergences de ton que présentent ces oeuvres, qui appartiennent à deux genres littéraires différents, il semble permis de centrer l'analyse sur une problématique commune : le personnage de « l'écrivain-e » parvient-il à saisir son propre corps ? Dans cette perspective, nous nous appuyons sur la critique formulée par Judith Butler à l'égard de la psychanalyse lacanienne, tout en considérant sa théorie sur la construction discursive du corps. Trois thématiques peuvent être développées : la dialectique de « l'in-visibilité » féminine, les processus de matérialisation du corps et la pratique subversive de la mascarade en tant qu'elle met en évidence certains mécanismes d'aliénation dans le cadre d'une genèse du corps et de l'écriture. Aussi peut-on affirmer que le drame du corps investi symboliquement sous-tend ces œuvres : l'écrivain-e tente de s'extraire de l'ordre symbolique et de saper les fondements des catégories constitutives de l'identité que sont le désir, le sexe biologique (sex) et l'identité sexuelle (gender).Si les processus d'écriture laissent envisager un dépassement de l'offense narcissique et de la maladie dans Die Kränkung, un tel dénouement paraît exclu dans l'univers jelinekien : ses « héroïnes », qui évoluent comme autant de fantômes du signifiant, entament une éternelle danse de mort

    Zur Funktionalität der Ökoalarme und der Katastrophengrammatik in Kathrin Rögglas die ansprechbare

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    Die zeitgenössische Schriftstellerin und Dramatikerin österreichischer Abstammung Kathrin Röggla richtet in ihren Werken den Fokus auf Zerfallsprozesse des gesellschaftlichen Zusammenhalts sowie auf subjektive Dekonstruktion. Sie hinterfragt dahingehend die Dynamik eines jeden narrativen Akts, welche in ihren Augen auf eine so genannte Katastrophengrammatik zurückzuführen ist. In diesem Beitrag wird der Prosatext die ansprechbare aus dem Band die alarmbereiten (2010) einer Analyse unterzogen, wobei folgende Problemstellung aufgeworfen wird: Welche Funktionen weist die Autorin dem Katastrophismus, d.h. dem aus Angst vor Umweltkatastrophen und diversen, damit verbundenen Narrativen hervorgehenden Alarmzustand, zu? Die Ästhetik der Autorin wird mitunter untersucht, da klargestellt werden soll, inwiefern diese einen solchen Alarmzustand performativ erzeugt. Parallel dazu wird sowohl den – wie so oft bei Röggla – scheinbar aufhebbaren Grenzen zwischen Prosa und Drama als auch den langen Monologen besondere Aufmerksamkeit geschenkt: Sie tragen nämlich dazu bei, dass das Subjekt auf Abstand gehalten wird.L’auteure et dramaturge contemporaine d’origine autrichienne Kathrin Röggla s’attache dans ses œuvres aux phénomènes de décohésion sociale et de déconstruction individuelle. Dans cette perspective, elle interroge les ressorts de l’acte narratif dont elle soutient qu’ils reposent sur une « grammaire de la catastrophe » (Katastrophengrammatik). L’étude du texte en prose die ansprechbare, extrait du recueil die alarmbereiten (2010), tente de répondre à la problématique suivante : quelles fonctions Röggla attribue-t-elle au catastrophisme, c’est-à-dire à l’état d’urgence suscité par la peur de catastrophes environnementales et aux diverses narrations qui en résultent ? L’esthétique littéraire qu’elle développe fait, entre autres, l’objet d’une analyse dans cette contribution car il s’agit d’établir dans quelle mesure cette esthétique tend à faire advenir de manière performative l’état d’urgence dont il est question. Parallèlement, une attention particulière est accordée aux limites, souvent ténues chez Röggla, entre écriture narrative et écriture dramatique ainsi qu’aux longs monologues dominant l’œuvre car ils contribuent à mettre à distance le sujet.Austria-born writer and playwright Kathrin Röggla tackles social fragmentation and individual deconstruction. To this effect, she studies the workings of the story-making process, which in her view rely on a “grammar of demise” (Katastrophengrammatik). This study of the prose text entitled die ansprechbare, an excerpt from the 2010 die alarmbereiten collection, aims to answer the following question: What functions does the writer attribute to catastrophism, i.e. the state of emergency triggered by the fear of environmental demise, and to the narratives which spring from it? This essay is partly an analysis of Röggla’s literary aesthetics, because it aims to find out to what extent the author performatively tries to trigger the afore-mentioned state of emergency. However, Röggla’s often tenuous frontier between narration and play-writing needs analysing as well, along with the long monologues which run through her works, as these monologues contribute to putting the human subject in perspective

    L’espace dans Der einzige Ort de Thomas Stangl : pour une circulation des modèles culturels et identitaires ?

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    International audienceDans son roman Der einzige Ort (2004), l’écrivain autrichien contemporain Thomas Stangl s’attache aux dichotomies de « l’ici et de l’ailleurs » et du « soi et de l’Autre » dans une perspective déconstructiviste et postcoloniale.L’espace en tant que motif littéraire et que catégorie poétologique y occupe une place centrale car il permet à l’auteur d’esquisser un bouleversement identitaire qui trouve sa source dans de nouvelles interactions entre le sujet et ce qui lui est à l’origine étranger.Parallèlement, Stangl fait de l’acte narratif une topographie complexe et ouverte sur l’Ailleurs

    Writing about the body in books by Evelyn Schlag and Elfriede Jelinek. A study of sexual and literary genres

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    Le corps, objet d’analyse duel pris dans une série de dichotomies souvent qualitatives [nature vs culture, discursivité vs expression inédite de soi], entretient des liens étroits avec le langage. Centrée sur les mécanismes de « corporalisation » [Judith Butler], qui sont abordés à travers le prisme de la différence sexuelle, cette étude comparative interroge certaines oeuvres écrites par deux auteures autrichiennes contemporaines : Evelyn Schlag et Elfriede Jelinek. Leurs écritures, bien que nourries par une évidente critique du langage, laissent apparaître de profondes divergences qui dénotent une conception différente du masculin et du féminin. Favorisant une approche heuristique et critique des théories féministes énoncées dans les années 1970-1980 avant d’ouvrir une réflexion sur les fondements textuels de la culture [Kulturwissenschaften] et, surtout, sur leurs implications au sein des études de genres [Gender Studies], ce travail s’attache aux processus de « mise en texte » du corps. La méthode adoptée se situe en effet à l’intersection d’une analyse des genres sexuels [psychanalyse, déconstruction, métarécit] et d’une analyse des genres littéraires [romans, pièces de théâtre, poésie, etc.] afin d’éprouver, dans une perspective plus large que ne le serait la stricte corrélation entre féminité et subversion du logos, les stratégies de confirmation, de détournement ou d’abolition des frontières génériques auxquelles obéissent les poétiques de chacune des deux auteures. Parallèlement sont étudiés les effets provoqués par de tels maniements textuels dans l’optique d’une « resémantisation » [non-essentialiste] du corps féminin par le littéraire.Analysing the body often entails a series of – often qualitative – dichotomies [nature vs. culture, discourse vs. novel self-expression], and invariably intertwines with language. This comparative study centres on “embodiment” mechanisms [Judith Butler], and broaches them through the prism of sexual differences, in books by two contemporary Austrian authors: Evelyn Schlag and Elfriede Jelinek. Their writing self-evidently criticises language but likewise unveils deep divergences that denote different conceptions of male and female. This work favours a heuristic approach, which critiques the feminist theories from the 1970s and 1980s before homing in more specifically on the textual foundations of culture [Kulturwissenschaften] in general, and their implications for gender studies in particular. This study zooms in on the process of producing text about the body. The method is at the crossroads between an analysis of gender [psychoanalysis, deconstruction and metalanguage] and of literary genres [novels, plays, poetry, etc.]. It probes strategies to cement, twist or eliminate the generic frontiers that each of these authors’ poetic angles follow, from a wider perspective than the strict correlation between femininity and logos subversion. It simultaneously questions the effects of literates handling text with a view to “re-semantising” the feminine body in a non essentialist manner

    Les écritures du corps dans les œuvres d’Evelyn Schlag et Elfriede Jelinek. Étude des genres sexuels et des genres littéraires

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    Le corps, objet d’analyse duel pris dans une série de dichotomies souvent qualitatives (nature vs. culture, discursivité vs. expression inédite de soi), entretient des liens étroits avec le langage. Centrée sur les mécanismes de « corporalisation » et de « performativité » (Judith Butler), qui sont abordés à travers le prisme de la différence sexuelle, cette étude comparative interroge certaines œuvres écrites par deux auteures autrichiennes contemporaines : Evelyn Schlag et Elfriede Jelinek...

    Le drame contre la tragédie ?: Dialectique de la culpabilité-disculpation dans Unschuld de Dea Loher.

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    International audienc

    écrivain-e. Par-delà le genre – par-delà le corps ?

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    Cet article propose d’étudier la relation qu’entretiennent, d’une part, le langage et le corps et, d’autre part, la parole et l’identité sexuelle dans Die Kränkung d’Evelyn Schlag et Der Tod und das Mädchen : III (Rosamunde) ; V (Die Wand) d’Elfriede Jelinek. Malgré les divergences de ton que présentent ces oeuvres, qui appartiennent à deux genres littéraires différents, il semble permis de centrer l’analyse sur une problématique commune : le personnage de « l’écrivain-e » parvient-il à saisir son propre corps ? Dans cette perspective, nous nous appuyons sur la critique formulée par Judith Butler à l’égard de la psychanalyse lacanienne, tout en considérant sa théorie sur la construction discursive du corps. Trois thématiques peuvent être développées : la dialectique de « l’in-visibilité » féminine, les processus de matérialisation du corps et la pratique subversive de la mascarade en tant qu’elle met en évidence certains mécanismes d’aliénation dans le cadre d’une genèse du corps et de l’écriture. Aussi peut-on affirmer que le drame du corps investi symboliquement sous-tend ces œuvres : l’écrivain-e tente de s’extraire de l’ordre symbolique et de saper les fondements des catégories constitutives de l’identité que sont le désir, le sexe biologique (sex) et l’identité sexuelle (gender). Si les processus d’écriture laissent envisager un dépassement de l’offense narcissique et de la maladie dans Die Kränkung, un tel dénouement paraît exclu dans l’univers jelinekien : ses « héroïnes », qui évoluent comme autant de fantômes du signifiant, entament une éternelle danse de mort.<br>Untersucht wird im folgenden Artikel – anhand der Texte Die Kränkung von Evelyn Schlag und Der Tod und das Mädchen III (Rosamunde) und V (Die Wand) von Elfriede Jelinek – das Verhältnis von Sprache zum Körper sowie die Beziehung zwischen Sprechen und Geschlechtsidentität. Ungeachtet der unterschiedlichen Prägungen ihrer Autorinnen und der verschiedenen literarischen Gattungen, denen sie angehören, verweisen die hier vorgestellten Texte auf dieselbe Problematik : Inwiefern gelingt es den weiblichen Schriftstellerfiguren bei Schlag und Jelinek, den eigenen „sprechenden Körper“ überhaupt zu „erfassen“? Um dieser Thematik auf den Grund zu gehen, beziehen wir uns hauptsächlich auf die von Judith Butler geübte Kritik an der Psychoanalyse lacanscher Prägung und auf die von ihr entworfene Theorie einer Körper- und Geschlechterkonstruktion als diskursive Praxis. Unter diesem Blickwinkel werden folgende thematische Schwerpunkte sichtbar : erstens eine Dialektik der „Un- Sichtbarkeit“ der schreibenden Frau, zweitens eine Materialisierung ihres Körpers und drittens eine subversive Praxis der Maskerade, die als Entlarvung unterwerfender Akte bei der Körper- und Schrift-Genese fungiert. Allgemein lässt sich dabei beobachten, dass den hier untersuchten Werken ein durchaus ähnliches Drama zugrunde liegt : das Drama des durch Sprache symbolisch besetzten Körpers. Der Schlag und Jelinek gemeinsame Impetus zeigt sich darin, dass ihre weiblichen Figuren unermüdlich darum kämpfen, sich der symbolischen Ordnung zu entziehen, indem sie die Kategorien des Begehrens, des biologischen Geschlechts (sex) und der Geschlechtsindentität (gender) infrage stellen.Während das Schreiben für Schlag zumindest potentiell eine Genesung von Krankheit bzw. Kränkung ermöglicht, bleibt jedoch bei Jelinek ein solcher Ausweg verschlossen : Ihre Schriftstellerinnen-Figuren geben sich letzten Endes einem Totentanz des Signifikanten hin

    Pour une dé-figuration du politique par la négation de l’intime féminin ? Lust et Avidité d’Elfriede Jelinek

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    Actes du colloque international "L'intime et le politique"International audienc

    Écrivain-e. Par-delà le genre – par-delà le corps ?

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    International audienceUntersucht wird im folgenden Artikel – anhand der Texte Die Kränkung von Evelyn Schlag und Der Tod und das Mädchen III (Rosamunde) und V (Die Wand) von Elfriede Jelinek – das Verhältnis von Sprache zum Körper sowie die Beziehung zwischen Sprechen und Geschlechtsidentität. Ungeachtet der unterschiedlichen Prägungen ihrer Autorinnen und der verschiedenen literarischen Gattungen, denen sie angehören, verweisen die hier vorgestellten Texte auf dieselbe Problematik : Inwiefern gelingt es den weiblichen Schriftstellerfiguren bei Schlag und Jelinek, den eigenen „sprechenden Körper“ überhaupt zu „erfassen“ ? Um dieser Thematik auf den Grund zu gehen, beziehen wir uns hauptsächlich auf die von Judith Butler geübte Kritik an der Psychoanalyse lacanscher Prägung und auf die von ihr entworfene Theorie einer Körper- und Geschlechterkonstruktion als diskursive Praxis. Unter diesem Blickwinkel werden folgende thematische Schwerpunkte sichtbar : erstens eine Dialektik der „Un- Sichtbarkeit“ der schreibenden Frau, zweitens eine Materialisierung ihres Körpers und drittens eine subversive Praxis der Maskerade, die als Entlarvung unterwerfender Akte bei der Körper- und Schrift-Genese fungiert. Allgemein lässt sich dabei beobachten, dass den hier untersuchten Werken ein durchaus ähnliches Drama zugrunde liegt : das Drama des durch Sprache symbolisch besetzten Körpers. Der Schlag und Jelinek gemeinsame Impetus zeigt sich darin, dass ihre weiblichen Figuren unermüdlich darum kämpfen, sich der symbolischen Ordnung zu entziehen, indem sie die Kategorien des Begehrens, des biologischen Geschlechts (sex) und der Geschlechtsindentität (gender) infrage stellen.Während das Schreiben für Schlag zumindest potentiell eine Genesung von Krankheit bzw. Kränkung ermöglicht, bleibt jedoch bei Jelinek ein solcher Ausweg verschlossen : Ihre Schriftstellerinnen-Figuren geben sich letzten Endes einem Totentanz des Signifikanten hin.Cet article propose d'étudier la relation qu'entretiennent, d'une part, le langage et le corps et, d'autre part, la parole et l'identité sexuelle dans Die Kränkung d'Evelyn Schlag et Der Tod und das Mädchen : III (Rosamunde) ; V (Die Wand) d'Elfriede Jelinek.Malgré les divergences de ton que présentent ces oeuvres, qui appartiennent à deux genres littéraires différents, il semble permis de centrer l'analyse sur une problématique commune : le personnage de « l'écrivain-e » parvient-il à saisir son propre corps ? Dans cette perspective, nous nous appuyons sur la critique formulée par Judith Butler à l'égard de la psychanalyse lacanienne, tout en considérant sa théorie sur la construction discursive du corps. Trois thématiques peuvent être développées : la dialectique de « l'in-visibilité » féminine, les processus de matérialisation du corps et la pratique subversive de la mascarade en tant qu'elle met en évidence certains mécanismes d'aliénation dans le cadre d'une genèse du corps et de l'écriture. Aussi peut-on affirmer que le drame du corps investi symboliquement sous-tend ces œuvres : l'écrivain-e tente de s'extraire de l'ordre symbolique et de saper les fondements des catégories constitutives de l'identité que sont le désir, le sexe biologique (sex) et l'identité sexuelle (gender).Si les processus d'écriture laissent envisager un dépassement de l'offense narcissique et de la maladie dans Die Kränkung, un tel dénouement paraît exclu dans l'univers jelinekien : ses « héroïnes », qui évoluent comme autant de fantômes du signifiant, entament une éternelle danse de mort

    Le drame contre la tragédie ?: Dialectique de la culpabilité-disculpation dans Unschuld de Dea Loher.

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