39 research outputs found

    Identifying cost-competitive greenhouse gas mitigation potential of French agriculture

    Get PDF
    The agriculture, forestry and other land use sector are responsible for 24% (10–12 Pg CO2e per year) of anthropogenic greenhouse gas (GHG) emissions worldwide, with concomitant opportunities for mitigation. A scientific panel used deliberative methods to identify ten technical measures comprising 26 sub-measures to reduce GHG emissions from agriculture in France. Their abatement potential and cost are compared. The proposed measures concern nitrogen (N) management, management practices that increase carbon stocks in soils and biomass, livestock diets, and energy production and consumption on farms. Results show that the total abatement potential can be divided into three parts. One third of the cumulated abatement potential corresponds to sub-measures that can be implemented at a negative technical cost. These sub-measures focus on increased efficiency in input use including N fertilisers, animal feed and energy. The second third are sub-measures with moderate cost (€25 per metric Mg of avoided CO2e). These require investment with no direct financial return, the purchase of particular inputs, dedicated labour time or involve production losses. Assuming additivity, the cumulated abatement is 32.3 Tg CO2e per year in 2030, but only 10 Tg (i.e. 10% of current agricultural emissions) when calculated under current inventory rules. This study confirms that a significant abatement potential exists in the agricultural sector, with two thirds of this potential at low or even negative cost. This is likely to be an underestimated as it is based on a status quo of the current agricultural system. Results also emphasise the need to upgrade inventory rules so that efforts to reduce emissions can be accounted for

    VIH/sida : l'épidémie n’est pas finie

    No full text
    International audienceQuarante ans et 36 millions de morts après sa découverte, le VIH circule encore. Si les traitements antirétroviraux permettent désormais de vivre avec la maladie, on compte toujours près d’un million de décès chaque année dans le monde.L’apparition du sida et sa propagation dans les sociétés contemporaines ont provoqué des bouleversements intimes et sociaux, révélé des fractures et suscité des luttes historiques. Notre société porte les héritages de celles-ci, mais aussi les persistances des disparités engendrées ou révélées par le VIH/sida. Les luttes se poursuivent, pour briser le silence, éviter les nouvelles contaminations et réduire les inégalités, notamment en termes d’accès aux traitements.Retraçant son histoire sociale, l’exposition « VIH/sida : l’épidémie n’est pas finie ! » et ce livre qui s’en fait l’écho s’appuient sur l’important fonds d’objets et d’archives du Mucem, constitué dans les années 2000 par le biais d’une enquête ethnographique qui a permis la collecte de nombreuses traces des luttes, en France, en Europe et en Méditerranée. Le projet a été conçu en étroite collaboration avec des personnes vivant avec le VIH, des militant·es, des soignant·es et des chercheurs·euses.Ce livre articule ainsi une histoire subjective de l’épidémie avec plusieurs récits de la collecte, permettant un dialogue entre le point de vue des acteurs·trices et celui du musée. Il a l’ambition de dresser un bilan des conséquences sociales de l’épidémie et des luttes qui lui sont opposées, pour inscrire cette histoire dans un cadre patrimonial et questionner la place de son héritage. Toutefois, loin d’enfermer le sida au musée, il s’agit aussi d’alerter : cette épidémie n’est finie

    VIH/sida : l'épidémie n’est pas finie

    No full text
    International audienceQuarante ans et 36 millions de morts après sa découverte, le VIH circule encore. Si les traitements antirétroviraux permettent désormais de vivre avec la maladie, on compte toujours près d’un million de décès chaque année dans le monde.L’apparition du sida et sa propagation dans les sociétés contemporaines ont provoqué des bouleversements intimes et sociaux, révélé des fractures et suscité des luttes historiques. Notre société porte les héritages de celles-ci, mais aussi les persistances des disparités engendrées ou révélées par le VIH/sida. Les luttes se poursuivent, pour briser le silence, éviter les nouvelles contaminations et réduire les inégalités, notamment en termes d’accès aux traitements.Retraçant son histoire sociale, l’exposition « VIH/sida : l’épidémie n’est pas finie ! » et ce livre qui s’en fait l’écho s’appuient sur l’important fonds d’objets et d’archives du Mucem, constitué dans les années 2000 par le biais d’une enquête ethnographique qui a permis la collecte de nombreuses traces des luttes, en France, en Europe et en Méditerranée. Le projet a été conçu en étroite collaboration avec des personnes vivant avec le VIH, des militant·es, des soignant·es et des chercheurs·euses.Ce livre articule ainsi une histoire subjective de l’épidémie avec plusieurs récits de la collecte, permettant un dialogue entre le point de vue des acteurs·trices et celui du musée. Il a l’ambition de dresser un bilan des conséquences sociales de l’épidémie et des luttes qui lui sont opposées, pour inscrire cette histoire dans un cadre patrimonial et questionner la place de son héritage. Toutefois, loin d’enfermer le sida au musée, il s’agit aussi d’alerter : cette épidémie n’est finie

    Le potentiel des pratiques agricoles pour augmenter le stockage de C dans les sols cultivés : une évaluation pour la France

    No full text
    L'agriculture peut réduire ses émissions de gaz de serre, notammentpar le stockagede C dans les sols sous forme de matières organiques. Si laplupart des auteurs s'accordent sur l'existence demarges de progrès importantes, les possibilités d'atténuation sont à ce jour moins bien quantifiées que dans d'autres secteurs. Dans le cadre d’une étude INRA, nous avons examiné les mesures techniques susceptibles de stocker ducarbone dans les sols cultivés. Nous avons estimé leur potentiel de stockage de C par unité de surface et avons proposé, pour le territoire de France métropolitaine, des surfaces potentielles d'application.Pour être éligibles, les mesures devaient être des pratiques agricoles mises en œuvre par l'agriculteur, n'entraînant pas de changement majeur du système de production, ni dela production, dont l’efficacité a fait l’objet de travaux et n’ayant pas d’impact négatif majeur sur l’environnement.Dix mesures ont été examinées, dont quatrepermettraient de stocker ducarbone dans les sols: - Développer les techniques culturales sans labour- Implanter davantage de couverts dans les systèmes de culture- Développer l'agroforesterie et les haies- Accroître la durée de vie des prairies temporaires.Nous avons proposé des taux de stockage additionnels sur 20 ans en nous basant sur une revue de la littérature et proposé desconditions d'application de ces mesures(faisabilité, acceptation, limitation des pertes de rendements et des émissions d’autresGES) . Les taux de stockage unitaire retenus d’après la synthèse de la littérature allaient de 0 MgC ha-1an-1(par ex travail superficiel à 10 cm de profondeur à 0,49 MgC ha-1an-1pour des bandes enherbées. Les pratiques permettant les plus forts taux de stockage de C sont celles associées à une augmentation de la biomasse et donc à une augmentation des entrées de C dans le sol (agroforesterie,haies, cultures de couverture), tandis que la réduction de laminéralisation desmatières organiques via une réduction du labour semble moins efficace. Lorsque appliquéesselon notre cahier des charges, ces mesures ont permis d'augmenter les stocks de carbone des sols français de0 à plus de 1 Tg C an-1, et ellespeuvent être combinées, au moins partiellement. Par conséquent, ces pratiques agricoles représentent un potentiel d'atténuation importante des émissions de GES. Toutefois, les incertitudes importantes qui sont associées à cesestimations doivent être réduites
    corecore