32 research outputs found

    William Morris et les arts du livre

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    La dernière partie de la vie de William Morris est associée à l’image de la Kelmscott Press, qui peut être perçue comme une synthèse entre l’amour des livres qu’il a eu toute sa vie et la passion tout aussi longue qu’il a entretenue vis-à-vis des techniques de fabrication manuelles. Son sens de la beauté, issu de l’architecture médiévale, a dicté les choix esthétiques effectués pour les livres, qui à leur tour ont dicté les techniques retenues par la Kelmscott Press, caractérisées par le soin extrême apporté aux détails. Il a su combiner la grande connaissance qu’il avait des techniques traditionnelles du livre avec le savoir-faire de certains des plus grands artistes et artisans de son temps pour produire des ouvrages qui s’approchaient de très près de sa définition exigeante du « livre idéal ».The last phase of William Morris’s life is associated with the Kelmscott Press, which can be seen as providing a synthesis between his life-long love of books and his equally durable passion for manual methods of production. His sense of beauty, derived from medieval architecture, dictated the choices made for the appearance of the books, which in turn dictated the technical choices made by the Press, characterised by extreme attention to detail. He was able to combine his own extensive knowledge of traditional book techniques with the skills of some of the most prominent artists and craftsmen of his time to produce volumes which were the nearest thing to his exacting definition of ‘the ideal book’

    Juliette Pattinson, Behind Enemy Lines: Gender, Passing and the Special Operations Executive in the Second World War, Cultural History of Modern War Series, Manchester: Manchester University Press, 2007

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    Les crécibistes qui s’intéressent au domaine baptisé War Studies (à ne pas confondre avec Military History, à la fois plus facile à saisir et plus aisé à traduire) savent qu’il est en pleine expansion dans les universités britanniques. Autrefois, le King’s College de Londres en avait le quasi monopole. Aujourd’hui, il existe des centres très actifs à Birmingham, Édimbourg et Glasgow. Indirectement, également, des dépôts d’archive comme Mass Observation à Brighton et des groupes de recherche d..

    1917, les débuts d’une « relation spéciale » avec l’« Angleterre » ?

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    « Les historiens américains seront peut-être obligés de s’étendre longuement pour expliquer à la postérité les raisons qui ont amené les États-Unis à prendre part à la Grande Guerre le 6 avril 1917 et celles qui les ont empêchés de le faire plus tôt. […] En Angleterre tout particulièrement, où les lois et la langue semblaient constituer des liens de compréhension mutuelle entre les deux nations, l’abstention des États-Unis était difficilement comprise ». Winston Churchill, Mémoires de la Gran..

    Churchill, le fascisme et les fascistes

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    L’image que l’on retient de Churchill jusque dans les contrées les plus isolées du globe est sans doute celle du « Bouledogue », combattant sans relâche les dictateurs fascistes pour finalement les terrasser, y compris bien sûr leur archétype, Hitler. Mais quiconque a lu ne serait-ce qu’une courte biographie du leader britannique sait bien que la réalité est loin d’être aussi simple. En effet, jusqu’à la fin de la « drôle de guerre » et la capitulation de la France en juin 1940, Churchill ava..

    Avant-propos

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    Nul doute que s’il était un endroit tout désigné pour organiser des journées d’étude autour de Flaubert’s Parrot, le roman de Julian Barnes, c’était bien Rouen, qui possède comme tous ses lecteurs le savent désormais — et comme les participants au colloque ont pu le vérifier une fois de plus lors de la visite en commun des musées locaux — non pas un, mais deux « perroquets de Flaubert. » L’occasion était donc trop belle pour que les membres de l’École doctorale de la Faculté des lettres la la..

    Deux expériences contrastées de cathédrales anglicanes face au Blitz de l’automne 1940 : Coventry et Saint-Paul de Londres

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    Tous les ouvrages illustrés parus depuis l’époque des événements jusqu’à aujourd’hui concernant les bombardements allemands de l’automne 1940 sur le Royaume-Uni contiennent deux passages obligés : les photographies des cathédrales anglicanes Saint-Michel de Coventry et Saint-Paul de Londres. Mais ils ne présentent pas d’images de leur destruction, ni même des dommages qui leur sont infligés. Le contraste entre les deux édifices est en effet total – et exploité ensuite à dessein –, malgré l’an..

    Churchill festivalier, réticent ou enthousiaste ?

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    International audienceLes adversaires de Churchill et ceux qui ne l’apprécient guère le taxent souvent d’opportunisme et de mauvaise foi dans les querelles partisanes. On a longtemps jugé que son attitude en 1950-1951 vis-à-vis du Festival of Britain faisait partie de ces épisodes de sa longue carrière politique qui ne lui faisaient pas honneur. Sans vouloir aujourd’hui totalement remettre en cause ce jugement répété dans toutes les publications, nous allons cependant voir qu’il convient de le nuancer quelque peu

    Churchill & France

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    There is no doubting the ambivalence of Churchill’s attitude to France as a British Francophile but also as a British patriot. Much depended on whether he perceived the interests of Britain and those of France as coinciding, as was fortunately the case for most of the period, and the article examines the ups and downs of his relations with the French through his long career, beginning with his first stay in Paris in 1883 and ending with his obvious enjoyment of the French Riviera after his withdrawal from world affairs in 1955. In between, the way he managed to surmount the major crises in Anglo-French relations, notably after June 1940, is discussed in the light of what must definitely be seen as an indefectible life-long attachment in spite of all the difficulties

    Que nous apprennent les « artistes officiels » sur le front de l’intérieur (Home Front) dans la Grande-Bretagne en guerre, 1940-1945 ?

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    The notion of Official WarArtists seems to suggest the worst aspects of totalitarian propaganda. The morale-boosting dimension of the work supposedly expected of them seems incompatible with creative freedom―the hallmark of the true artist. The article argues that at first glance the work of people like Edward Ardizzone, Bill Brandt and Henry Moore seems to show that they were a poor choice from the point of view of the authorities, since the morale-boosting aspect of their Home Front scenes was far from obvious at first glance. Indeed the 1942-1943 Exhibition provoked adverse reactions on the part of the visiting public. Yet, it can be argued that fundamentally, at a deeper level, these official artists indirectly praise the indestructibility of British values. Compared with the less subtle propaganda of the Ministry of Information, these works may have been subliminally more convincing―and therefore more valuable for the war effort
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