63 research outputs found

    Gravelines (Nord). Zone des Huttes Sud. Rapport de diagnostic

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    Ce diagnostic archéologique a révélé des indices d'occupation relativement ténus : fosses, fossés, trous de poteaux. Le mobilier indique dans l'ensemble que cette ocupation est à rattacher au plus tôt au XVIIe siècle. La fonction des fossés, si elle est relativement claire dans certaine zone (parcellaire), est plus délicate a interpréter en ce qui concerne d'autre partie : il s'agit vraisemblablement de système de clôture liées à une activité d'élevage et/ou d'agriculture, hypothèse plausible si l'on rappelle la présence des restes d'une ferme, détruite il y a une quarantaine d'années

    Nord-Pas-de-Calais, Grande-Synthe, boulevard Mendès France : secteur du Bas-Roch, réalisation d'un éco-quartier : rapport de diagnostic

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    Cette opération a permis de mettre en évidence quelques traces d'occupation humaine ponctuelle de la fin du Moyen Âge, voire du début de l'époque moderne. Cette occupation se résume à quelques fosses de rejet associées à un système de fossés parcellaires. L'une d'elles a livré deux pièces de métal s'apparentant à des fragments de plastrons d'armure avec arête médiane

    Nord-Pas-de-Calais, Orchies, 11, rue Marcel Delommez. Projet de construction de logements : rapport de diagnostic

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    Le diagnostic s’est avéré négatif. La totalité de la parcelle est recouverte d’un remblai d’une épaisseur minimum de 1,60 m, correspondant aux gravats de démolition de la ville suite aux bombardements de la première Guerre Mondiale. En-dessous, deux couches très organiques datées du XIXe siècle peuvent correspondre au comblement final du fossé de la ville d’Orchies. En effet, le rempart et les deux fossés de la ville ont été démantelés en 1824

    Nord-Pas-de-Calais, Cambrai, collège des Jésuites, rue Saint-Fiacre : rapport de diagnostic

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    Les vestiges comme les formations sédimentaires mis au jour dans la cour sud du collège des Jésuites appartiennent surtout à la période moderne. Quelques unes, par leur position stratigraphique, peuvent être attribuées au bas Moyen Âge. Un seul bâtiment, qu’on suppose rattaché aux aménagements du collège au début du XVIIe siècle, a été mis en évidence dans la partie occidentale du terrain. Il ne subsiste qu’en fondation par la présence d’arc de décharge en briques. Ces dernières présentent des caractéristiques morphologiques remarquables, les constructeurs ayant tenu compte de la nature instable du terrain en pontant les murs porteurs du bâtiment. Les autres maçonneries dégagées ne sont pas associées à des bâtiments. Les plus anciennes, repérées à l’est du site, peuvent difficilement être caractérisées en raison de leur profondeur d’enfouissement. Certaines d’entre elles, ancrées dans des niveaux de jardin attribués au bas Moyen Âge ou au début des Temps Modernes peuvent constituer les supports de petites constructions ou des séparations dans le jardin des Jésuites.L’une des particularités du site est la présente de carrières sous-jacentes. Le réseau, très dégradé, a constitué une contrainte technique majeure dans la réalisation du diagnostic. Mieux connu grâce à la reconnaissance et au lever de février 2014, il est repéré vers le sud jusqu’à la limite de la caserne de pompiers. Vers l’ouest, il n’a pu être cartographié en raison d’effondrements : toutefois le diagnostic met en évidence, dans ce secteur, deux puits liés à l’extraction de la craie, qui pourraient, sous réserve, être d’origine médiévale. Une vaste excavation, à l’ouest, est comprise comme un effondrement colmaté dans le cours de l’époque moderne

    Bourbourg (Nord), "Les Magnolias". Rapport de diagnostic

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    Cette opération a permis de mettre au jour, outre quelques fosses ayant récemment servi de dépotoir, un fossé de drainage parallèle à l'actuel watergang dit "Branche de la Vieille Colme". Quelques fragments de céramique datant de la fin de l'époque moderne ont été découverts dans ce fossé

    Nord-Pas-de-Calais, Offekerque, rue du Village et rue du Verdigue : rapport de diagnostic

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    Cette intervention a permis de mettre en évidence des traces d’occupation humaine du Moyen Âge (XIIe s. et dans une moindre mesure XIVe s.). Elle se caractérise pas la présence de quelques fosses de rejet associées à des fossés et des trous de poteau dans la partie sud de l’emprise, le long de la rue du village. Ces vestiges sont typiques d’un habitat rural qui se développerait au sein de son système parcellaire avec une partie stockage agricole à l’arrière de la parcelle (caractérisé par la présence d’un enclos circulaire pour stocker des meules de foins). Le mobilier livré par les comblements des structures reste le seul indice de cette occupation car aucune organisation claire n’a pu être relevé. Au vu des types d’indices récoltés, cette occupation pérenne pourrait être associée à une activité artisanale de type production de terre cuite, hypothèse à confirmer car les structures de production n’ont pas été mises au jour lors du diagnostic. D’autres occupations du même type doivent se développer le long de la rue du village qui doit être un ancien axe d’accès au village

    Nord-Pas-de-Calais, Samer, rue Charles de Gaulle : rapport de diagnostic

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    Cette intervention a permis de mettre en évidence des traces d’occupation humaine d’époque moderne voire contemporaine (XVIIIe s. jusqu’au XXe s.). Elle se caractérise par la présence des vestiges d’un long bâtiment axé nord sud dans la partie ouest du diagnostic. Des murs et des fondations, voire des tranchées de récupération de maçonneries ont été mis en évidence lors de l’intervention. Ce bâtiment apparaît clairement sur le cadastre de 1813 mais il pourrait avoir une fondation plus ancienne. Au contact de certaines maçonneries, des lambeaux de sols en place ont été découverts. Une canalisation a également été mise au jour à l’est du bâtiment et il est fort probable que ces aménagements aient marché ensemble à un certain moment. Dans le reste des tranchées, des creusements quadrangulaires de grande dimension prennent place. Leur fonction reste difficile à appréhender mais certaines hypothèses peuvent être avancées. Ces creusements ont pu permettre l’extraction du sous-sol argileux, fournissant ainsi la matière première à la production de poterie ou de terre cuite architecturale sur la commune comme l’atteste les découvertes de fours à briques du XVIIIe et XXe siècle. Par ailleurs, ces structures excavées pourraient avoir servi de vide sanitaire sous une construction en bois utilisée comme lieu de stockage de tèles, céramiques utilisées dans l’activité artisanale laitière. Cette hypothèse d’implantation de constructions en bois appelées « téliers » pourrait être corroborée par la quantité importante de matériel céramique livré dans les comblements de ces structures. L’étude céramique a mis en évidence le caractère très homogène du lot de matériel récolté avec une répétition importante des formes

    Hauts-de-France, Chéreng, Rue du cimetière, en bordure d'une importante occupation médiévale (IXe-XVe siècles) : rapport de diagnostic.

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    En plus d’un réseau de parcellaire d’époque contemporaine présent principalement en partie nord-est, le diagnostic a surtout permis la découverte d’un ensemble de structures médiévales situées en bordure sud de l’emprise, témoins d’une occupation à 3 reprises : au haut Moyen-Âge, au Moyen Âge classique et au bas Moyen Âge. L’attribution chronologique des vestiges est liée à la présence de céramiques, récoltée dans le remplissage d’une vingtaine de fosses. Ces fosses, 49 au total, constituent l’essentiel des vestiges qui composent ces occupations. De morphologie diverses, elles ne présentent apparemment aucune caractéristique particulière, elles semblent, en l’état des observations, destinées au rejet.Le plan des vestiges médiévaux ne laisse pas entrevoir d’organisation précise mais simplement une superposition de structures avec une forte densité de vestiges sur une surface limitée avec peut-être une migration entre le IX-Xe siècle et le XVe siècle du secteur choisi depuis le sud-est vers le sud-ouest. La limite d’extension des vestiges plus ou moins commune aux trois phases identifiées, sans être matériellement marqué mis à part peut-être par le biais des fossés dont la datation reste incertaine, interpelle. Le sentiment qui domine est celui d’une zone utilisée pour le rejet, à l’arrière d’une occupation visiblement importante probablement aujourd’hui en partie détruite par l’extension des habitations en direction du cœur du village et de l’église. Cette importance est mise en évidence par le mobilier céramique, notamment à partir de la phase XIIIe siècle où le répertoire se diversifie : à côté d’éléments dédiés à la cuisson comme c’était le cas pour la phase carolingienne, on voit apparaître des éléments de vaisselle de table traduisant une certaine aisance de l’occupation ; il en est de même pour la dernière phase identifiée au XVe s
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