38 research outputs found

    De Thomas More à Condorcet : une relève du discours utopique?

    Get PDF
    Cet article examine la relation complexe que Condorcet entretient avec l'idéal de perfectibilité hérité de la Philosophie des Lumières. L'Atlantide condorcétienne reprend et développe l'idéal utopique de T. More ; l'Europe est l'horizon de cette reprise critique de l'utopie, avec Condorcet l'espoir utopique s'accomplit dans une définition de l'Europe comme tâche éthique et politique. Le slogan actuel de la « fin des utopies »nous paraît incompatible avec la volonté de « construire l'Europe ».This article examines Condorcet's complex relationship with the ideal of perfectibility inherited from Enlightenment philosophy. Condorcet's Atlantis continues and develops More's Utopian ideal ; the horizon for this critical return to Utopia is Europe. In Condorcet the Utopian hope is fulfilled in a definition of Europe as an ethical and political task. The present slogan of the "end of Utopias" seems to us to be incompatible with the will to "build Europe"

    Jean-Pierre SCHANDELER, Les Interprétations de Condorcet. Symboles et concepts (1794-1894)

    Get PDF

    La Troisième République « lit » Fénelon

    No full text
    1. Un paradoxe et une hypothèse Nous partirons d’un paradoxe : pourquoi la IIIe République fut-elle à ce point intéressée par l’œuvre éducative de Fénelon ? Durant cette période, on ne compte plus les éditions de L’Éducation des filles, des Fables ou des Dialogues des Morts. Pourquoi cet engouement ? Et comment Fénelon est-il lu ? Nous défendrons volontiers la thèse suivante : la très laïque IIIe République édite et lit Fénelon pour l’intégrer dans le « roman p..

    Instituer le citoyen selon Condorcet

    No full text
    National audienc

    Pour l'instruction publique : Romme et Condorcet

    No full text
    Coutel Charles. Pour l'instruction publique : Romme et Condorcet. In: Annales historiques de la Révolution française, n°304, 1996. Gilbert Romme. Actes du colloque de Riom (19-20 mai 1995) pp. 327-344

    Péguy et la cathédrale

    No full text
    En 1930, le journal L’Illustration prit l’initiative de réunir en deux forts volumes une partie des numéros parus pendant la Grande Guerre. Cette publication fut envoyée à chaque parlementaire ; tout naturellement, mon grand-père, député du Nord, la reçut. On y mesure l’ampleur des destructions dès septembre 1914. Tout se passe comme si les bâtiments religieux furent particulièrement visés : la lecture de Péguy pourrait bien nous dire pourquoi. Pour beaucoup, les cathédrales étaient l’âme de ..

    La Troisième République lit Condorcet.

    No full text
    The Third Republic Reads Condorcet. The Illrd Republic stages a Condorcet legend. It also gives us the intellectual means and the printed material to criticize it. Indeed, as early as the 1880s, the education officials (F. Buisson) dare include in the syllabus of the teachers' training colleges the famous 1792 Rapport sur l'instruction publique . This text was reedited by C. Hippeau in 1881 and G. Compayré in 1883, this latter adding numerous comments. We will focus on this 1883 réédition to demonstrate the intellectual work that is being developed at that time : G. Compayré, a historian of education, positions the Illrd Republic in the perspective of the 1789 Revolution, but, in return, he does not hesitate to point at the « weak sides » of Condorcet's approach. The Illrd Republic does then not only demand from Condorcet to serve as a « collateral » for J. Ferry's action, but also tries through him to innovate and lay new foundations (thus it imposes compulsory schooling and provides a legal foundation to the idea of a non-denominational education). However can it not be argued that, in some respects, it thus « bypasses » Condorcet ?La IIIe République met en place une légende condorcétienne. Elle nous donne aussi les moyens intellectuels et éditoriaux pour la critiquer. En effet, dès les années 1880, les responsables officiels de l'instruction (F. Buisson) n'hésitent pas à inscrire dans les programmes des écoles normales le fameux Rapport sur l'instruction publique de 1792. Ce texte est réédité par C. Hippeau en 1881, G. Compayré en 1883, ce dernier le commentant abondamment. Nous nous attarderons à cette réédition de 1883 pour monter le travail intellectuel qui se déploie à cette époque : G. Compayré, historien de l'éducation, met la IIIe République dans la perspective de la Révolution de 1789 mais, en retour il n'hésite pas à juger les « points faibles » de l'œuvre de Condorcet. La IIIe République ne demande donc pas seulement à Condorcet de « cautionner » l'œuvre de J. Ferry mais, à partir de lui, cherche à innover et à refonder (ainsi elle impose l'obligation scolaire et fonde juridiquement l'idée de laïcité scolaire). Cependant sur certains points, ne passe-t-elle pas « à côté » de Condorcet ?De derde republiek leest Condorcet. De Hide republiek schept een legende rond Condorcet en biedt meteen de intellectuele en editoriale middelen om die te becritiseren. Van de jaren 1880 af aarzelen de officiële verantwoordelijken van het onderwijs (F. Buisson) niet op het programma van de normaalscholen het fameuze Rapport sur l'instruction publique van 1792 te plaatsen. De tekst wordt heruitgegeven door C. Hippeau in 1881, door G. Compayré in 1883 met uitvoerige commentaar. Het gaat hier over die laatste uitgave die toont welk intellectueel werk er terzake geleverd werd. G. Compayré, onderwijshistoricus, plaatst de Hide repu bliek in het perspectief van de revolutie van 1789, maar hij aarzelt niet de zwakheden in het werk van Condorcet te veroordelen. De Hide republiek wil niet alleen dat Condorcet het werk van J. Ferry legitimatie geeft maar put daar inspiratie uit voor innovaties (zo legt zij de schoolplicht op en schrijft in de wet het begrip van neutraliteit van de school). Op andere punten komt de dialoog met Condorcet niet van de grond.Coutel Charles. La Troisième République lit Condorcet.. In: Revue du Nord, tome 78, n°317, Octobre-décembre 1996. Les débuts de l'Ecole républicaine (1792-1802) pp. 967-974

    Savoir scolaire et élémentarité chez Condorcet

    No full text
    In this article, we introduce the role of elementary academic knowledge in Condorcet’s theory of state education. Elementary knowledge comes from both a scientific and a didactic transposition. This effort is requierd from the scientific as well as the academic communities, the most learned only are able to determine what is most simple to teach our future citizens. Elementary academic knowledge makes it possible to go beyond the following paradox : We must understand each other in order to claim that we don’t agree with each other. This paradox must be cleared up for epistemological reasons — so that sciences make progress — as well as political and juridical ones — to educate an enlightened public opinion so that they vote in full knowledge of their act. With Condorcet, elementary academic knowledge is the forerunner of a fraternity between the citizens of the Republic.Dans cet article nous présentons le rôle de l’élémentarité des savoirs scolaires dans la théorie de l’instruction publique chez Condorcet. Les savoirs élémentaires proviennent d’une double transposition scientifique et didactique. Cet effort est demandé à la communauté scientifique et académique, seuls les plus savants peuvent déterminer ce qui est le plus simple à enseigner aux futurs citoyens. L’élémentarité des savoirs scolaires permet de dépasser le paradoxe suivant : il faut se comprendre pour dire que l’on n’est pas d’accord. Ce paradoxe doit être levé pour des raisons épistémologiques (faire progresser les sciences) et des raisons politicojuridiques (former une opinion publique éclairée pour voter en connaissance de cause). Chez Condorcet, l’élémentarité des savoirs scolaires est le signe avant-coureur d’une fraternité entre les citoyens de la République.Coutel Charles. Savoir scolaire et élémentarité chez Condorcet. In: Spirale. Revue de recherches en éducation, n°15, 1995. Les savoirs scolaires (2) pp. 7-29
    corecore