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    Atlas des migrations en Méditerranée. De l'Antiquité à nos jours

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    Au travers de deux cents cartes, des illustrations, des extraits de sources historiques et des textes de synthèse rédigés par plus de soixante-dix spécialistes, historiens, géographes, anthropologues ou politologues, l’Atlas des migrations en Méditerranée de l’Antiquité à nos jours montre comment les migrations ont façonné les sociétés et les cultures méditerranéennes sur la longue durée. Il évoque les territoires et structures qui encadrent, contrôlent ou accompagnent les migrations (routes, frontières, ports, lieux d’accueil, cadres politiques et juridiques), les différents acteurs des mobilités (marchands, travailleurs, esclaves, hommes d’État, exilés et bannis, religieux, intellectuels, touristes ou artistes), avant de porter attention aux modalités de contact entre les migrants et les sociétés d’arrivée (invasions, colonisations, transferts, cosmopolitismes, xénophobie). Dans chacun des seize chapitres, les doubles pages thématiques, où se croisent les époques, laissent le choix d’une lecture continue ou fractionnée. L’ouvrage s’adresse à un lectorat curieux de mettre en perspective le phénomène migratoire qui, sous les feux de l’actualité, suscite des discours aux formules lapidaires et parfois outrancières

    Guerres et richesses d’une nation. Les Florentins à Pise au 14e siècle

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    Comment Florence la guelfe, cité industrieuse et commerciale, peut-elle résoudre son problème portuaire en bénéficiant des infrastructures et de la flotte de Pise la gibeline au XIVe siècle ? Dépassant le campanilisme historiographique, cet ouvrage interroge les relations, tour à tour houleuses et cordiales, entre deux villes ennemies sur le plan politique mais aux économies complémentaires. Ne se contentant pas d’une histoire centrée sur les marchands et les compagnies commerciales, ce livre examine le rôle crucial des institutions – en particulier de la nation et des tribunaux marchands – dans la régulation et le dynamisme de l’économie florentine. Les nations marchandes restent mal connues dans le cas florentin. Or, le cas de Pise révèle plusieurs originalités : la certification de la citoyenneté, une direction bicéphale, une loggia dans le palais-même du seigneur. De plus, la connaissance fine des finances de la nation, qui permet de reconstituer le trafic florentin, prouve que la sécurisation des échanges importe davantage que la réduction des coûts. Cette nation est ainsi le prolongement à l’étranger du tribunal de la Mercanzia florentine, amenée à gérer les conflits sur les douanes, les faillites, les représailles et à aplanir les conflits par la voie judiciaire

    I vagabondi nel basso Medioevo (Francia, Italia) : verso la criminalizzazione della mobilitĂ  illegitima

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    International audienceI vagabondi – con gli infideli – sono forse i più emarginati ed esclusi nel Medioevo, ai margini delle margine. Se la parola esiste in latino (vagabundus), il suo uso in italiano (vagabundo o vagabondo) mostra un cambiamento importante del suo significato nel Trecento : dapprima neutra, la parola assume poi un senso negativo, di condanna della vita errante dei più poveri. La frequenza del uso della parola è massima alla metà del Trecento e al tramonto del secolo, periodi di congiuntura sfaverole. Questa cronologia si potrebbe dunque fortemente collegare con l’evoluzione economica. Come individuato da B. Geremek, la condannazione dei vagabondi è strettamente legata al particolare e difficile contesto che succede alla Pesta Nera : in mancanza di forze di lavoro, il successo delle revendicazioni dei salariati per migliorare le loro condizioni spinge la reazione dei ceti agiati che vogliono condannare quei lavoratori e poveri che non lavorano abbastanza. Lo sgradimento dei vagabondi si accentua dunque quando la congiuntura è pessima (carestie, peste, disoccupazione, etc.), ma si deve anche contestualizzare nel deprezzamento del lavoro artigianale e della condizione di salariati dipendenti e, infine, nel rafforzamento delle disuguaglianze economiche e sociali.Nel campo giudiziario, questa situazione si traduce nella grande presenza dei poveri, emarginati e vagabondi nelle condanne per i piccoli delitti. Costretti a rubare per sopravivvere, i più poveri sono anche condannati per il loro stile di vita. La loro infamia di fatto si convertisce in infamia di diritto quando vengono condannati dalla giustizia. Il condanno del furto si fa più duro non solo perché minaccia le regole del commercio, ma sopratutto perché rappresenta una sfida verso la proprietà dei ceti più agiati. Nel campo politico, si deve collegare questa evoluzione con la costruzione dello Stato moderno, ossia degli Stati regionali o territoriali. La comparsa di nuovi tipi di cittadinanze collegato alla « patricializazione » dei ceti dirigenti abbassa di fatto la participazione dei cittadini e sopratutto introduce nuovi tipi di disuaguaglianze politiche e giuridiche. Il bisogno d’identificare meglio gli amici e nemici dei regimi communali o signorili, i controlli alle porte (libri di bollette), la riputazione e la fama difondata dagli abitanti e vicini, l’importanza della residenza fiscale sono alcuni degli istrumenti per controllare e distinguere tra i « buoni » (maestri spezializati) e i « cattivi » migranti (personne senza qualificazione e con pessimi comportamenti).Alla fine, l’evoluzione delle mentalità verso i migranti e lavoratori poveri si collega con l’evoluzione più generale degli attegiamenti e delle rappresentazioni nei confronti della povertà, studiata da M. Mollat e rivalutata ultimamente da G. Todeschini sul piano delle teorie medievali. L’assistenza ai migranti più poveri si accompagna da un oggettivo morale di disciplinarizazzione dei comportamenti, che fa della gente qualunque una maggioranza a rischio, per la quale i vagabondi sono uno dei modelli negativi

    Recension de D. LETT (dir.), Les statuts communaux vus de l’intérieur dans les sociétés méditerranéennes de l’Occident (XIIe-XVe siècle). Statuts, écritures et pratiques sociales – III, Paris, Éditions de la Sorbonne – Centro Europeo di Ricerche Medievali, 2019 ; 1 vol., 190 p. (Histoire ancienne et médiévale, 162)

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    compte-rendu d'ouvrage : 6.D. LETT (dir.), Les statuts communaux vus de l’intérieur dans les sociétés méditerranéennes de l’Occident (XIIe-XVe siècle). Statuts, écritures et pratiques sociales – III, Paris, Éditions de la Sorbonne – Centro Europeo di Ricerche Medievali, 2019 ; 1 vol., 190 p. (Histoire ancienne et médiévale, 162) ; ISBN : 979-10-351-0302-6, dans la revue Le Moyen Âge, 128, 2022/1, p. 259-260

    La stigmatisation des migrants à l’épreuve des faits

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    Dans les années 1380, le statut de d’étranger (forestieri) semble poser problème dans les relations entre Florence et Pise, ce qui nous invite à interroger la signification de l’extranéité pour les acteurs commerciaux.Les conditions du traité commercial bilatéral de 1369 (exemption de droits de douane, fondaco protégé par un magistrat pisan, etc.) permettent l’installation d’une puissante communauté de marchands florentins à Pise. Devant à l’origine augmenter le trafic du port et en faire indirectement bénéficier l’ensemble de la ville, une série d’incidents dans les années 1380 dévoile l’opposition de la population contre ces avantages.Faute d’archives conservées à Pise, l’examen des procès de la Mercanzia florentine, fédération des Arts impliqués dans le commerce extérieur, donne d’utiles renseignements. Le procès pour faillite de la compagnie d’Aiutamicristo de Pise installée à Florence (1390) permet dans ce contexte de déterminer si le statut de forestieri – central dans l’argumentation des parties – prévaut sur les normes du règlement des conflits commerciaux. Il apparaît que les Pisans sont suffisamment intégrés pour utiliser toutes les ressources juridiques disponibles tandis que les Florentins nient l’ampleur de leur intégration. Au final, si les débats se concentrent sur les statuts juridiques, les normes commerciales priment et les Pisans obtiennent gain de cause.In the 1380’s, the status of foreigners (forestieri) seems to have caused problems between Florence and Pisa, which leads us to investigate the meaning of foreign origin for commercial actors.The conditions of the 1369 bilateral commercial treaty (merchants non dutiable; fondaco protected by a Pisan magistrate, etc.) allowed a powerful community of Florentine merchants to settle in Pisa. That treaty’s purpose was to let the port traffic increase, for the whole of the city’s population to take benefit from it, but a series of incidents occurring in the 1380’s reveals the Pisans’ opposition against these advantages.For lack of archives preserved in Pisa, the study of the trials of the Florentine Mercanzia — a federation of the Arts involved in foreign trade — gives us useful information. In that context, the bankruptcy proceedings of the Pisan company Aiutamicristo, which was settled in Florence, make it possible to determine whether the status of forestieri — a legal concept that came up very often in the argumentation of the actors of the trial — prevails over the commercial rules for the settlement of commercial conflicts. It seems that the Pisans were well enough informed to use all available legal resources and means, whereas the Florentines denied the depth and quality of their integration in the city of Florence. The debates concentrated on the legal statuses, but in the end, the sentence of the court seems to have given greater weight to the commercial rules, and the Pisans won their case

    Recension de D. LETT (dir.), Statuts communaux et circulations documentaires dans les sociétés méditerranéennes de l’Occident (XIIe-XVe siècle). Statuts, écritures et pratiques sociales – II, Paris, Éditions de la Sorbonne – Centro Europeo di Ricerche Medievali, 2018 ; 1 vol., 262 p. (Histoire ancienne et médiévale, 154)

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    compte-rendu d'ouvrage : 5.D. LETT (dir.), Statuts communaux et circulations documentaires dans les sociétés méditerranéennes de l’Occident (XIIe-XVe siècle). Statuts, écritures et pratiques sociales – II, Paris, Éditions de la Sorbonne – Centro Europeo di Ricerche Medievali, 2018 ; 1 vol., 262 p. (Histoire ancienne et médiévale, 154) ; ISBN : 979-10-351-0062-9, dans la revue Le Moyen Âge, 128, 2022/1, p. 258-259

    The Pisan Economy (10th-15th Centuries): A Parabolic Trajectory?

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    International audienc

    Les Florentins, étrangers privilégiés ou alliés encombrants ? Heurs et malheurs des nations florentines (Europe, Méditerranée, XIIIe-XVe siècles)

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    International audienceAccording to an apocryphal but plausible anecdote, pope Boniface VIII would have described the Florentines as the fifth element of the world due to their presence in all known places. In this paper, I would like to consider their merchant nations as an institutional and material tool for welcoming and controlling the Florentines abroad. First, the typical welcoming structures of the merchants varied depending on the institutional advantages they granted: fondaci, religious confraternities and national churches were not present everywhere. Moreover, services provided by nations were also instruments of social control. Indeed, nations provided a diplomatic representation, which guaranteed the merchants economic and legal advantages. However, their power to define the members also included the possibility to expel them from the group; legal assistance was guaranteed only on the condition that conflicts were kept in the inside and out of the public sphere; collective representation seemed at times superficial and counterbalanced by the power of the wealthiest merchants. Finally, advantages obtained by Florentine merchants through negociation with local elites could become crippling for the whole society. When Florentine merchants were too powerful and/or in periods of economic crisis, urban population could become hostile or rebel against them.Selon une anecdote apocryphe mais plausible, Boniface VIII aurait qualifié les Florentins de cinquième élément du monde, en raison de leur présence dans tous les endroits connus. On examinera ici leurs nations marchandes, instrument institutionnel et matériel d’accueil et de contrôle des Florentins à l’étranger. Tout d’abord, les structures typiques d’accueil des marchands varient en fonction des avantages institutionnels obtenus : les fondaci, les confréries religieuses, les églises nationales ne sont pas présents partout. Ensuite, les services fournis par la nation servent aussi à contrôler les comportements. En effet, elle fournit une représentation diplomatique, qui garantit des avantages économiques et juridiques. Cependant, leur pouvoir de définir le groupe est accompagné de la possibilité d’exclure ; l’assistance juridique est garantie à condition de rester interne et de ne pas rendre publics les conflits ; la représentation collective semble parfois superficielle et est contrebalancée par la puissance des marchands les plus riches. Enfin, les avantages obtenus par les Florentins en négociant avec les élites locales peuvent devenir handicapants pour l’ensemble de la société. Dans les périodes de conjoncture difficile et/ou de prépondérance trop forte des Florentins, la population et les milieux économiques peuvent devenir hostiles ou se révolter

    1827-1934 : de « journées » en « manifs », les Français protestent dans la rue

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    La pratique contestataire des Français aux xixème et xxème siècles eut pour cadre la rue. La réutilisation de la barricade dans le combat pour la souveraineté populaire voit son efficacité limitée dès qu’on essaie d’en faire un instrument militaire. Puis, l’échec de la Commune et l’émergence de la République de l’ordre obligent à « inventer » la manifestation : si la répression policière est moins coûteuse en vies humaines et si les manifestants assurent leur propre service d’ordre, l’Etat peut la tolérer. La manifestation naît alors là où la révolte meurt : protestation collective et vote individuel deviennent deux alternatives
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