169 research outputs found

    Do homeowners stay unemployed longer ? A French micro-econometric study

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    The objective of this paper is to provide microeconomic evidence for the so called “Oswald's hypothesis”, which is whether homeownership results in negative outcomes in the labour market. In a first step, a multinomial logit model for the choice of tenure status is estimated. Estimated probabilities of being either homeowner, renter or housed free of charge are then used to explain the length of an individual unemployment spell. This flexible method of estimation accounts for both censoring and selection bias, without constraining the shape of the hazard rate of leaving unemployment. Results from a 3,965 individuals French data set suggest that homeownership has a positive effect on unemployment duration.duration model; job search; mobility; residential status; selectivity bias

    Stabilité dans l'emploi et statut résidentiel

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    Cette étude évalue à partir des données françaises du Panel Européen des Ménages (1994-2001) l'influence de la propriété immobilière sur la stabilité professionnelle des individus et sur les types d'issues associées en cas de fin d'emploi. Dans le prolongement d'une littérature récente sur les effets du statut résidentiel quant aux trajectoires individuelles sur le marché du travail, on examine si les propriétaires sont caractérisés par un risque de chômage plus élevé que les locataires. Parallèlement, on s'interroge également sur les effets du statut résidentiel au niveau de la mobilité professionnelle, au sens des transitions d'emploi à emploi. Après une revue de la littérature, une présentation générale des données permet un premier examen des liens entre statut résidentiel, mobilité professionnelle et mobilité résidentielle. Une modélisation économétrique des durées d'emploi est ensuite proposée et appliquée à un échantillon d'épisodes d'emploi issu du Panel Européen des Ménages. On apporte ainsi un éclairage sur des questions jusqu'à présent ignorées dans le cas français. Un impact positif du statut de propriétaire sur la durée d'emploi se dégage, en particulier si des contraintes financières liées au logement pèsent sur les individus, ou si un changement d'emploi doit impliquer une mobilité résidentielle. D'autre part, le statut de propriétaire exerce un impact significatif sur la réduction du risque de chômage, que l'on tienne compte ou non du type de contrat de travail.durée d'emploi; transitions professionnelles; risque de chômage; statut résidentiel

    Homeownership and job-match quality in France

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    Our empirical study stems from previous research on the inter-relations between residential status and microeconomic labour market outcomes. It focuses on employees and assesses the a priori ambiguous effect of homeownership on job-match quality. We use the French data set of the 1995-2001 European Community Household Panel to build a subjective measure of job downgrading. We estimate a recursive trivariate probit with partial observability that simultaneously models the residential status choice, its impact on the probability of being downgraded, and the selection into employment. The comparison with simpler models indicates that taking into account the selection into employment and controlling unobservable individual heterogeneity are of prime necessity to obtain robust conclusions

    Le Statut Résidentiel Affecte-t-il la Durée de Chômage ? Estimation microéconométrique de l'hypothèse d'Oswald sur données françaises

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    Working Paper du GATE 2003-02The objective of this paper is to provide microeconomic evidence for “Oswald's hypothesis”, which is whether homeownership results in negative outcomes in the labour market. In a first step, a probit model for the choice of tenure status is estimated. The estimated probability of being a homeowner is then used to explain the length of an individual unemployment spell. This flexible method of estimation accounts for both censoring and selection bias, without constraining the shape of the hazard rate of leaving unemployment. Results from a 3,965 individuals French data set based on “TDE-MLT” survey suggest that home-ownership has a positive effect on unemployment duration, that is Oswald's hypothesis is not invalidated.Tant en Europe qu'aux Etats – Unis, l'observation récente d'une corrélation positive entre le taux de chômage et la part des propriétaires a récemment conduit à envisager les différences de structure relatives au statut résidentiel comme l'une des causes des différences internationales ou interrégionales de taux de chômage (Oswald (1996, 1997, 1998), Nickell et Layard (1999)). Bien que basée sur un fait stylisé macro-économique, l'hypothèse d'une relation fonctionnelle positive du taux de propriétaires vers le taux de chômage, désormais qualifiée « hypothèse d'Oswald », est essentiellement argumentée sur des fondements micro-économiques. Les contraintes de mobilité supportées par les propriétaires réduisent l'efficacité de la recherche d'emploi des individus ayant opté pour ce statut et, ceteris paribus, l'augmentation du nombre de propriétaires tend à réduire les appariements entre chercheurs et vacances d'emploi, entraînant une hausse du taux de chômage. Si des contributions récentes à ce débat ont cherché à tester l'hypothèse d'Oswald sur des données individuelles (Van Leuvensteijn et Koning [2000], Green et Hendershott [2001a, 2001b], Coulson et Fisher [2002]), elles fournissent à ce jour des conclusions dont le caractère très contradictoire n'est pas insensible aux limites des spécifications économétriques retenues. Cet article propose une estimation économétrique de l'influence du statut de propriétaire sur la durée du chômage sur des données micro-économiques françaises. Dans une première étape, l'endogénéité du choix du statut résidentiel est traitée par l'estimation d'un modèle probit. Les résultats révèlent l'influence des attributs individuels, des caractéristiques spatiales et du coût du logement. La probabilité estimée d'être propriétaire est utilisée dans une deuxième étape comme facteur explicatif de la durée d'un épisode individuel de chômage. La méthode d'estimation économétrique retenue inspirée d'Heckman et Robb (1985), est suffisamment flexible pour corriger les biais de censure et de sélection sans imposer de contrainte particulière sur le taux de hasard. Sur un échantillon de 3 965 individus issus de la base de données « TDE-MLT », les résultats obtenus dans le cas français n'invalident pas l'hypothèse d'Oswald et suggèrent que la propriété immobilière exerce un effet positif sur la durée de chômage

    Do homeowners stay unemployed longer ? A French micro-econometric study

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    Working Paper du GATE 2003-07The objective of this paper is to provide microeconomic evidence for the so called “Oswald's hypothesis”, which is whether homeownership results in negative outcomes in the labour market. In a first step, a multinomial logit model for the choice of tenure status is estimated. Estimated probabilities of being either homeowner, renter or housed free of charge are then used to explain the length of an individual unemployment spell. This flexible method of estimation accounts for both censoring and selection bias, without constraining the shape of the hazard rate of leaving unemployment. Results from a 3,965 individuals French data set suggest that homeownership has a positive effect on unemployment duration.L'objectif de cet article est une évaluation micro-économétrique de l'hypothèse d'Oswald selon laquelle la propriété immobilière produit des effets négatifs sur le marché du travail. On estime dans une première étape le choix du statut résidentiel par un modèle logistique multinomial. Les probabilités ainsi estimées d'être propriétaire, locataire ou logé à titre gratuit sont utilisées dans une seconde étape pour expliquer la durée des épisodes individuels de chômage. Cette méthode d'estimation flexible permet de tenir compte du biais de sélection et de la censure des observations de durée sans contraindre l'allure du taux de sortie du chômage. Les résultats obtenus sur un échantillon de 3 965 individus suggèrent que la propriété immobilière exerce un effet positif sur la durée de chômage

    Propriété immobilière et déqualification dans l'emploi

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    L'étude empirique proposée ici s'inscrit dans la lignée des travaux portant sur les effets des choix résidentiels sur les résultats individuels sur le marché du travail. Elle se concentre sur la population en emploi et cherche à connaître l'influence du statut résidentiel sur la déqualification dans l'emploi qui est a priori ambiguë. Nous utilisons la partie française du Panel Européen des Ménages 1995-2001 pour construire à la fois une mesure statistique de déclassement salarial et une mesure subjective. La spécification économétrique retenue, pour analyser l'impact du statut résidentiel sur la déqualification dans l'emploi et savoir s'il varie selon la mesure considérée, est un probit bivarié récursif qui modélise simultanément la probabilité d'être propriétaire et la probabilité d'être déclassé. Les résultats obtenus montrent que les propriétaires seraient ainsi, toutes choses étant égales par ailleurs, davantage déclassés à la fois en termes de salaires et de postes occupés que les locataires. En conséquence, la propriété immobilière serait un frein au bon positionnement des salariés sur le marché du travail français.job matching ; overeducation ; residential status ; wage downgrading

    Propriété immobilière et déqualification dans l'emploi

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    L'étude empirique proposée ici s'inscrit dans la lignée des travaux portant sur les effets des choix résidentiels sur les résultats individuels sur le marché du travail. Elle se concentre sur la population en emploi et cherche à connaître l'influence du statut résidentiel sur la déqualification dans l'emploi qui est a priori ambiguë. D'une part, la propriété immobilière peut restreindre le bassin d'emplois envisageables, ce qui joue positivement sur le déclassement ; d'autre part, les propriétaires peuvent faire jouer des réseaux sociaux plus importants et faire valoir une plus grande stabilité professionnelle auprès de leurs employeurs, ce qui devrait réduire leur déqualification. Nous utilisons la partie française du Panel Européen des Ménages 1995-2001 pour construire à la fois une mesure statistique de déclassement salarial et une mesure subjective. Nous estimons un probit bivarié récursif qui modélise simultanément la probabilité d'être propriétaire et la probabilité d'être déclassé. Les résultats obtenus montrent que les propriétaires seraient ainsi, toutes choses étant égales par ailleurs, davantage déclassés à la fois en termes de salaires et de postes occupés que les locataires. En conséquence, la propriété immobilière serait un frein au bon positionnement des salariés sur le marché du travail français.statut résidentiel; déclassement salarial; déqualification; appariement

    Le statut résidentiel affecte-t-il la durée de chômage ? Une estimation micro-économétrique sur données françaises

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    National audienceDes études sur données agrégées ont mis en évidence une corrélation positive entre le taux de propriétaires et le taux de chômage en Europe et aux Etats-Unis. Ce fait stylisé a donné lieu à de nombreux travaux sur données individuelles américaines, danoises ou anglaises, qui ont conduit à des résultats contradictoires. L'étude économétrique proposée dans cet article s'inscrit dans cette réflexion. L'influence de la propriété immobilière sur la durée des épisodes individuels de chômage est estimée à partir d'un échantillon français issu de l'enquête TDE-MLT, en tenant compte des questions de censure et d'auto sélection. Nos résultats indiquent un effet significatif positif de la propriété immobilière sur la durée de chômage

    Homeownership and job-match quality in France

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    Our empirical study stems from previous research on the inter-relations between residential status and microeconomic labour market outcomes. It focuses on employees and assesses the a priori ambiguous effect of homeownership on job-match quality. We use the French data set of the 1995-2001 European Community Household Panel to build a subjective measure of job downgrading. We estimate a recursive trivariate probit with partial observability that simultaneously models the residential status choice, its impact on the probability of being downgraded, and the selection into employment. The comparison with simpler models indicates that taking into account the selection into employment and controlling unobservable individual heterogeneity are of prime necessity to obtain robust conclusions.residential status; job downgrading; overeducation; job matching

    Le statut résidentiel affecte-t-il la durée de chômage ? Une estimation micro-économétrique sur données françaises

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    Des études sur données agrégées ont mis en évidence une corrélation positive entre le taux de propriétaires et le taux de chômage en Europe et aux Etats-Unis. Ce fait stylisé a donné lieu à de nombreux travaux sur données individuelles américaines, danoises ou anglaises, qui ont conduit à des résultats contradictoires. L'étude économétrique proposée dans cet article s'inscrit dans cette réflexion. L'influence de la propriété immobilière sur la durée des épisodes individuels de chômage est estimée à partir d'un échantillon français issu de l'enquête TDE-MLT, en tenant compte des questions de censure et d'auto sélection. Nos résultats indiquent un effet significatif positif de la propriété immobilière sur la durée de chômage.biais de sélection ; durée de chômage ; mobilité ; recherche d'emploi ; statut résidentiel
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