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    Indications géographiques en Afrique de l'Ouest et du Centre : raisonner la diversité

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    International audienceL'indication géographique, ou IG, est une forme de labellisation qui n'a pas encore été utilisée en Afrique de l'Ouest et du Centre, bien que les dispositions juridiques existent depuis 1999. Alors que se met en place un projet régional dans ce domaine, cette communication met en évidence une diversité de situations à partir des cas de deux produits proposés comme pilotes : le miel d'Oku (Cameroun) et le beurre de karité de la Sissili (Burkina Faso). Les attributs de qualité spécifique du miel d'Oku sont étroitement dépendants du territoire où il est récolté, une forêt tropicale d'altitude, haut lieu de biodiversité. Cette qualité est reconnue par le marché national qui accorde à ce miel un prix supérieur. La réputation du beurre de karité de la Sissili, qui correspond à des attributs de qualité spécifiques, est au contraire liée à des savoir-faire locaux. Le marché ne la rémunère pas à un prix supérieur. L'indication géographique n'a pas le même sens dans chaque situation. Pour le miel d'Oku, elle peut contribuer à élargir les débouchés et structurer la filière. Pour le beurre de Karité, la démarche ne peut être que subordonnée à une analyse de la filière et une réflexion stratégique sur son avenir. Dans tous les cas, l'élaboration du cahier des charges peut jouer un rôle essentiel dans le pilotage des filières et l'équilibre entre les acteurs. Il reste que les démarches en cours sont portées par les Etats, alors même que le contrôle des IG par les producteurs est un gage de leur succès

    Rapport de mission au Vénézuela. 24 novembre au 8 décembre 1990

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    L'engagement du DSA de 1985 à 1990 sur financement du MAE a pleinement porté ses fruits - Le FONAIAP a mis en place de trés fortes équipes sur des projets de R.D. sur l'élevage bovin d'aptitude mixte et a engagé une programmation sur d'autres types de systèmes de production. La pause dans notre collaboration, faisant suite au départ de Philippe BONNAL, nous permet de reconsidérer nos activités au Vénézuela et dans les pays du pacte andin. De nombreuses raisons plaident pour poursuivre notre coopération dans un contexte nouveau et pour mettre en oeuvre de nouvelles activités : Avec le FONAIAP : - Les zonages bio-socio-économiques et agro-écologiques ont été réalisés sur l'ensemble du territoire au nord de l'Orénoque - Un réseau national de fermes de références est en cours de constitution dans des milieux écologiques très divers, et il bénéficie de l'appui d'une recherche thématique forte et structurée. - La diffusion de l'innovation technique devient un thème majeur pour le FONAIAP. Des partenaires du développement doivent être identifiés et des méthodes de vulgarisation mises au point. Avec le PROCIANDINO: - Le projet Prociandino est l'occasion de confronter nos méthodes avec celle des pays du pacte andin. - Il constituera un observatoire où de nombreux systèmes d'élevage d'aptitude mixte pourront être comparés. Avec la UIAM : - La U.I.A.M. peut constituer "une tête de pont" en Amérique Latine pour la diffusion et la valorisation de nos travaux R. D. - Il existe une demande trés forte de formation pour un public vénézuelien et les organismes nationaux engagés dans le PROCIANDINO. Plusieurs axes de coopération peuvent être dégagés pour lesquels une demande a été formulée: 1. module de formation FONAIAP-DSA sur le suivi d'un réseau de fermes de références d'élevage bovin à aptitude mixte sera formalisé. Il donnera lieu à la rédaction d'un manuel. De nombreuses sessions de formation seront réalisées au sein de la U.I.A.M. 2. L'étude comparée des systèmes d'élevage, d'abord au Venezuela, puis sur l'ensemble des pays du Pacte Andin permettrait au DSA d'affirmer son expertise. 3. Les méthodes de "transferts de technologie" peuvent être mises au point à partir de références techniques éprouvées. Il s'agit de la constitution d'une véritable filière de création et de diffusion de l'innovation technique. 4. La mise en place d'un réseau national de fermes de références, les méthodes de suivi et l'exploitation des résultats constituent encore un enjeu majeur. Les axes 1 et 4 qui constituent la prolongation naturelle des activités passées pourront être pousuivies dans un premier temps par l'intermédiaire de missions répétées de Philippe BONNAL. Cependant, les axes 2 et 3 nécessitent un investissement plus important du DSA, bien au delà d'une simple "veille technologique"
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