12 research outputs found
Étude qualitative sur l’expérience des résidents canadiens du modèle d’éducation médicale fondée sur les compétences
Background: Competency-based medical education (CBME) is an outcomes-based curricular paradigm focused on ensuring that graduates are competent to meet the needs of patients. Although resident engagement is key to CBME’s success, few studies have explored how trainees have experienced CBME implementation. We explored the experiences of residents in Canadian training programs that had implemented CBME.
Methods: We conducted semi-structured interviews with 16 residents in seven Canadian postgraduate training programs, exploring their experiences with CBME. Participants were equally divided between family medicine and specialty programs. Themes were identified using principles of constructivist grounded theory.
Results: Residents were receptive to the goals of CBME, but in practice, described several drawbacks primarily related to assessment and feedback. For many residents, the significant administrative burden and focus on assessment led to performance anxiety. At times, residents felt that assessments lacked meaning as supervisors focused on “checking-boxes” or provided overly broad, non-specific comments. Furthermore, they commonly expressed frustration with the perceived subjectivity and inconsistency of judgments on assessments, especially if assessments were used to delay progression to greater independence, contributing to attempts to "game the system". Faculty engagement and support improved resident experiences with CBME.
Conclusion: Although residents value the potential for CBME to improve the quality of education, assessment and feedback, the current operationalization of CBME may not be consistently achieving these objectives. The authors suggest several initiatives to improve how residents experience assessment and feedback processes in CBME.Contexte : L’éducation médicale fondée sur les compétences (EMFC) est un paradigme dans lequel le programme de formation est axé sur les résultats et vise à garantir que les diplômés aient les compétences nécessaires pour répondre aux besoins des patients. Bien que l’engagement des résidents soit la clé du succès de l’EMFC, peu d’études ont exploré comment ils vivent son introduction. Nous nous sommes penchés sur l’expérience des résidents dans les programmes de formation canadiens qui ont mis en œuvre l’EMFC.
Méthodes : Nous avons mené des entrevues semi-structurées avec 16 résidents de sept programmes de formation postdoctorale canadiens, afin de sonder leur expérience de l’EMFC. Les participants étaient répartis de façon égale entre la médecine familiale et les programmes de spécialité. Les thèmes ont été dégagés en appliquant les principes de la théorie enracinée constructiviste.
Résultats : Bien que réceptifs aux objectifs de l’EMFC, les résidents décrivent des inconvénients de sa mise en pratique, notamment sur le plan de l’évaluation et de la rétroaction. Pour beaucoup d’entre eux, la focalisation sur l’évaluation et le fardeau administratif qui y est lié ont été une source d’anxiété de performance. Les résidents ont l’impression que les évaluations manquent parfois de pertinence, car les superviseurs, se sentant contraints de « cocher des cases », font des commentaires trop généraux et peu ciblés. De plus, un sentiment de frustration a été fréquemment exprimé face à la subjectivité et l’incohérence perçues des jugements dans les évaluations, surtout lorsque ces dernières sont utilisées pour retarder le cheminement vers une plus grande indépendance, constituant ainsi une tentative de « déjouer le système ». L’implication et le soutien du corps professoral ont aidé à bonifier l’expérience des résidents.
Conclusion : Bien que les résidents apprécient le potentiel de l’EMFC pour rehausser la qualité de l’éducation, de l’évaluation et de la rétroaction, son opérationnalisation actuelle ne permet pas d’atteindre ces objectifs de façon systématique. Les auteurs proposent quelques initiatives pour améliorer la façon dont les résidents vivent les processus d’évaluation et de rétroaction dans le cadre de l’EMFC
Chronic Fluoxetine Treatment Suppresses Plasticity (Long-Term Potentiation) in the Mature Rodent Primary Auditory Cortex In Vivo
Several recent studies have provided evidence that chronic treatment with the selective serotonin reuptake inhibitor (SSRI) fluoxetine can facilitate synaptic plasticity (e.g., ocular dominance shifts) in the adult central nervous system. Here, we assessed whether fluoxetine enhances long-term potentiation (LTP) in the thalamocortical auditory system of mature rats, a developmentally regulated form of plasticity that shows a characteristic decline during postnatal life. Adult rats were chronically treated with fluoxetine (administered in the drinking water, 0.2 mg/mL, four weeks of treatment). Electrophysiological assessments were conducted using an anesthetized (urethane) in vivo preparation, with LTP of field potentials in the primary auditory cortex (A1) induced by theta-burst stimulation of the medial geniculate nucleus. We find that, compared to water-treated control animals, fluoxetine-treated rats did not express higher levels of LTP and, in fact, exhibited reduced levels of potentiation at presumed intracortical A1 synapses. Bioactivity of fluoxetine was confirmed by a reduction of weight gain and fluid intake during the four-week treatment period. We conclude that chronic fluoxetine treatment fails to enhance LTP in the mature rodent thalamocortical auditory system, results that bring into question the notion that SSRIs act as general facilitators of synaptic plasticity in the mammalian forebrain
« Obtenir la décision du patient sur la réanimation » : la perception des résidents quant à la discussion sur les objectifs de soins avant et après une formation en ligne
Background: Residents frequently lead goals of care (GoC) conversations with patients and families to explore patient values and preferences and to establish patient-centered care plans. However, previous work has shown that the hidden curriculum may promote physician-driven agendas and poor communication in these discussions. We previously developed an online learning (e-learning) module that teaches a patient-centered approach to GoC conversations. We sought to explore residents’ experiences and how the module might counteract the impact of the hidden curriculum on residents’ perceptions and approaches to GoC conversations.
Methods: Eleven first-year internal medicine residents from the University of Toronto underwent semi-structured interviews before and after completing the module. Themes were identified using principles of constructivist grounded theory.Â
Results: Prior to module completion, residents described institutional and hierarchical pressures to “get the DNR” (Do-Not-Resuscitate), leading to physician-centered GoC conversations focused on code status, documentation, and efficiency. Tensions between formal and hidden curricula led to emotional dissonance and distress. However, after module completion, residents described new patient-centered conceptualizations and approaches to GoC conversations, feeling empowered to challenge physician-driven agendas. This shift was driven by greater alignment of the new approach with their internalized ethical values, greater tolerance of uncertainty and complexity in GoC decisions, and improved clinical encounters in practice.
Conclusion: An e-learning module focused on teaching an evidence-based, patient-centered approach to GoC conversations appeared to promote a shift in residents’ perspectives and approaches that may indirectly mitigate the influence of the hidden curriculum, with the potential to improve quality of communication and care.Contexte : Les résidents sont souvent amenés à discuter des objectifs de soins (ODS) avec les patients et leurs familles afin d’explorer les valeurs et les préférences des patients et d’élaborer des plans de traitement centrés sur le patient. Cependant, certaines études montrent que le curriculum caché peut favoriser la mauvaise communication et l’orientation de la discussion selon les priorités du médecin. Nous avions déjà conçu un module d’apprentissage en ligne visant à enseigner une approche centrée sur le patient lors des discussions sur les ODS. Ici, nous explorons l’expérience des résidents et la façon dont ce module pourrait contrecarrer l’impact du curriculum caché sur leurs perceptions et leurs approches dans le cadre de ces discussions.
Méthodes : Onze résidents de première année en médecine interne de l’Université de Toronto ont participé à des entretiens semi-structurés avant et après avoir suivi le module. Les thèmes ont été définis en appliquant les principes de la théorie ancrée constructiviste.
Résultats : Avant de suivre le module, les résidents ont évoqué les pressions institutionnelles et hiérarchiques qu’ils subissent pour obtenir une décision de la part du patient quant à la non-réanimation, les obligeant à diriger la discussion sur les ODS et à l’axer sur la définition du statut de code, la documentation et l’efficacité. Les contradictions entre le programme officiel et le curriculum caché entraînaient chez eux une dissonance et une détresse émotionnelles. En revanche, après avoir terminé la formation, les résidents ont décrit de nouvelles conceptualisations et approches de la discussion sur les ODS, plutôt centrées sur le patient, grâce auxquelles ils se sentent habilités à contester le dictat du médecin quant aux sujets à aborder dans la discussion. Ce changement s’explique par un meilleur alignement de la nouvelle approche sur les valeurs éthiques qu’ils ont intériorisées, une plus grande tolérance à l’incertitude et à la complexité des décisions concernant les ODS et une amélioration des rencontres cliniques dans la pratique.
Conclusion : Un module d’apprentissage en ligne axé sur l’enseignement d’une approche fondée sur les données probantes et centrée sur le patient pour les discussions sur les ODS semble favoriser un changement de perspective et d’approche chez les résidents, qui aurait pour effet d’atténuer indirectement l’influence du curriculum caché et d’améliorer la qualité de la communication et des soins
Chronic Fluoxetine Treatment Suppresses Plasticity (Long-Term Potentiation) in the Mature Rodent Primary Auditory Cortex In Vivo
Several recent studies have provided evidence that chronic treatment with the selective serotonin reuptake inhibitor (SSRI) fluoxetine can facilitate synaptic plasticity (e.g., ocular dominance shifts) in the adult central nervous system. Here, we assessed whether fluoxetine enhances long-term potentiation (LTP) in the thalamocortical auditory system of mature rats, a developmentally regulated form of plasticity that shows a characteristic decline during postnatal life. Adult rats were chronically treated with fluoxetine (administered in the drinking water, 0.2 mg/mL, four weeks of treatment). Electrophysiological assessments were conducted using an anesthetized (urethane) in vivo preparation, with LTP of field potentials in the primary auditory cortex (A1) induced by theta-burst stimulation of the medial geniculate nucleus. We find that, compared to water-treated control animals, fluoxetine-treated rats did not express higher levels of LTP and, in fact, exhibited reduced levels of potentiation at presumed intracortical A1 synapses. Bioactivity of fluoxetine was confirmed by a reduction of weight gain and fluid intake during the four-week treatment period. We conclude that chronic fluoxetine treatment fails to enhance LTP in the mature rodent thalamocortical auditory system, results that bring into question the notion that SSRIs act as general facilitators of synaptic plasticity in the mammalian forebrain
“Get the DNR”: Residents’ perceptions of goals of care conversations before and after an e-learning module
Background: Residents frequently lead goals of care (GoC) conversations with patients and families to explore patient values and preferences and to establish patient-centered care plans. However, previous work has shown that the hidden curriculum may promote physician-driven agendas and poor communication in these discussions. We previously developed an online learning (e-learning) module that teaches a patient-centered approach to GoC conversations. We sought to explore residents’ experiences and how the module might counteract the impact of the hidden curriculum on residents’ perceptions and approaches to GoC conversations.Methods: Eleven first-year internal medicine residents from the University of Toronto underwent semi-structured interviews before and after completing the module. Themes were identified using principles of constructivist grounded theory. Results: Prior to module completion, residents described institutional and hierarchical pressures to “get the DNR” (Do-Not-Resuscitate), leading to physician-centered GoC conversations focused on code status, documentation, and efficiency. Tensions between formal and hidden curricula led to emotional dissonance and distress. However, after module completion, residents described new patient-centered conceptualizations and approaches to GoC conversations, feeling empowered to challenge physician-driven agendas. This shift was driven by greater alignment of the new approach with their internalized ethical values, greater tolerance of uncertainty and complexity in GoC decisions, and improved clinical encounters in practice.Conclusion: An e-learning module focused on teaching an evidence-based, patient-centered approach to GoC conversations appeared to promote a shift in residents’ perspectives and approaches that may indirectly mitigate the influence of the hidden curriculum, with the potential to improve quality of communication and care.Contexte : Les résidents sont souvent amenés à discuter des objectifs de soins (ODS) avec les patients et leurs familles afin d’explorer les valeurs et les préférences des patients et d’élaborer des plans de traitement centrés sur le patient. Cependant, certaines études montrent que le curriculum caché peut favoriser la mauvaise communication et l’orientation de la discussion selon les priorités du médecin. Nous avions déjà conçu un module d’apprentissage en ligne visant à enseigner une approche centrée sur le patient lors des discussions sur les ODS. Ici, nous explorons l’expérience des résidents et la façon dont ce module pourrait contrecarrer l’impact du curriculum caché sur leurs perceptions et leurs approches dans le cadre de ces discussions.Méthodes : Onze résidents de première année en médecine interne de l’Université de Toronto ont participé à des entretiens semi-structurés avant et après avoir suivi le module. Les thèmes ont été définis en appliquant les principes de la théorie ancrée constructiviste.Résultats : Avant de suivre le module, les résidents ont évoqué les pressions institutionnelles et hiérarchiques qu’ils subissent pour obtenir une décision de la part du patient quant à la non-réanimation, les obligeant à diriger la discussion sur les ODS et à l’axer sur la définition du statut de code, la documentation et l’efficacité. Les contradictions entre le programme officiel et le curriculum caché entraînaient chez eux une dissonance et une détresse émotionnelles. En revanche, après avoir terminé la formation, les résidents ont décrit de nouvelles conceptualisations et approches de la discussion sur les ODS, plutôt centrées sur le patient, grâce auxquelles ils se sentent habilités à contester le dictat du médecin quant aux sujets à aborder dans la discussion. Ce changement s’explique par un meilleur alignement de la nouvelle approche sur les valeurs éthiques qu’ils ont intériorisées, une plus grande tolérance à l’incertitude et à la complexité des décisions concernant les ODS et une amélioration des rencontres cliniques dans la pratique.Conclusion : Un module d’apprentissage en ligne axé sur l’enseignement d’une approche fondée sur les données probantes et centrée sur le patient pour les discussions sur les ODS semble favoriser un changement de perspective et d’approche chez les résidents, qui aurait pour effet d’atténuer indirectement l’influence du curriculum caché et d’améliorer la qualité de la communication et des soins
A qualitative study of Canadian resident experiences with Competency-Based Medical Education
Background: Competency-based medical education (CBME) is an outcomes-based curricular paradigm focused on ensuring that graduates are competent to meet the needs of patients. Although resident engagement is key to CBME’s success, few studies have explored how trainees have experienced CBME implementation. We explored the experiences of residents in Canadian training programs that had implemented CBME.Methods: We conducted semi-structured interviews with 16 residents in seven Canadian postgraduate training programs, exploring their experiences with CBME. Participants were equally divided between family medicine and specialty programs. Themes were identified using principles of constructivist grounded theory.Results: Residents were receptive to the goals of CBME, but in practice, described several drawbacks primarily related to assessment and feedback. For many residents, the significant administrative burden and focus on assessment led to performance anxiety. At times, residents felt that assessments lacked meaning as supervisors focused on “checking-boxes” or provided overly broad, non-specific comments. Furthermore, they commonly expressed frustration with the perceived subjectivity and inconsistency of judgments on assessments, especially if assessments were used to delay progression to greater independence, contributing to attempts to "game the system". Faculty engagement and support improved resident experiences with CBME.Conclusion: Although residents value the potential for CBME to improve the quality of education, assessment and feedback, the current operationalization of CBME may not be consistently achieving these objectives. The authors suggest several initiatives to improve how residents experience assessment and feedback processes in CBME.Contexte : La formation médicale axée sur les compétences (FMFC) est un paradigme d’apprentissage axé sur les résultats et visant à garantir que les diplômés aient les compétences nécessaires pour répondre aux besoins des patients. Bien que l’engagement des résidents soit la clé du succès de la FMFC, peu d’études ont exploré comment ils vivent son introduction. Nous nous sommes penchés sur l’expérience des résidents dans les programmes de formation canadiens qui ont mis en œuvre la FMFC.Méthodes : Nous avons mené des entrevues semi-structurées avec 16 résidents de sept programmes de formation postdoctorale canadiens, afin de sonder leur expérience de la FMFC. Les participants provenaient de façon égale de la médecine familiale et de programmes de spécialité. Les thèmes ont été dégagés en appliquant les principes de la théorie enracinée constructiviste.Résultats : Bien que réceptifs aux objectifs de la FMFC, les résidents décrivent des inconvénients de sa mise en pratique, notamment sur le plan de l’évaluation et de la rétroaction. Pour beaucoup d’entre eux, la focalisation sur l’évaluation et le fardeau administratif qui y est lié ont été une source d’anxiété de performance. Les résidents ont l’impression que les évaluations manquent parfois de pertinence, car les superviseurs, se sentant contraints de « cocher des cases », font des commentaires trop généraux et peu ciblés. De plus, un sentiment de frustration a été fréquemment exprimé face à la subjectivité et à l’incohérence perçues des jugements dans les évaluations, surtout lorsque ces dernières sont utilisées pour retarder le cheminement vers une plus grande indépendance, ce qui contribue à des tentatives de « déjouer le système ». L’implication et le soutien du corps professoral ont aidé à bonifier l’expérience des résidents.Conclusion : Bien que les résidents apprécient le potentiel de la FMFC pour rehausser la qualité de la formation, de l’évaluation et de la rétroaction, son opérationnalisation actuelle ne permet pas d’atteindre ces objectifs de façon systématique. Les auteurs proposent quelques initiatives pour améliorer la façon dont les résidents vivent les processus d’évaluation et de rétroaction dans le cadre de la FMFC