17 research outputs found

    Zooarchaeological approach of towns and counties in the northern west, between the Seine and the Somme, during the roman times

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    Dans l'Antiquité, la Somme et la Seine étaient utilisées comme frontières naturelles, elles délimitaient les zones d'influence de plusieurs peuples indigènes (les Calètes, les Véliocasses, les Bellovaques et les Ambiens pour les plus connus, ainsi que quelques autres, moins documentés, comme les Catuslugi, repérés au "Bois l'Abbé" en forêt d'Eu). Sous la domination romaine, le secteur servit également de démarcation entre les provinces de Belgique et Lyonnaise. Aujourd'hui, dans cet espace, des campagnes de fouilles programmées d'envergure ont mis au jour plusieurs centres urbains de tailles variables, dont le développement semble débuter très peu de temps après la conquête romaine. Quatre d'entre eux sont au cœur de cette recherche doctorale : Vieil Évreux, Ribemont-sur-Ancre, Vendeuil-Caply et Eu ; plusieurs centaines de milliers d'ossements animaux ont été exhumés sur ces sites. Inscrite dans plusieurs programmes de recherches interdisciplinaires menés par les différents centres archéologiques concernés, l'analyse archéozoologique offre un aperçu de ce que furent l'alimentation carnée des habitants et l'environnement de cette région. Elle vient également documenter les pratiques agro-pastorales, cynégétiques, artisanales et commerciales impliquant des animaux, ainsi que les pratiques religieuses, notamment le sacrifice sanglant, les banquets suivis du partage des viandes (entre les hommes, mais également entre les hommes et les dieux) et les pratiques magiques non officielles ou méconnues. Ces résultats inédits ont été mis en perspective avec des études de faune menées sur les régions voisines, notamment dans l'Est, en Ile-de-France et dans les Hauts-de-FranceDuring the ancient times, the Somme and the Seine were used as natural boundaries, they delimited the areas of influence of several indigenous peoples (Caleti, Veliocassi, Bellovaci and Ambiani, and some others which are less documented, like the Catuslugi located at "Bois l'Abbé" - Eu). From the Roman period, this area were the frontier between Gallia Belgica and Gallia Lugdunensis. Today, big excavation campaigns have uncovered several urban centers in this space. The development of these towns seems to begin shortly after the Roman conquest. Four of them are at the first subject of this doctoral research : Le Vieil-Evreux, Ribemont-sur-Ancre, Vendeuil-Caply and Eu. Several hundred thousand animal bones were exhumed at these sites. The zoo-archaeological analysis provides an overview of the meat diet of the inhabitants and the ancient environment of this region. It also documents agri-pastoral, hunting, artisanal and commercial practices involving animals, as well as religious practices, including blood sacrifice, unofficial magic practices, banquets followed by meat sharing, between men, but also between men and gods. Zoo-archaeological data enter into several interdisciplinary research programs conduct in the various archaeological centers concerned. These new results have been put in perspective with zoo-archaeological studies conducted in neighboring region

    La forme de la maison dans l’Antiquité: Actes des journées d’étude d’Amiens. 19-20 novembre 2015

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    Comment construisait-on sa maison dans l’antiquité ? Comment y habitait-on ? Comment en parlait-on ?Du chantier de construction de la maison à son évocation littéraire, en passant par son décor ou ses restes alimentaires, les sources sur la maison antique sont multiples et disparates. Traitées par différents spécialistes, elles sont souvent publiées séparément. L’originalité de cet ouvrage est de réunir dans une approche pluridisciplinaire différentes méthodes d’étude de la maison, archéologique, littéraire, d’histoire de l’art, afin de nourrir les réflexions sur l’apport et, parfois, les limites de la combinaison des sources. Sur le plan méthodologique, plusieurs contributions questionnent également les classifications traditionnelles de la maison fondées sur leur plan, pour inviter à intégrer la pluralité des données. Des études archéologiques des techniques constructives, de l’espace domestique et de ses vestiges mobiliers accompagnent ainsi des analyses littéraires des termes ou des discours liés à la maison. La focale sur les mondes grec et romain à partir de l’époque archaïque s’élargit vers l’Ibérie pré-romaine qui fournit un utile contrepoint, soulignant les évolutions tantôt parallèles, tantôt dissemblables, de la forme de l’habitat en Méditerranée centrale et occidentale. La forme de la maison dans le nord-ouest de la Gaule romaine fait l’objet d’un traitement particulier, avec plusieurs études de cas. Les quinze articles réunis dans ce volume, qui présentent souvent les résultats de recherches récentes et inédites, esquissent des réponses aux questions placées en exergue. La forme de la maison antique, malgré les lacunes de nos sources, apparaît ainsi plus distinctement comme enveloppe matérielle et comme espace vécu

    La forme de la maison dans l’Antiquité: Actes des journées d’étude d’Amiens. 19-20 novembre 2015

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    Comment construisait-on sa maison dans l’antiquité ? Comment y habitait-on ? Comment en parlait-on ?Du chantier de construction de la maison à son évocation littéraire, en passant par son décor ou ses restes alimentaires, les sources sur la maison antique sont multiples et disparates. Traitées par différents spécialistes, elles sont souvent publiées séparément. L’originalité de cet ouvrage est de réunir dans une approche pluridisciplinaire différentes méthodes d’étude de la maison, archéologique, littéraire, d’histoire de l’art, afin de nourrir les réflexions sur l’apport et, parfois, les limites de la combinaison des sources. Sur le plan méthodologique, plusieurs contributions questionnent également les classifications traditionnelles de la maison fondées sur leur plan, pour inviter à intégrer la pluralité des données. Des études archéologiques des techniques constructives, de l’espace domestique et de ses vestiges mobiliers accompagnent ainsi des analyses littéraires des termes ou des discours liés à la maison. La focale sur les mondes grec et romain à partir de l’époque archaïque s’élargit vers l’Ibérie pré-romaine qui fournit un utile contrepoint, soulignant les évolutions tantôt parallèles, tantôt dissemblables, de la forme de l’habitat en Méditerranée centrale et occidentale. La forme de la maison dans le nord-ouest de la Gaule romaine fait l’objet d’un traitement particulier, avec plusieurs études de cas. Les quinze articles réunis dans ce volume, qui présentent souvent les résultats de recherches récentes et inédites, esquissent des réponses aux questions placées en exergue. La forme de la maison antique, malgré les lacunes de nos sources, apparaît ainsi plus distinctement comme enveloppe matérielle et comme espace vécu

    Les puits des sanctuaires romains de Gaule étaient-ils volontairement contaminés à l’aide de carcasses d’animaux (III<sup>e</sup>-IV<sup>e</sup> s. apr. J.-C.) ?

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    International audienceThis paper addresses the question of animal remains (isolated bones and complete skeletons) discovered in the fill of Roman sanctuary wells in northern France and their links with the dismantling of places of worship from the 3rd c. onwards. Several recently excavated sites (Vieil-Évreux, Mesnil-Saint-Nicaise and Ménestreau) and some comparative sites are presented. The main objective of the paper is to determine to what extent the animal remains are linked to the process of destruction and deconsecration. It demonstrates different animal deposits: those trapped naturally, those thrown away voluntarily and those from raptor pellets. For the latter, it appears that some rare habitation site species (raptors, corvids) played a particular role in the abandonment of these wells. The question of their prophylactic or magical role is also addressed. Alongside these wild species, the paper also considers the role of domestic animals (e.g., ox, pig, dog and cat) found in the assemblages. It appears that the principal objective of these deposits was to render the structure unsuitable and to prevent any subsequent use by contaminating the wells and making the water inaccessible and impure.L’article aborde la question des restes d’animaux (os isolés et squelettes complets) découverts dans le comblement des puits des sanctuaires romains du nord de la France et leur lien avec le démantèlement des lieux de culte à partir du IIIe s. Plusieurs sites récemment fouillés (Vieil-Évreux, Mesnil-Saint-Nicaise et Ménestreau) et quelques ensembles de comparaisons sont présentés. L’objectif principal est de déterminer dans quelle mesure ces animaux – ou une partie d’entre eux – sont liés au processus de destruction et de déconsécration. L’étude fait apparaître différents types d’animaux : ceux piégés naturellement ou apportés par les pelotes de réjections de rapaces, et ceux qui ont été jetés là volontairement. Parmi ces derniers, certaines espèces sont assez rares sur les sites d’habitat (les rapaces, les corvidés) et semblent pouvoir tenir un rôle particulier dans l’abandon de ces puits : la question de leur rôle prophylactique ou magique est abordée. Aux côtés de ces espèces sauvages, les assemblages sont aussi constitués de cadavres d’animaux domestiques (boeuf, porc, chien et chat) qui peuvent également exercer une fonction particulière. Il apparaît possible que l’objectif principal a été de rendre impropre la structure, empêchant ainsi toute utilisation ultérieure. Plus qu’un abandon, il ressort de ces comblements – incluant cadavres d’animaux et oiseaux de mauvais augure – une volonté active de contaminer le puits, de rendre l’eau inaccessible et impure

    La place des oies dans l'Ă©conomie et les pratiques religieuses du nord de la Gaule romaine

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    The proportion of geese (Anser sp.) in the zooarchaeological samples from northern Gaul increased considerably from the Roman period onwards, though the development of their husbandry and the methods of their exploitation remain largely unknown. However, the recent production of regional syntheses and the discovery of sites particularly rich in goose remains now make it possible to address questions concerning the role of this bird within Gallic culture and economy during antiquity. The data reveal that geese, unlike chickens (Gallus gallus domesticus), were unevenly spread – the species was well established in certain towns and sanctuaries in the Paris region and Picardy, but was very discreet elsewhere. This geographical heterogeneity and the probable link between the goose and certain places of worship suggest that its breeding and consumption may have been dependent on particular social, cultural and religious influences. More so than other animals, the goose may reflect the social status and religious obedience of the populations that kept and consumed it
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