305 research outputs found

    Association d'un traitement insecticide avec la méthode du mâle stérile contre Glossina palpalis gambiensis : intérêt de la mise en oeuvre de plusieurs méthodes

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    La méthode du mâle stérile a été utilisée selon deux modalités, d'une part seule sur 2,8 km de galerie forestière (Guimpy-Nord) et, d'autre part, associée à un traitement insecticide non rémanent sur 2,2 km d'une autre galerie (Dienka). Les sondages réguliers ont montré que le rapport mâle stérile/mâle obtenu a été d'au moins 10/1 sur chaque gîte. L'espèce-cible G. p. gambiensis a régressé régulièrement par rapport à G. tachinoides et sa densité est devenue nulle au bout de 24 mois sur le premier gîte et au bout de 19 mois sur le deuxième. L'association des deux méthodes (chimique et génétique) crée une synergie intéressante. Il en serait de même de l'utilisation du piégeage continu avec la méthode génétiqu

    Effets sur Glossina palpalis gambiensis de substances médicamenteuses administrées au lapin hôte-nourricier. Deuxième partie

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    Les auteurs étudient les effets, chez des femelles de Glossina palpalis gambiensis, d'un seul repas sanguin pris sur un animal nourricier (lapin) auquel a été administré un produit pharmaceutique à dose thérapeutique. Plusieurs produits ont été testés: 2 trypanocides (Bérénil N.D., Trypamidium N.D.), 1 anabolisant (Durabolin N.D.), 1 anti-inflammatoire (Dépo-médrol N.D.), 1 complexe biocatalytique (Cuivre "oligosol" N.D.), 1 anti-anémique (Jectofer N.D.) et la vitamine E (Ephynal N.D.). Les paramètres suivants ont été étudiés: fertilité, longévité, anomalies ovaro-utérines, descendance. Les auteurs montrent que tous les produits essayés ont été nocifs au plan de la reproductio

    Etude préliminaire sur la longévité et la dispersion des mâles irradiés de Glossina palpalis gambiensis dans leur biotope naturel (Haute-Volta)

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    Les résultats obtenus après 1 an d'observations portant sur 44 000 mâles stériles lâchés sur 15 km de galerie forestière constituent la première partie des recherches concernant l'utilisation de la méthode du mâle stérile contre Glossina palpalis gambiensis. On peut les résumer brièvement: demi-vie de 9 jours, - longévité maximale de 48 jours, ces deux données, meilleures que celles enregistrées à Koro en 1975 s'expliquent par l'irradiation modérée de 11 000 rads, - équilibre spatial entre mâles stériles et glossines sauvages satisfaisant, la vitesse de dispersion de ces mâles, un peu faible dans les premiers jours, devenant ensuite identique à celle des glossines sauvage

    Bilan de 4 années d'élevage de Glossina palpalis gambiensis Vanderplank 1949 (Diptera, Muscidae) à Bobo-Dioulasso (Haute-Volta), sur animaux nourriciers (lapins, cobayes)

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    Le projet franco-allemand (I.E.M.V.T.-G.T.Z.) de Bobo-Dioulasso (Haute-Volta) avait pour objectif de créer et de maintenir un élevage de cinquante mille femelles de Glossina palpalis gambiensis dont la production permettrait d'assurer, à des fins expérimentales, des lâchers de mâles irradiés couvrant 32 km de galeries forestières; cet objectif a été atteint malgré de nombreuses difficultés matérielles et techniques. Cinq cents lapins et cinq cents cobayes ont assuré l'alimentation de ces glossines, réparties en deux insectariums. Cette note établit le bilan de 4 années d'observations (1975-1979). Elle permet de dégager les caractéristiques des deux modes d'élevage (sur lapins et sur cobayes) et d'en tirer quelques données pratiques, dont la plus importante réside dans le fait que l'utilisation du lapin est techniquement plus facile et économiquement plus rentable que celle des cobayes, en dépit des difficultés rencontrées en zone tropicale pour son élevag

    Introduction : Séance thématique « Résistance aux antiparasitaires »

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    Canine leishmaniosis epidemiological update and applications

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    Canine leishmaniosis is a vector-borne disease caused by Leishmania infantum mainly transmitted by the bites of phlebotomine sandflies. The epidemiological role of domestic dogs (safe, asymptomatic, sick or vaccinated) is very important because it is the main source of parasites for the vector. But the proved or potential epidemiological role of wild animals (rabbit, hare,…) require more investigations for a best efficacy. The displacement or importation of infected dogs combined with the climatic modifications contribute to a significative incidence of canine and human clinical cases. Vaccination associated with topical insecticides should be recommanded for dogs living or travelling in endemic areas.La leishmaniose canine est une maladie vectorielle due à Leishmania infantum principalement transmis par la piqûre de phlébotomes. Le rôle épidémiologique du chien qu’il soit sain, malade, infecté asymptomatique ou vacciné est très important puiqu’il représente la source principale de parasites pour le vecteur. Mais le rôle épidémiologique d’espèces animales sauvages (lapin, lièvre,…) nécessite des investigations complémentaires pour une meilleure efficacité contre cette maladie. Le déplacement ou l’importation de chiens infectés associé aux modifications climatiques contribue à une incidence significative des cas cliniques humains et canins. La vaccination associée à l’utilisation de topiques insecticides doit être recommandée pour tout chien vivant ou se déplaçant en zones d’endémie

    Particularities and limits of the vaccines in veterinary parasitology

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    Chez l’homme et les animaux domestiques, les maladies parasitaires dues à des champignons, des protozoaires, des helminthes et des arthropodes constituent un défi majeur car elles sont à l’origine d’une mortalité parfois élevée (paludisme), de pertes économiques considérables et parfois sources de parasitoses zoonotiques. Malheureusement, la thérapeutique actuelle est parfois inadaptée ou inefficace à cause de l’émergence de la chimiorésistance. De nombreuses publications mettent en avant des vaccins efficaces contre la leishmaniose et une babésiose canine, une teigne bovine, la toxoplasmose ovine, les coccidioses aviaires et des tiques de bovins ; malheureusement en dépit de ces nombreuses publications, peu de vaccins parviennent à la commercialisation. La médecine humaine et vétérinaire a besoin aujourd’hui d’une stratégie de recherche efficace pour la mise au point de vaccins dirigés contre des parasitoses majeures et/ou zoonotiques.In human beings and domestic animals, parasitic diseases — due to either fungi, protozoa, helminths or arthropods — are a very important challenge because they are associated with a very high mortality (malaria), or production loss and sometimes are a source of illness for humans. Unfortunately, the presently available chemotherapeutic arsenal is inadequate or ineffective because of the frequent emergence of chemoresistance. Several publications and reviews demonstrate the efficiency of vaccines against canine leishmaniosis and babesiosis, bovine ringworms, ovine toxoplasmosis and poultry coccidiosis of poultry and some tick infections of cattle; but, despite many research publications, few vaccines have reached the commercial market. Medicine quickly need efficious strategies for the discovery of efficacious vaccines against major eventually zoonotic parasitic diseases

    The biosecurity in an academic veterinary hospital

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    La « biosécurité » se définit comme l’ensemble des mesures de prévention et de protection à l’encontre des agents infectieux : lutte contre l’introduction d’un pathogène dans un laboratoire, un établissement de soins vétérinaires,… (notion de bio-exclusion), contre le risque de transmission à l’extérieur et de propagation (notion de bioconfinement). La biosécurité concerne également les risques de nature physique (radiations) et chimique (médicaments, toxines,…). Ces mesures sont permanentes et s’appliquent sur l’ensemble du campus, d’abord pour la protection de l’homme (détenteur de l’animal, personnels et étudiants), ensuite de l’animal (animaux de compagnie, équidés et bétail), enfin du milieu extérieur. L’établissement doit également assurer un haut niveau de formation des étudiants, en particulier en matière de protection et de biosécurité conformément aux recommandations des associations internationales (EAEVE, AVMA).Biosecurity refers to (1) both prevention and protection from infectious agents, including the risk of introduction of pathogens in laboratories, units of production, universities (bioexclusion) and the risk of external trasmission and future propagation (bioconfinement), (2) physical risks : radioactivity and (3) chemical risks : drugs, pesticides, toxins. These measures are permanent and apply to the whole university site for the protection of humans — owners of animal, employees of the veterinary campus, students —, animals — pets, horses, cattle,…— and the environment. A veterinary campus has to secure a high level of training of students and topics related for the biosecurity. International associations (EAEVE and AVMA) define several « day-one competencies » for the students, in particular for the zoonotic diseases and for the safety in the veterinary setting
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