6 research outputs found
Differential impact of milk fatty acid profiles on cardiovascular risk biomarkers in healthy men and women
International audienceObjectives: to evaluate the impact of three specific ruminant (R) milk fats resulting from modification of the cow's diet on cardiovascular risk factors in healthy volunteers. R-milk fats were characterized by increased content in total trans fatty acids (R-TFA) and parallel decrease in saturated fatty acids (SFA). Methods: 111 healthy, normolipemic men and women have been recruited for a monocentric, randomised, double-blind, and parallel intervention, 4-week controlled study. Volunteers consumed 3 experimental products (butter, dessert cream and cookies) made with one of the 3 specific milk fats (55 g fat/day). During the first week (run-in period), the subjects consumed on a daily basis dairy products containing 72% SFA/2.85% R-TFA (called "L0"). For the next 3 weeks of the study (intervention period), the first group continued to consume L0 products. The second group received dairy products containing 63.3% SFA/4.06% R-TFA (called "L4"), and the third group received dairy products containing 56.6% SFA/12.16% R-TFA (called "L9"). Results: plasma concentrations of HDL-cholesterol was not significantly altered by either diet (p = 0.38). Compared to L0 diet, L4 diet contributed to reduce LDL-cholesterol (-0.140.38 mmol/L, p= 0.04), total cholesterol (-0.130.50 mmol/L, p = 0.04), LDL-cholesterol/HDL-cholesterol (-0.140.36, p = 0.03) and total cholesterol/HDL-cholesterol (-0.180.44, p = 0.02). Conclusion: different milk fat profiles can change cardiovascular plasma parameters in human healthy volunteers. A limited increase of the R-TFA/SFA ratio in dairy products is associated with an improvement in some cardiovascular risk factors. However, a further increase in R-TFA/SFA ratio has no additional benefit
Composition en acide alphalinolénique des esters de cholestérol plasmatiques : un marqueur de consommation chez l’homme
Le lien existant entre qualité et quantité des acides gras de l’alimentation, et santé est de plus en plus évident et défini, comme l’indique la revue des travaux plus spécifiquement consacrés aux implications dans le risque de maladies cardiovasculaires (MCV) (cf. premier exposé de ce dossier). Néanmoins, si un grand nombre d’études épidémiologiques ou d’intervention ont permis d’aboutir à un consensus qui s’est traduit, en France, par la publication en 2001 des Apports Nutritionnels Conseillés [1], un débat perdure au sein de la communauté scientifique internationale sur les meilleurs apports en acides gras monoinsaturés versus poly-insaturés [2, 3]. Les études récentes de Rudel et al. [4-6] indiquent en effet que des singes nourris avec un régime très enrichi en acide oléique (18:1n-9 : 24% de l’apport énergétique) développent une athérosclérose des artères coronaires qui pourrait être en relation avec l’accumulation subséquente d’oléate de cholestérol dans les LDL aux dépens du linoléate de cholestérol. Par ailleurs, eu égard aux effets bénéfiques reconnus à l’acide alphalinolénique (18:3n-3) vis-à -vis des risques d’infarctus du myocarde, de cardiopathie ischémique [7-9] et d’accident vasculaire cérébral [10, 11], le niveau de 18:3n-3 dans les esters de cholestérol (EC) du plasma apparaît comme un bon indicateur de protection. En effet, l’étude conduite par Sandker et al. [12], sur deux groupes d’hommes âgés, issus des cohortes crétoises (Seven Countries Study) et hollandaises (Zutphen Study), a permis de faire émerger l’intérêt de ce marqueur biologique. En moyenne, le pourcentage de 18:3n-3 mesuré dans les EC plasmatiques des Crétois était significativement plus élevé comparé à celui des Hollandais (0,9% vs 0,32% des acides gras), dont la cohorte présentait un taux de mortalité coronarienne 5 fois plus grand que celui de la cohorte crétoise. En outre, l’étude cas-témoins de Simon et al. [10] a montré en 1995 qu’un taux plasmatique de 18:3n-3 élevé était associé à une réduction de 37% du risque d’accident vasculaire cérébral. Après analyse multivariée pour prendre en compte les facteurs de confusion, susceptibles d’interférer dans le risque étudié, seul le pourcentage de 18:3n-3 dans les EC plasmatiques restait inversement associé au risque d’accident vasculaire cérébral (p < 0,05). De même, l’étude d’intervention de Bemelmans et al. [13], destinée à la prévention MCV chez des sujets à risques, a récemment montré que le pourcentage de 18:3n-3 dans les EC du plasma était inversement associé à la pression diastolique (p < 0,05). Il ressort de l’ensemble de ces données que le niveau d’acide alphalinolénique souhaitable dans les EC du plasma se situerait entre 0,4 et 0,9% par rapport aux acides gras totaux liés au cholestérol
Composition en acide alphalinolénique des esters de cholestérol plasmatiques : un marqueur de consommation chez l’homme
Le lien existant entre qualité et quantité des acides gras de l’alimentation, et santé est de plus en plus évident et défini, comme l’indique la revue des travaux plus spécifiquement consacrés aux implications dans le risque de maladies cardiovasculaires (MCV) (cf. premier exposé de ce dossier). Néanmoins, si un grand nombre d’études épidémiologiques ou d’intervention ont permis d’aboutir à un consensus qui s’est traduit, en France, par la publication en 2001 des Apports Nutritionnels Conseillés [1], un débat perdure au sein de la communauté scientifique internationale sur les meilleurs apports en acides gras monoinsaturés versus poly-insaturés [2, 3]. Les études récentes de Rudel et al. [4-6] indiquent en effet que des singes nourris avec un régime très enrichi en acide oléique (18:1n-9 : 24% de l’apport énergétique) développent une athérosclérose des artères coronaires qui pourrait être en relation avec l’accumulation subséquente d’oléate de cholestérol dans les LDL aux dépens du linoléate de cholestérol. Par ailleurs, eu égard aux effets bénéfiques reconnus à l’acide alphalinolénique (18:3n-3) vis-à -vis des risques d’infarctus du myocarde, de cardiopathie ischémique [7-9] et d’accident vasculaire cérébral [10, 11], le niveau de 18:3n-3 dans les esters de cholestérol (EC) du plasma apparaît comme un bon indicateur de protection. En effet, l’étude conduite par Sandker et al. [12], sur deux groupes d’hommes âgés, issus des cohortes crétoises (Seven Countries Study) et hollandaises (Zutphen Study), a permis de faire émerger l’intérêt de ce marqueur biologique. En moyenne, le pourcentage de 18:3n-3 mesuré dans les EC plasmatiques des Crétois était significativement plus élevé comparé à celui des Hollandais (0,9% vs 0,32% des acides gras), dont la cohorte présentait un taux de mortalité coronarienne 5 fois plus grand que celui de la cohorte crétoise. En outre, l’étude cas-témoins de Simon et al. [10] a montré en 1995 qu’un taux plasmatique de 18:3n-3 élevé était associé à une réduction de 37% du risque d’accident vasculaire cérébral. Après analyse multivariée pour prendre en compte les facteurs de confusion, susceptibles d’interférer dans le risque étudié, seul le pourcentage de 18:3n-3 dans les EC plasmatiques restait inversement associé au risque d’accident vasculaire cérébral (p < 0,05). De même, l’étude d’intervention de Bemelmans et al. [13], destinée à la prévention MCV chez des sujets à risques, a récemment montré que le pourcentage de 18:3n-3 dans les EC du plasma était inversement associé à la pression diastolique (p < 0,05). Il ressort de l’ensemble de ces données que le niveau d’acide alphalinolénique souhaitable dans les EC du plasma se situerait entre 0,4 et 0,9% par rapport aux acides gras totaux liés au cholestérol
Composition en acide alphalinolénique des esters de cholestérol plasmatiques : un marqueur de consommation chez l’homme
Le lien existant entre qualité et quantité des acides gras de l’alimentation, et santé est de plus en plus évident et défini, comme l’indique la revue des travaux plus spécifiquement consacrés aux implications dans le risque de maladies cardiovasculaires (MCV) (cf. premier exposé de ce dossier). Néanmoins, si un grand nombre d’études épidémiologiques ou d’intervention ont permis d’aboutir à un consensus qui s’est traduit, en France, par la publication en 2001 des Apports Nutritionnels Conseillés [1], un débat perdure au sein de la communauté scientifique internationale sur les meilleurs apports en acides gras monoinsaturés versus poly-insaturés [2, 3]. Les études récentes de Rudel et al. [4-6] indiquent en effet que des singes nourris avec un régime très enrichi en acide oléique (18:1n-9 : 24% de l’apport énergétique) développent une athérosclérose des artères coronaires qui pourrait être en relation avec l’accumulation subséquente d’oléate de cholestérol dans les LDL aux dépens du linoléate de cholestérol. Par ailleurs, eu égard aux effets bénéfiques reconnus à l’acide alphalinolénique (18:3n-3) vis-à -vis des risques d’infarctus du myocarde, de cardiopathie ischémique [7-9] et d’accident vasculaire cérébral [10, 11], le niveau de 18:3n-3 dans les esters de cholestérol (EC) du plasma apparaît comme un bon indicateur de protection. En effet, l’étude conduite par Sandker et al. [12], sur deux groupes d’hommes âgés, issus des cohortes crétoises (Seven Countries Study) et hollandaises (Zutphen Study), a permis de faire émerger l’intérêt de ce marqueur biologique. En moyenne, le pourcentage de 18:3n-3 mesuré dans les EC plasmatiques des Crétois était significativement plus élevé comparé à celui des Hollandais (0,9% vs 0,32% des acides gras), dont la cohorte présentait un taux de mortalité coronarienne 5 fois plus grand que celui de la cohorte crétoise. En outre, l’étude cas-témoins de Simon et al. [10] a montré en 1995 qu’un taux plasmatique de 18:3n-3 élevé était associé à une réduction de 37% du risque d’accident vasculaire cérébral. Après analyse multivariée pour prendre en compte les facteurs de confusion, susceptibles d’interférer dans le risque étudié, seul le pourcentage de 18:3n-3 dans les EC plasmatiques restait inversement associé au risque d’accident vasculaire cérébral (p < 0,05). De même, l’étude d’intervention de Bemelmans et al. [13], destinée à la prévention MCV chez des sujets à risques, a récemment montré que le pourcentage de 18:3n-3 dans les EC du plasma était inversement associé à la pression diastolique (p < 0,05). Il ressort de l’ensemble de ces données que le niveau d’acide alphalinolénique souhaitable dans les EC du plasma se situerait entre 0,4 et 0,9% par rapport aux acides gras totaux liés au cholestérol