85 research outputs found

    Jean Zumstein, Sur les traces de Jésus. Un essai de spiritualité chrétienne

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    Voilà un excellent livre de spiritualité écrit par Jean Zumstein, professeur émérite de Nouveau Testament à Zurich et bien connu pour son grand commentaire de l’Évangile selon saint Jean (paru en deux fois en 2007 et 2014, puis réédité en 2016 chez Labor et Fides). Comment rendre compte d’un livre de spiritualité quand on est un universitaire habitué à recenser un travail scientifique ? Comme le dit Pascal (Pensées, éd. Lafuma, n° 308), « La distance infinie des corps aux esprits figure la di..

    CIB1 is an endogenous inhibitor of agonist-induced integrin αIIbβ3 activation

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    In response to agonist stimulation, the αIIbβ3 integrin on platelets is converted to an active conformation that binds fibrinogen and mediates platelet aggregation. This process contributes to both normal hemostasis and thrombosis. Activation of αIIbβ3 is believed to occur in part via engagement of the β3 cytoplasmic tail with talin; however, the role of the αIIb tail and its potential binding partners in regulating αIIbβ3 activation is less clear. We report that calcium and integrin binding protein 1 (CIB1), which interacts directly with the αIIb tail, is an endogenous inhibitor of αIIbβ3 activation; overexpression of CIB1 in megakaryocytes blocks agonist-induced αIIbβ3 activation, whereas reduction of endogenous CIB1 via RNA interference enhances activation. CIB1 appears to inhibit integrin activation by competing with talin for binding to αIIbβ3, thus providing a model for tightly controlled regulation of αIIbβ3 activation

    “La Bible de Thalassios et de Maxime le Confesseur dans les Questions àThalassios"

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    International audienceQuelle mise en page de la Bible ou de l’Ancien Testament connaissaient Thalassios,higoumène libyen de la mouvance sabaïte, et son correspondant Maxime leConfesseur dans les années 630 ? Comment Thalassios parvient-il à obtenir deMaxime le commentaire qu’il souhaite, en l’absence du système moderne dedivision de la Bible en chapitres et versets ? Les questions sur l’Ancien Testamentposées par Thalassios à Maxime dans les Questions à Thalassios se divisent en deuxparties, la première de 10 questions grosso modo sur le Pentateuque, la seconde de13 questions, globalement sur 2 Paralipomènes, sur 1 Esdras et sur Zacharie. Il nesemble pas que l’ordre des questions de Thalassios dépende d’un lectionnaire. Ladivision en versets n’existant pas, Maxime et Thalassios semblent partager laconnaissance d’un système de sections bibliques, pourvues de titres. On trouvedans le Parisinus gr. 2 et dans le Parisinus Coislin 8 une division en paragraphespour 2 Esdras qui pourrait être, selon Timothy Janz, de type “lucianique”. Laréférence à certains titres chez Maxime dans les réponses portant sur la Genèse et lafaçon qu’a Thalassios de poser certaines questions, en se référant à des débuts deparagraphe, semble indiquer que Thalassios et Maxime connaissaient un systèmedu type de celui qui est présent dans le Parisinus gr. 2. Pour ce qui est de l’ordredes textes bibliques (2 Paralipomènes, 1 Esdras), Thalassios et Maxime suivent leVaticanus et l’Alexandrinus. Cependant, seul un travail d’ensemble sur la divisionen paragraphes dans le Parisinus gr. 2 et la recension dite “lucianique” permettrad’aboutir à des conclusions assurées

    « Vous parlez grec et vous ne le saviez pas » (N. 56)

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    ► ὁ λύχνος n° 166, novembre 2023. L’encre de tes yeux Saint Alexis de Rome, icone, Cathédrale de Patras (wikicommons) « Tout ce que j’ai pu écrire, je l’ai puisé à l'encre de tes yeux » Francis Cabrel Qu’est-ce qui est plus cher que le pétrole, le champagne ou le parfum et que pourtant l’on déverse à flot dans les journaux ? Qu’est-ce qui est plus noir que la nuit et qui pourtant permet d’illuminer les nuits blanches ? C’est l’encre. En 2021, un journaliste de TF1 a calculé que pour une car..

    avec N. Bosson, “Evagre le Pontique, Brève explication du Notre Père”

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    International audienceCe bref article est le fruit d’une collaboration avec Nathalie Bosson, coptisante. Elle atraduit à notre demande pour la première fois en français dans son intégralité laBrève explication du Notre Père (CPG 2461) d’Evagre le Pontique, opuscule perdu engrec dont le texte copte a été édité par P. de Lagarde, Catenae in evangelia Aegypticaequae supersunt, Göttingen, 1886, p. 13-14. Il n’avait été traduit qu’à moitié par J. Simondans I. Hausherr, Les leçon d’un contemplatif. Le traité sur l’Oraison d’Evagre le Pontique,Paris, 1960, p. 83-84. L’essentiel des notes sont de ma main (celles de Bosson n’étantqu’une explicitation de la traduction). Notre collaboration nous a permis dedécouvrir derrière l’hapax legomenon copte syndomia une transcription de συντοµία“concision, briéveté” qui a probablement inspiré le titre de la Brève explication(ἑρµηνεία σύντοµος) du Notre Père de Maxime le Confesseur. J'ai comparé latraduction copte avec la version arabe de ce texte que nous avait aimablementcommuniquée Paul Géhin et j'ai pu établir que la version arabe semblait traduite ducopte. Par exemple, la kataphysin (“selon la nature”) gréco-copte devient en arabesimplement la tabi’a “nature”

    “Pseudo-Macarius as source of the Mystagogy of Maximus the Confessor”

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    International audienceNous revenons dans cet article sur le µακάριος γέρων de la Mystagogie. Dans lapremière partie théorique de la Mystagogie, pourquoi trouve-t-on cet étrangeexcursus, apparemment hors sujet, qui compare l'Ecriture et le monde à l'hommeaprès la comparaison logique dans le cadre de ce commentaire liturgique entrel'Eglise et Dieu, le monde et l'homme ? Si l'on analyse cet excursus (ch. 6-7), on peutle résumer à deux idées essentielles : l'Eglise est un homme spirituel (en fait une âme)et l'homme (en fait l'âme) est une Eglise mystique. De plus, pourquoi le cinquièmechapitre sur l'âme est-il si long ? Maxime y passe de l'âme comme puissance vitale etintellective à l'âme comme seule puissance rationnelle et intellective et finit par l'idée 24que l'âme initiée se divinise et devient une véritable Eglise de Dieu. L'étrangeté del'excursus (ch. 6-7) et de ce si long cinquième chapitre s'explique bien si le pseudoMacaireest la source de la Mystagogie comme l'avaient entrevu Alexander Golitzin etMarc Plested. En fait, Maxime joue sur les mots : comme il parle dans la Lettre 13 deΣωφρόνιον τὸν ὄντως σώφρονα, Macaire est véritablement µακάριος (γέρων) dansla Mystagogie. L'idée essentielle de cette œuvre, à savoir que l'Eglise est "figure etimage" de Dieu ou du monde, est empruntée à la deuxième homélie pseudomacarienne: "Toutes les choses visibles sont figures, ressemblances et images deschoses invisibles". Que l'Eglise soit image de l'âme ou de l'homme spirituel remonte àla cinquante-deuxième homélie : "Tout l'ordonnancement visible de l'Eglise a pourraison l'être vivant et intelligible qu'est l'âme". Alors que le pseudo-Macaire fait del'âme une petite Eglise, Maxime fait de l'Eglise une super-âme. L'affirmation de latrente-septième homélie pseudo-macarienne que "l'Eglise est constitution(συστήµατι) de fidèles et unité (συγκρίµατι) de l'âme" explique les deuxaffirmations de la Mystagogie que l'Eglise rassemblant les fidèles soit à l'image deDieu unifiant toute chose (ch. 1) et que l'Eglise soit comme l'âme qui, rassemblanttoutes ses puissances rationnelles et intellectuelles, s'unit à Dieu (ch. 5). Même sil'influence du De principiis d'Origène sur la première partie de la Mystagogie se faitsentir, c'est au pseudo-Macaire que Maxime doit l'intuition que l'Eglise est une âme,voire l'Ame du mond

    “Il est ’Dieu unique’ (Coran, 112) : comment penser le Dieu un ?”

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    International audience1 Histoire de l'idée monothéisteA partir de l'hénothéisme israélite (adoration d'un dieu supérieur aux autres), c'estavec l'exil à Babylone que se fait le passage au monothéisme (adoration d'un seuldieu à l'exclusion de tous les autres). Il triomphe dans ce qui devient le judaïsme àl'époque des Macchabées et se diffuse avec le christianisme dans l'Empire romain etdans ses marges. La croyance en "deux puissances dans le ciel", largement répanduedans le judaïsme palestinien, a son pendant dans le christianisme, avec le Père et leFils au IIe et IIIe siècle. Au siècle suivant, on passe d'une conception monarchique où lePère est le seul Dieu (le Fils étant Seigneur, c'est-à-dire un dieu second ousecondaire), à une conception nouvelle où il y a égalité de statut divin pour le Père, leFils et l'Esprit d'après le concile de Nicée en 325. Nous expliquons ce tour de force àpartir du paradoxe mis en lumière par H. Corbin, Le paradoxe du monothéisme, Paris,1981 : "Sans l'angélologie, ce qu'on appelle si facilement le monothéisme périt dansun triomphe illusoire" : le Dieu unique devient un dieu lointain et absent. Le concilede Nicée élimine la "christo-angélologie pour aboutir au dogme des deux natures,divine et humaine" du Christ : il y a désormais égalité des deux figuresintermédiaires (le Fils et l'Esprit) avec le Dieu un. L'islam revendique l'affirmationmonothéiste en combattant le polythéisme arabe dont il relègue les déesses au rangd'anges (cf. Coran 53,27) et le christianisme en déclarant : "Dieu est un, maître chezlui (çamad), il n'a pas fait d'enfant et n'est l'enfant de personne. Et il n'a pas d'égal"(Coran 112,1-4). Nous concluons notre première partie avec le Guide des égarés deMaïmonide, écrit en arabe vers 1190, critique des théologiens qui ne s'attachent pas àl'être mais considèrent comment l'être devrait exister pour servir de preuve à leursopinions (1,71). Maïmonide prône alors une théologie négative : quant à l'unité deDieu, il propose d'en faire un dogme qui n'est pas soumis à discussion. Désormais, lemonothéisme coule de source au point que Schelling en 1828 déclare : "Commentprouver ce que personne ne songe à nier ?"2 La mécanique du monothéismeLe concept de monarchie a servi dans l'Empire romain, par exemple chez Philond'Alexandrie, à désigner le monothéisme. Plus tard, en se définissant commemonarchie (divine), le monothéisme cherchera à se légitimer et justifiait en mêmetemps l'ordre politique romain. D'autre part, la logique politico-religieuse del'anathème, l'excommunication, ou le takfîr est utilisée par le monothéisme pour définir sa propre identité et exclure l'idolâtrie. Nous finissons le chapitre par troisfigures "angélologiques" au sens de Corbin. Il s'agit du diable qui permet depréserver la bonté de Dieu, de la Sagesse ou du Livre sacré (dans l'islam ou lakabbale) et de la Vierge Marie, figure intermédiaire qui, après le concile d'Ephèse en431, prend le relais de celle du Christ dès lors que le Fils devient le strict égal duPère. Ces formes de médiation permettent de tempérer un monothéisme trop exclusifqui risquerait sinon de faire du Dieu unique un misanthrope. Anathème et"angélologie" sont donc les deux éléments moteurs du fonctionnement dumonothéisme

    Falling Back into Teaching: A Triptych of Teachers' Motiviations, Decision and Consequences

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    You can always fall back into teaching. This thesis explores the meaning of this statement as it pertains to teachers’ motivations related to their careers, the decisions they make in both their daily work and their professional goals, and the consequences of those decisions. I investigate why teachers choose to teach. What are the reasons that lead teachers to ‘fall back’ into teaching? Upon beginning their career, what do these teachers experience during their daily work in the classroom? How do they negotiate how they feel with what they do? Falling back into teaching is an arts-informed thesis. I am an artist and a researcher who communicates in text and images. I combine autobiographical writing and the language of art, the elements of design, to explain my academic and artistic journey. The thesis employs the metaphor of a triptych, a three-paneled painting that has been and continues to be used specifically by visual artists. The left panel encompasses the introduction; a definition of 'fallback', an explanation of arts-informed inquiry as a method for researching fallback, and a first meeting with my parents and me who inform the thesis. The middle panel follows my research process in understanding 'fallback' using the elements of design: line, shape, space, colour, value and texture. The final panel provides a reflection on the process and a response to those who have read and relate to 'fallback'.Ph

    “From Taboo to Icon, The Entrance to and the Exit from the Church in the FirstThree Greek Liturgical Commentaries (ca 500-730 C.E.)”

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    International audienceA partir d’une citation d’Arnold Van Gennep, Les rites de passages, Paris, 1909, p. 104(“Il serait facile encore de montrer comment le rituel de la messe est constitué parune séquence de rites de séparation, de marge et d'agrégation”), on analyse le sensdes entrées dans l’église ou dans la partie réservée aux prêtres dans les troiscommentaires liturgiques du pseudo-Denys (Hiérarchies ecclésiastiques), de Maxime leConfesseur (Mystagogie) et de Germain I de Constantinople (Historia mystica). Il n’y apas vraiment d’accord dans ces commentaires sur ce qu’est réellement la “premièreentrée”. Chez Denys, il s’agit de la descente du grand-prêtre depuis l’autel versl’espace des laïcs et son retour à l’autel ; chez Maxime, de l’entrée dans l’église dugrand-prêtre avec les laïcs ; chez Germain, de l’entrée des diacres avec le livre del’Evangile. Le sens donné à cette entrée est chaque fois différent : exaltation ducaractère sacré de l’autel chez Denys, image de la naissance du Christ chez Maximeet Germain. Pour ce qui de la “seconde entrée”, le renvoi des catéchumènes et letabou associé aux portes jouent un rôle important chez le pseudo-Denys et chezMaxime, comme une forme de rituel du bouc émissaire qui donne sainteté et unitéaux fidèles restés dans l’église. Comme l’importance de ce renvoi des catéchumènesdiminue à l’époque de Germain, la procession d’entrée (avec diacres, chandelles,encensoirs, grands éventails historiés, calices et patènes etc.) est mise en valeur etdécrite comme une “exhibition de sacra” pour reprendre une expression de vanGennep, une représentation iconique de l’entrée dans le Saint des saints. Alors que lesportes et le chancel jouent un rôle de séparation entre peuple et clergé, puis entrefidèles et catéchumènes dans les deux premiers commentaires, exaltant le sens dusacré, le troisième développe un usage plus représentatif des entrées, qui parl’utilisation d’objets symbolisent comme autant d’icones la naissance puisl’ensevelissement du Christ, Bethléem puis Jérusalem

    "Maxime le Confesseur et ses maîtres, A propos du 'bienheureux vieillard' de la 'Mystagogie'"

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    International audienceNous étudions dans cet article le paradoxe d’un moine retiré du monde, Maxime, quisemble agir avec autant d’autorité qu’un patriarche ecclésiastique. C’est lui quiconseille et dirige l’éparque Georges dans le conflit qu’il a avec les monialesmonophysites (donc “hérétiques”) d’Alexandrie, réfugiées à Carthage, et obtient dupatriarche Pyrrhus et d’Héraclius l'autorisation de les disperser dans différentsmonastères. Après son “abdication” en 641, l’ex-patriarche Pyrrhus se soumet en 646au simple moine qu’est Maxime, dans une sorte de “coup de poker” qui repose surses liens avec Maxime (Pyrrhus avait sans doute fréquenté les moines de Saint-Sabasen Palestine), l’espoir d’une usurpation par l’exarque Grégoire et l’appui du papeThéodore. Après la rétractation de Pyrrhus, Maxime réclame qu’on le prive de touteappellation honorifique. L’autorité de Maxime repose en fait sur un groupe demoines, le “koinón” de quatre communautés de Saint-Sabas (Palestine, Libye,Afrique, Rome), dont il est le leader charismatique, sans en être le chef. Au concile duLatran (649), ce “koinón” joue un rôle décisif dans une libelle apportée lors de laseconde session, qui anathématise les quatre derniers patriarches de Constantinople.La réponse violente du jeune empereur Constant II qui fait arrêter plus tard le papeMartin et Maxime, montre l’étendue du pouvoir occulte de Maxime, capable dedéfinir le dogme de l’Eglise
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