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    Adaptations et résistances au mode d'éclairage public parisien: les traductions différenciées de Barcelone et Madrid

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    Foregut caustic injuries: results of the world society of emergency surgery consensus conference

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    Les nuits révolutionnaires

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    La nuit est un cadre spatio-temporel Ă  la croisĂ©e de communautĂ©s d’intĂ©rĂȘts – citadines, policiĂšres, et politiques – aux usages parfois contradictoires. Entre obsession du contrĂŽle policier, soif de libertĂ©, rĂ©investissement de la ville, quel(s) imaginaire(s) la nuit peut-elle porter ? Notre attention se porte sur les pratiques matĂ©rielles et symboliques des nuits de rĂ©voltes populaires barcelonaises de l’avalot de les quintes de l’étĂ© 1773 et parisiennes de l’étĂ© 1789. Quelles sont les temporalitĂ©s et rationalitĂ©s propres Ă  l’administration policiĂšre (ou militaire), et aux communautĂ©s locales lors des nuits rĂ©volutionnaires ? Qu’il s’agisse de brĂ»ler une lanterne Ă  l’heure du couvre-feu sur la plaza del rei barcelonaise ou de « lanterner » de nuit un reprĂ©sentant de l’Ancien RĂ©gime Ă  la place de GrĂšve parisienne, nous montrons que ces pratiques sont non seulement des rĂ©sistances au dispositif de contrĂŽle des autoritĂ©s centrales et Ă  son monopole de la lumiĂšre, mais aussi (et surtout) des dĂ©tournements de l’imaginaire de la nuit et une rĂ©appropriation de sa temporalitĂ©.The night is a spatio-temporal framework at the crossroads of urban, police and political communities of interest, with sometimes contradictory uses. Between an obsession with police control, a thirst for freedom and reinvestment of the city, what imaginary(s) can the night hold? Our focus is on the material and symbolic practices of the nights of popular revolts in Barcelona during the avalot de les quintes in the summer of 1773, and in Paris in the summer of 1789. What are the temporalities and rationalities specific to police (or military) administration and to local communities during revolutionary nights? Whether burning a lantern at curfew on Barcelona’s plaza del rei or hanging an aristocrat at the lamppost (lanterner) on the Place de GrĂšve in Paris, we show that these practices are not only resistance to the central authorities’ control mechanism and monopoly of light, but also (and above all) hijackings of the night’s imaginary and a reappropriation of its temporality.La noche es un marco espaciotemporal situado en la encrucijada de comunidades de intereses -urbanos, policiales y polĂ­ticos- cuyos usos son a veces contradictorios. Entre obsesiĂłn por el control policial, sed de libertad y nuevas formas de ocupar la ciudad, ÂżquĂ© mundo(s) imaginario(s) ofrece la noche? Nos centramos aquĂ­ en las prĂĄcticas materiales y simbĂłlicas de las noches de las revueltas populares en Barcelona durante el avalot de les quintes en el verano de 1773 y en ParĂ­s en el verano de 1789. ÂżCuĂĄles fueron las temporalidades y racionalidades propias de la administraciĂłn policial (o militar) y de las comunidades locales durante las noches revolucionarias? Tanto si se trata de quemar un farol a la hora del toque de queda en la plaza del Rei de Barcelona, como de “farolizar” a un representante del Antiguo RĂ©gimen por la noche en la Place de GrĂšve de ParĂ­s, demostraremos que estas prĂĄcticas no son sĂłlo una forma de resistencia al sistema de control de las autoridades centrales y a su monopolio de la luz, sino tambiĂ©n (y sobre todo) reorientaciones del imaginario de la noche y reapropiaciones de su temporalidad

    Adaptations et résistances au mode d'éclairage public parisien: les traductions différenciées de Barcelone et Madrid

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    To the lamp post! Modes of existence of a trivial object, between technical and political imaginary. Invention, urban economy, publics and circulations of the ‘rĂ©verbĂšre’, Paris, Barcelona, 18th c.

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    Notre culture a banalisĂ© la lanterne publique, objet technique du quotidien urbain. Or, Ă  la fin du XVIIIe s., la lanterne devient un vĂ©ritable leitmotiv visuel et sĂ©mantique rĂ©volutionnaire.Innovation technique pour l’éclairage public au XVIIIe s., la lanterne « Ă  rĂ©verbĂšres » optimise l’intensitĂ© lumineuse en utilisant des artifices, les rĂ©flecteurs mĂ©talliques concaves (rĂ©verbĂšres), afin de rationaliser le chemin optique. Si l’historiographie s’est focalisĂ©e sur la lampe d’Argand, nous avons construit notre Ă©tude autour du rĂ©flecteur, moins noble et peu valorisĂ©. L’émergence de la nouvelle technique est intrinsĂšquement accompagnĂ©e de discours, dÂŽimages et de mythes qui structurent son imaginaire. La biographie d’objet est une ressource prĂ©cieuse pour l’apprĂ©hender, par des prismes s’affranchissant de la distinction objet/sujet pour traiter la lanterne comme acteur et interroger ses modes d’existence.Le premier prisme porte sur la genĂšse de l’objet et l’inscription de son imaginaire technique comme rĂ©ponse rationalisĂ©e au problĂšme d’éclairage. Mais, interroger le sens de la technicitĂ© de l’objet n’est pas suffisant, le second prisme Ă©tudie la lanterne « en action de rue», soit sa « rĂ©ticulation spatiale » et son intĂ©gration au milieu. Le troisiĂšme moment interroge les mĂ©diations transformatrices des valeurs initiales de l’objet Ă  travers les circulations techniques (transculturelles) franco-espagnoles, et un champ de media (annonces techniques et cartes de commerce) : elles structurent la zone entre invention, publics et marchĂ©s. Enfin, le quatriĂšme moment est consacrĂ© Ă  la lanterne politique et ses paradoxes, basculant du double imaginaire de l’administration monarchique et du contrĂŽle policier parisien– ou militaire barcelonais – Ă  l’emblĂšme rĂ©volutionnaire. FidĂšle Ă  une mĂ©thode « au ras de l’objet », nous faisons dialoguer ses fonctions symboliques avec son schĂšme technique, pour faire ressortir les rĂ©sonances – ou les dĂ©phasages– de l’imaginaire politique dans la matĂ©rialitĂ©. Nous souhaitons ainsi redonner de l’épaisseur Ă  la lanterne, afin de retrouver son sens humain et comprendre son empreinte dans la culture.Our culture has trivialized the streetlamp and deprived it of its meanings. However, the lantern became a visual and semantic revolutionary leitmotiv at the end of the 18th c.As a technical innovation of 18th c streetlighting, the lantern Ă  rĂ©verbĂšres optimizes the luminous intensity by using concave metal reflectors (rĂ©verbĂšres) to direct the beam of light where needed. If the historiography focused on the Argand’s lamp, this research deals with a far less noble and valued technical element, the reflector. The entwinement of the innovation with narratives and cultural discourses structures its imaginary: artefact biography is therefore a precious tool to approach it, by getting rid of the subject-object distinction in order to question its modes of existence.Firstly, we study the genesis of the lantern and the inscription of its technical imaginary as a rationalized answer to the lighting challenge. To continue with, we analyse the streetlamp in action and its extramaterial properties through its integration to its milieu. Processes of mediation and their transformative power are the next focus, though the study of the technical (transcultural) circulations between France and Spain, and the media of advertising and promotion (technical press, trade cards), all of which shaping the interactions between the invention, the public and the markets. We finish this survey with the political lantern and its paradox, as the artefact, strongly linked to absolute monarchy and police– or military- control, became a revolutionary emblem. By entwining the technical and symbolic functions of the streetlamp, we want to shed light upon the resonances of the political imaginary within the lantern materiality. This study therefore aims at drawing attention to the multi-layered meanings of this so-called “banal” object, and at considering the streetlamp as a significant bearer of cultural identity

    Nouveaux regards sur l’histoire des techniques hors rĂ©seau

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    Dossier thématique de la revue Flu

    History (and stories) of off-grid technologies: a reappraisal

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    International audienceArticle d'introduction d'un dossier thĂ©matique de la revue Flux intitulĂ© "Nouveaux regards sur l’histoire des techniques hors rĂ©seau" (comportant des articles en français et en anglais

    Pannes et accidents (XIXe-XXIe siĂšcle)

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    Les pannes et les accidents des systĂšmes de production de biens et de services n’ont pas encore retenu l’attention suffisante des historiens. Le fait est d’autant plus surprenant que ces Ă©vĂ©nements ne sont pas rares, mais rythment bien au contraire la marche des techniques et les activitĂ©s quotidiennes des Ă©conomies et des sociĂ©tĂ©s. Ils constituent des crises gĂ©nĂ©ratrices d’une documentation aussi abondante que riche d’informations, permettant d’étudier, par un angle d’attaque dĂ©calĂ©, des Ă©lĂ©ments placĂ©s au cƓur du fonctionnement des systĂšmes techniques et des organisations qui les animent. C’est ce que se propose de faire ce dossier en plaçant la focale sur diverses thĂ©matiques, depuis le quotidien des techniques jusqu’aux relations entre les acteurs en charge des machines et des dispositifs de production

    L’émail peint entre France et Chine, XVIIe-XVIIIe siĂšcles : acteurs, objets et techniques

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    L’émail peint est une technique d’origine europĂ©enne qui, Ă  partir du xviie siĂšcle, a connu des circulations multiples entre la Chine et l’Europe, en particulier la France. Pour rendre compte de la complexitĂ© de cette histoire, chacune des six contributions de ce numĂ©ro se concentre sur un aspect particulier : histoire sociale du goĂ»t ; stratĂ©gies dĂ©veloppĂ©es par les producteurs pour s’adapter Ă  la diversitĂ© de leur clientĂšle ; quotidien d’un atelier de production ; rĂŽle des missionnaires et des marchands dans la circulation entre ces deux extrĂ©mitĂ©s gĂ©ographiques ; utilisation de mĂ©thodes physico-chimiques pour identifier les matĂ©riaux et les techniques. Fruit de deux programmes de recherche successifs – LIA-IRP EnamelFC (InSHS, CNRS-musĂ©e du Palais de PĂ©kin, Chine) et ANR EnamelFC – ce numĂ©ro propose l’étude d’une circulation symĂ©trique et transformatrice des objets et des techniques dans une spatialitĂ© plurielle (port/cour, Chine/France) et avec des groupes d’acteurs multiples (missionnaires, marchands et artisans)
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