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    Conversion des valeurs génétiques des taureaux laitiers nord-américains en index français

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    Une analyse des performances en France des filles de taureaux d’origine nord-américaine donne des formules permettant de convertir les valeurs génétiques publiées aux Etats-Unis ou au Canada selon le système français d’évaluation. La méthode, déduite de celle décrite par GODDARD (1985), s’appuie sur la régression des déviations moyennes des filles des taureaux sur leur valeur génétique en Amérique du Nord. Deux groupes de données sont distingués selon que la valeur génétique du taureau est estimée à partir de sa descendance en Amérique du Nord ou des valeurs génétiques de son père et de son grand-père maternel. Des formules sont données pour les trois critères utilisés en France pour l’évaluation des taureaux : la quantité moyenne de matière utile (MMU), le taux moyen de matière utile (MTX) et la quantité de lait. C’est seulement pour la conversion entre les Etats-Unis et la France que des formules précises peuvent être données, la taille des fichiers n’étant pas suffisante dans le cas du Canada. Les corrélations obtenues entre les valeurs génétiques estimées aux Etats-Unis et les performances moyennes des filles des mêmes taureaux en France n’excluent pas l’existence d’une interaction génotype-milieu entre ces deux pays. Celle-ci resterait cependant assez limitée pour permettre l’utilisation des formules de conversion.Formulae converting US and Canadian sire proofs into French breeding values were obtained from an analysis of records of French daughters sired from bulls born or out of parents born in North America. The method, derived from GODDARD (1985), is based upon the regression of mean daughter deviations on sire evaluation in North America. Two data sets were considered depending on whether the American sire breeding values were estimated from progeny test results in North America or from pedigree information (sire and maternal grand sire). Formulae are given for the three variables used in French evaluation : useful matter yield (MMU) or content (MTX) and milk yield. Due to the limited size of the Canadian data set, precise formulae can only be given for conversion between US predicted difference (PD) and French breeding value (IF) (using respectively the 1982 and 1985 bases). (formula, see attached document)Correlations between US breeding values and daughter performances in France do not exclude any genotype-environment interaction between the two countries. However this interaction would not be large enough to prevent the use of the conversion formulae

    Comparaison des races bovines Charolaise, Limousine et Maine-Anjou en race pure et en intercroisement 3. Performances d'abattage des taurillons purs et F1

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    Cette étude concerne les performances d’abattage à 15 et 18 mois de 219 taurillons issus d’un croisement diallèle entre les races Charolaise, Limousine et Maine-Anjou et de 24 taurillons Hereford. Les résultats des quatre races, des trois types génétiques croisés et d’hétérosis sont donnés pour le rendement d’abattage, la composition, la morphologie et la compacité de carcasse. Le rendement vrai de la race Limousine est nettement meilleur que celui des races Charolaise et Maine-Anjou (69,5 vs 67,8 et 66,8 points à 15 mois, 71,1 vs 68,3 et 67,2 points à 18 mois), la race Hereford étant très éloignée de celles-ci (63,6 et 64,2 points respectivement à 15 et 18 mois). Les écarts observés entre races pour la proportion de muscle de la carcasse sont très importants : respectivement 7,6 et 12,7 points à 15 et 18 mois entre les races Limousine et Hereford. A 15 mois, la Charolaise et la Maine-Anjou accusent pour le même critère des handicaps respectifs de 1,8 et 4,7 points sur la Limousine. Ces écarts sont plus importants à 18 mois : respectivement 3,3 et 7,4 points. Ces différences sont évidemment compensées par la proportion d’os mais surtout par celle du gras. La race Limousine présente en particulier une proportion de gras de carcasse identique à 15 et à 18 mois (12 points), alors que cette proportion augmente chez la Charolaise (12,4 à 13,9 points) et surtout chez la Maine-Anjou (14,5 à 17,5 points). La Hereford, qui a une proportion d’os proche de celle de la Charolaise, a des résultats très défavorables pour la proportion de gras de la carcasse (18,1 et 23,7 points respectivement à 15 et 18 mois). Le rapport muscle/os est significativement plus élevé chez la Limousine, intermédiaire chez la Charolaise et faible pour la Maine-Anjou et la Hereford. En terme de poids total de muscle, et grâce à sa supériorité de rendement d’abattage et de composition de carcasse, la race Charolaise compense complètement le handicap de croissance (Bonaïti et al., 1988) qu’elle a sur la Maine-Anjou ; la Limousine ne parvient à égaler ces deux races que peu avant 18 mois. Les effets d’hétérosis, obtenus pour l’ensemble des caractères, sont faibles et non significatifs.A total of 219 young bulls produced from a diallel cross between Charolais, Limousin and Maine-Anjou breeds as well as 24 Hereford purebreds were slaughtered, after fattening, at 15 or 18 months. Results of the four breeds, the three crosses and heterosis are given for killing out percentage, carcass composition and morphology. The Limousin breed gave a higher killing out percentage than Charolais and Maine-Anjou (69.5 vs 67.8 and 66.8 points at 15 months, 71.1 vs 68.3 and 67.2 at 18 months). Hereford gave a much lower killing out percentage (respectively 63.6 and 64.2 points at 15 and 18 months). Differences in muscle percentage were very large : respectively 7.6 and 12.7 points at 15 and 18 months between Limousin and Hereford. At 15 months, Charolais and Maine-Anjou were 1.1 and 4.7 points below Limousin ; these differences were larger at 18 months (3.3 and 7.4 points respectively). Fat proportion remained constant between 15 and 18 months for Limousin (12 points), but increased for Charolais (12.4 to 13.9 points) and still more for Maine-Anjou (14.5 to 17.5 points). Hereford had a very high fat proportion : 18.1 and 23.7 points respectively. The muscle/bone ratio was significantly higher for Limousin, intermediate for Charolais and similarly low for Maine-Anjou and Hereford. Muscle thickness of Limousin and Charolais was superior to both Maine-Anjou and Hereford. With respect to total muscle yield, the differences in dressing percentage and carcass composition offset the superiority of Maine-Anjou in growth at 15 and 18 months for Charolais and a little before 18 months for Limousin. Heterosis effects were small and not significant

    Comparaison des races bovines Charolaise, Limousine et Maine-Anjou en race pure et en intercroisement 2. Performances d'engraissement des taurillons purs et F1

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    Cette étude concerne les performances d’engraissement de 231 taurillons issus d’un schéma de croisement diallèle entre les races Charolaise, Limousine et Maine-Anjou ainsi que de 26 taurillons de race Hereford. Des contrôles de consommation et de croissance sont réalisés entre l’âge de 9 mois et l’abattage à 15 ou 18 mois. Les animaux reçoivent ad libitum un régime composé de luzerne déshydratée (70 %) et de pulpe de betterave (30 %). Entre 9 et 15 mois, les taurillons Charolais ont une croissance supérieure de 155 g/jour à celle des Limousins et inférieure de 108 g/jour à celle des Maine-Anjou. Entre 15 et 18 mois, les écarts de croissance entre races pures sont pratiquement nuls. Les différences de quantités d’aliments ingérés sont plus importantes (13 % entre les races Limousine et Charolaise, 15 % entre la Charolaise et la Maine-Anjou entre 9 et 15 mois). Après 15 mois, la Charolaise se rapproche de la Limousine et s’écarte de la Maine-Anjou. Vis-à-vis de l’efficacité alimentaire, la Limousine est supérieure à la Charolaise, elle-même supérieure à la Maine-Anjou. Les écarts sont faibles entre 9 et 15 mois (2,9 % entre les races Limousine et Charolaise, 6,5 % entre la Charolaise et la Maine-Anjou) mais importants dans la seconde période d’engraissement. L’avantage de la race Limousine est alors de 9 % sur la Charolaise et de 30 % sur la Maine-Anjou. La race Hereford a une consommation proche de celle de la Limousine et une efficacité alimentaire proche de celle de la Maine-Anjou pour les deux périodes d’engraissement. Entre 9 et 15 mois, l’effet d’hétérosis est de 3,3 % sur la vitesse de croissance et de 1,5 % sur l’efficacité alimentaire. Il est négatif après 15 mois.A total of 231 young bulls produced by a diallel cross between Charolais, Limousin and Maine-Anjou breeds as well as 26 Hereford purebreds were fattened from 9 to 15 or 18 months. They were fed ad libitum with dehydrated alfalfa (70 %) and beet root pulp (30 %). Between 9 and 15 months, Charolais had growth rate 155 g/d higher than Limousin and 108 g/d lower than Maine-Anjou. Hereford growth rate was 52 g/d lower than Limousin. From 15 to 18 months, differences in growth rate were negligible among Limousin, Charolais and Maine-Anjou but all were 202 to 232 g/d above Hereford. Daily feed intake differences were higher (13 % between Limousin and Charolais, 15 % between Charolais and Maine-Anjou from 9 to 15 months). After 15 months, Charolais was nearer to Limousin and farther from Maine-Anjou. Limousin exhibited higher feed efficiency than Charolais, which was better than Maine-Anjou. Feed efficiency differences were small between 9 and 15 months (2.9 % between Limousin and Charolais, 6.5 % between Charolais and Maine-Anjou) but larger during the second fattening period. Then, the Limousin’s advantage was 9 % over Charolais and 30 % over Maine-Anjou. During the two fattening periods, Hereford was close to Limousin for feed intake and to Maine-Anjou for feed efficiency. Between 9 and 15 months, heterosis effect was 3.3 % for growth rate and 1.5 % for feed efficiency. Heterosis in these two traits was negative after 15 months

    P53 germline mutations in childhood cancers and cancer risk for carrier individuals

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    The family history of cancer in children treated for a solid malignant tumour in the Paediatric Oncology Department at Institute Gustave-Roussy, has been investigated. In order to determine the role of germline p53 mutations in genetic predisposition to childhood cancer, germline p53 mutations were sought in individuals with at least one relative (first- or second-degree relative or first cousin) affected by any cancer before 46 years of age, or affected by multiple cancers. Screening for germline p53 mutation was possible in 268 index cases among individuals fulfilling selection criteria. Seventeen (6.3%) mutations were identified, of which 13 were inherited and four were de novo. Using maximum likelihood methods that incorporate retrospective family data and correct for ascertainment bias, the lifetime risk of cancer for mutation carriers was estimated to be 73% for males and nearly 100% for females with a high risk of breast cancer accounting for the difference. The risk of cancer associated with such mutations is very high and no evidence of low penetrance mutation was found. These mutations are frequently inherited but de novo mutations are not rare. © 2000 Cancer Research Campaig

    Evidence for susceptibility genes to familial Wilms tumour in addition to WT1, FWT1 and FWT2

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    Three loci have been implicated in familial Wilms tumour: WT1 located on chromosome 11p13, FWT1 on 17q12-q21, and FWT2 on 19q13. Two out of 19 Wilms tumour families evaluated showed strong evidence against linkage at all three loci. Both of these families contained at least three cases of Wilms tumour indicating that they were highly likely to be due to genetic susceptibility and therefore that one or more additional familial Wilms tumour susceptibility genes remain to be found. © 2000 Cancer Research Campaig
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