13 research outputs found

    La prise en charge des douleurs orofaciales en France : vers une démarche intégrée

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    La douleur est un problème de santé publique et constitue le premier motif de consultation médicale. La prise en charge de la douleur est une obligation légale, éthique et technique. Si les douleurs aiguës sont bien maîtrisées par les spécialistes de la sphère orofaciale, le traitement des douleurs chroniques reste plus complexe. Dans tous les cas, la démarche du praticien consistera à évaluer le type de douleur concerné en fonction de la compréhension des mécanismes sousjacents et à décider s’il prend la responsabilité du traitement ou s’il oriente le malade vers une consultation spécialisée. L’optimisation de la prise en charge nécessite l’organisation des structures de soins, de la recherche fondamentale et clinique et de la qualité de l’enseignement initial et de la formation continue

    Dental pain induced by an ambient thermal differential: pathophysiological hypothesis

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    International audienceDental pain triggered by temperature differential is a misrecognized condition and a form of dental allodynia. Dental allodynia is characterized by recurrent episodes of diffuse, dull and throbbing tooth pain that develops when returning to an indoor room temperature after being exposed for a long period to cold weather. The pain episode may last up to few hours before subsiding. Effective treatment is to properly shield the pulpal tissue of the offending tooth by increasing the protective layer of the dentin/enamel complex. This review underscores the difference in dentin hypersensitivity and offers a mechanistic hypothesis based on the following processes. Repeated exposure to significant positive temperature gradients (from cold to warm) generates phenotypic changes of dental primary afferents on selected teeth with subsequent development of a “low-grade” neurogenic inflammation. As a result, nociceptive C-fibers become sensitized and responsive to innocuous temperature gradients because the activation threshold of specific TRP ion channels is lowered and central sensitization takes place. Comprehensive overviews that cover dental innervation and sensory modalities, thermodynamics of tooth structure, mechanisms of dental nociception and the thermal pain are also provided

    Screening for Neuropathic Pain, Anxiety and Other Associated Chronic Pain Conditions in Vulvodynia: A Pilot Study

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    International audienceVulvodynia has been defined by the International Society for the Study of Vulvovaginal Diseases (ISSVD) as vulvar discomfort, which is most often described as a burning pain, occurring in the absence of relevant visible findings or a specific, clinically identifiable, neurological disorder (1). Much remains to be understood regarding the patho genesis, natural history, and management of this distressing condition. As postulated for many chronic pain syndromes, the involvement of both peripheral and central sensitization mechanisms in the pathogenesis of vulvodynia has been suggested (2, 3). The characteristics of the pain experienced by patients with vulvodynia suggests the involvement of a neuropathic component in vulvodynia; this includes: hyperalgesia, paraesthesia, dysesthesia and allodynia. In addition, the ineffectiveness of common pain-killers, the effectiveness of certain anticonvulsants (4), anti-depressants and transcutaneous electrical nerve stimulation (TENS) (5) are occasionally reported in association with vulvodynia. The primary objective of the present study was to generate further evidence in support of the existence of a neuropathic component underlying the pathogenesis of vulvodynia. An additional aim was to determine the presence of anxiety, depression and other chronic pain conditions in patients with vulvodynia

    Neuromodulation de la douleur chez la personne adulte présentant un trouble du spectre autistique (TSA)

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    International audienceDans cette étude, nous mettons en doute l’hypothèse d’hypoalgésie, c’est à dire une diminution de la sensibilité à la douleur, des personnes avec autisme, qui perdure depuis plusieurs années (Dubois et al., 2010). Notre travail se base sur les travaux de recherche réalisés auprès de personnes avec schizophrénie, qui ont mis en évidence l'absence des mécanismes excitateurs responsables de la sommation temporelle (Lévesque et al., 2012 ; Potvin et al., 2008). L’objectif principal de cette étude multicentrique (Brest, Paris, Sherbrooke) est de comparer les mécanismes neurophysiologiques (sommation temporelle, CIDN, axe du stress corticotrope) d’un groupe de 30 adultes avec autisme dehaut niveau sans retard mental, à 30 membres de la fratrie et 30 sujets contrôle (appariement sur l’âge et le sexe). De manière secondaire, cette étude vise à valider une échelle d’hétéro-évaluation de la douleur chez les personnes avec autisme ; à mettre en relation les mécanismesneurophysiologiques de la douleur avec les réactions comportementales et les caractéristiques cliniques des sujets. La méthodologie utilisée a été validée par une équipe de recherche de l’Université de Sherbrooke (Canada) (Tousignant-Laflamme et al., 2008) et est identique à celle utilisée dans l’étude publiée par Potvin et al. (2008). Cette méthode expérimentale permet à la fois de mesurer la sommation temporelle, la perception de la douleur et l’efficacité des CIDN dans une seule session, au moyen de stimulations thermiques. Cette étude est actuellement en cours et est financée en partie par la Fondation de France. Identifier le profil douloureux des personnes avec autisme permettra de mettre fin à l’idée d’une hypoalgésie qui peut avoir de grandes conséquences sur les soins de santé administrés à ces personnes et de mieux comprendre leur expérience douloureuse. Cette étude permettra par ailleurs d’individualiser la réactivité comportementale en fonction des caractéristiques cliniques des sujets et de mettre en place un outil d’évaluation adaptée à cette population
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