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    Contribution à l'étude de l'antiferromagnétisme. Etude thermomagnétique des protoxydes de cobalt et de nickel

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    L'étude thermomagnétique du protoxyde de cobalt dans des champs relativement faibles (2 200 à 7 800 Oe) a mis en évidence un point de transition T λ à la température de l'anomalie de dilatation, soit 292° K, et une sensibilité au champ en sens inverse de celle que l'on observe chez les ferromagnétiques. Le protoxyde de cobalt, antiferromagnétique au-dessous de 292° K, ne suit une loi de Curie-Weiss que pour les températures supérieures à 460° K. Le moment magnétique que l'on peut alors déduire de la droite en ι/χ et T est égal à 24,5 μW ou 4,96 μB. L'étude thermomagnétique du protoxyde de nickel met en évidence un maximum de la susceptibilité magnétique, assez étalé, à la température, de 647° K (l'anomalie de dilatation se situe à 523° K). Comme les autres protoxydes des métaux de transition du groupe du fer, NiO est donc antiferromagnétique. La sensibilité au champ a lieu dans le sens habituel aux ferromagnétiques par suite, probablement, de la présence d'une impureté ferromagnétique. Pour cette même raison, l'état paramagnétique de NiO n'a pu être observé à haute température
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