45 research outputs found

    L’habitat moustérien de « La Folie » (Poitiers, Vienne) : synthèse des premiers résultats

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    Le gisement moustérien de La Folie illustre un campement de plein air en bordure du Clain d’une rare qualité de préservation. Plusieurs structures ont été mises au jour (structures empierrées, zone de combustion, trou de poteau avec calage…) révélant une organisation de l’espace claire, avec des zones d’activités bien délimitées. Ce gisement constitue un exemple exceptionnel pour cette période en Europe occidentale.The Mousterian open-air site of La Folie in the Clain valley is a rare exemple of high quality of preservation. Several features and finded (stones structure, hearth,...) which caracterize a clear spatial organization with well delimited activities areas. This site is an exceptional model for these period in occidental europe

    Compléments d’informations chronologiques sur le campement moustérien de tradition acheuléenne du gisement de La Folie (Poitiers, Vienne)

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    Cet article constitue un complément d’informations, d’ordre chronologique, aux analyses et résultats obtenus sur le site de La Folie à Poitiers découvert et fouillé en contexte d’archéologie préventive lors de la construction de la station d’épuration de la communauté d’agglomération. Ces résultats avaient fait l’objet d’une première publication dans la même revue en 2002, ils seront ici résumés. Pour plus de renseignements nous renvoyons le lecteur à cette contribution plus étoffée. La datation par thermoluminescence sur silex chauffé de l’habitat de plein air moustérien de La Folie, obtenue dans le cadre de l’ACR «Le Paléolithique Moyen en Aquitaine septentrionale», positionne l’occupation néandertalienne au début de l’interpléniglaciaire (vers 58 000 ans) et réaffirme son attribution culturelle au faciès Moustérien de Tradition Acheuléenne de F. Bordes. Cette datation permet surtout d’attester l’existence d’une structuration de l’habitat moustérien en plein air proche de celles connues pour le Paléolithique supérieur. Cette occupation, avait en effet livré de nombreux vestiges anthropiques enfouis à plus de deux mètres de profondeur dans des limons de débordement du Clain. Ce recouvrement rapide a permis une préservation exceptionnelle de certains vestiges, telles des litières végétales, des organisations de cellules végétales, un foyer, deux agencements de blocs calcaires et des concentrations de silex bien circonscrites. L’organisation dans l’espace de ces différents types de vestiges et leur relation, (structuration interne et externe au cercle matérialisé par des gros blocs et un trou de poteau) nous avaient permis d’étayer l’hypothèse d’une habitation de plein air moustérienne (Bourguignon et al. 2001 et 2002).This paper is a chronological data complement of the results obtained in the site of La Folie at Poitiers. This Mousterian occupation was discovered and revealed during a preventive archaeological excavation. The primary results were a purpose of a first publication in the same review in 2002, which are resumed at this time. For more information we send back the reader at this contribution more substantial.The thermoluminescence dating on a heated flint from the Mousterian site of La Folie enables to situate in time its Neandertalian occupation in early interpleniglacial (about 58000 years). Moreover its cultural attribution to the Moustérien de Tradition Acheuléenne features by F. Bordes is confirmed. The existence of a structured open-air Mousterian settlement close to those known for the superior Palaeolithic is attested by this study. In effect, this occupation delivered many entropic remains bury at more than 2m depth in overflowing mud of the Clain river. This fast covering make possible a exceptional preservation of some remains, like vegetal litter, vegetal cellule organisation, one hearth, two arrangement of limestone block and flint concentration very clearly limited. This spatial organisation of this different remains and our relation, (intern and extern organisation of the circle materialized by big limestone block and a post hole) we permitted purpose a Mousterian open air habitation hypothesis (Bourguignon et al. 2001 et 2002

    Compléments d’informations chronologiques sur le campement moustérien de tradition acheuléenne du gisement de La Folie (Poitiers, Vienne)

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    Cet article constitue un complément d’informations, d’ordre chronologique, aux analyses et résultats obtenus sur le site de La Folie à Poitiers découvert et fouillé en contexte d’archéologie préventive lors de la construction de la station d’épuration de la communauté d’agglomération. Ces résultats avaient fait l’objet d’une première publication dans la même revue en 2002, ils seront ici résumés. Pour plus de renseignements nous renvoyons le lecteur à cette contribution plus étoffée. La datation par thermoluminescence sur silex chauffé de l’habitat de plein air moustérien de La Folie, obtenue dans le cadre de l’ACR «Le Paléolithique Moyen en Aquitaine septentrionale», positionne l’occupation néandertalienne au début de l’interpléniglaciaire (vers 58 000 ans) et réaffirme son attribution culturelle au faciès Moustérien de Tradition Acheuléenne de F. Bordes. Cette datation permet surtout d’attester l’existence d’une structuration de l’habitat moustérien en plein air proche de celles connues pour le Paléolithique supérieur. Cette occupation, avait en effet livré de nombreux vestiges anthropiques enfouis à plus de deux mètres de profondeur dans des limons de débordement du Clain. Ce recouvrement rapide a permis une préservation exceptionnelle de certains vestiges, telles des litières végétales, des organisations de cellules végétales, un foyer, deux agencements de blocs calcaires et des concentrations de silex bien circonscrites. L’organisation dans l’espace de ces différents types de vestiges et leur relation, (structuration interne et externe au cercle matérialisé par des gros blocs et un trou de poteau) nous avaient permis d’étayer l’hypothèse d’une habitation de plein air moustérienne (Bourguignon et al. 2001 et 2002).This paper is a chronological data complement of the results obtained in the site of La Folie at Poitiers. This Mousterian occupation was discovered and revealed during a preventive archaeological excavation. The primary results were a purpose of a first publication in the same review in 2002, which are resumed at this time. For more information we send back the reader at this contribution more substantial.The thermoluminescence dating on a heated flint from the Mousterian site of La Folie enables to situate in time its Neandertalian occupation in early interpleniglacial (about 58000 years). Moreover its cultural attribution to the Moustérien de Tradition Acheuléenne features by F. Bordes is confirmed. The existence of a structured open-air Mousterian settlement close to those known for the superior Palaeolithic is attested by this study. In effect, this occupation delivered many entropic remains bury at more than 2m depth in overflowing mud of the Clain river. This fast covering make possible a exceptional preservation of some remains, like vegetal litter, vegetal cellule organisation, one hearth, two arrangement of limestone block and flint concentration very clearly limited. This spatial organisation of this different remains and our relation, (intern and extern organisation of the circle materialized by big limestone block and a post hole) we permitted purpose a Mousterian open air habitation hypothesis (Bourguignon et al. 2001 et 2002

    Neanderthal Use of Fish, Mammals, Birds, Starchy Plants and Wood 125-250,000 Years Ago

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    Neanderthals are most often portrayed as big game hunters who derived the vast majority of their diet from large terrestrial herbivores while birds, fish and plants are seen as relatively unimportant or beyond the capabilities of Neanderthals. Although evidence for exploitation of other resources (small mammals, birds, fish, shellfish, and plants) has been found at certain Neanderthal sites, these are typically dismissed as unusual exceptions. The general view suggests that Neanderthal diet may broaden with time, but that this only occurs sometime after 50,000 years ago. We present evidence, in the form of lithic residue and use-wear analyses, for an example of a broad-based subsistence for Neanderthals at the site of Payre, Ardèche, France (beginning of MIS 5/end of MIS 6 to beginning of MIS 7/end of MIS 8; approximately 125–250,000 years ago). In addition to large terrestrial herbivores, Neanderthals at Payre also exploited starchy plants, birds, and fish. These results demonstrate a varied subsistence already in place with early Neanderthals and suggest that our ideas of Neanderthal subsistence are biased by our dependence on the zooarchaeological record and a deep-seated intellectual emphasis on big game hunting

    Etude des facteurs favorisant la pourriture des tiges chez le maïs en conditions chaudes et sèches

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    National audienceThree factors seem to be necessary for stalk rot apparition in maize : - presence at the crown of the plant of semi-parasitic fungi like Fusarium moniliforme and Macrophomina phaseoli in mediterranean and subtropical areas, - carbohydrate depletion of the stalk by the metabolic sink of a fully garnished ear, - a physiological stress endured by the maize plant, which was drought at temperatures superior to 20 °C in the situation studied here. The necessity of these three factors was demonstrated in an experiment with plants of the inbred line « F7 » growing in plastic containers in the open, with four treatments combining optimal and restricted irrigation, and inoculation (or not) with a mixture of F. moniliforme + M. phaseoli.En conditions chaudes et sèches, les résultats d’un essai en pots sur la lignée de maïs « F7 » indiquent que l’envahissement des tiges par le complexe Fusarium moniliforme Sheld. + Macrophomina phaseoli Maubl. a lieu lorsque sont réalisées trois conditions : - présence de ces champignons, - tige appauvrie en glucides par la présence d’un épi bien garni, - arrosage insuffisant

    L'Utilisation du greffage pour combattre le dépérissement de l'aubergine aux Antilles

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    L'approche de solutions à des problèmes phytosanitaires des cultures des Antilles et de la GuyaneNational audienc

    Rendement potentiel et tolérance aux virus chez l’ail (Allium sativum L.)

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    National audienceWe have compared in a field trial two garlic clones, « Germidour » and « Thermidrôme », each one in 3 different virological conditions : - chronical infection by garlic mosaic virus. - mechanical inoculation with garlic mosaic 4 months after plantation. - healthy plants. Symptoms of chronical and artificial virus infection are stronger in « Thermidrôme », in which « chronical » and « shock » symptoms are different, with a secondary attack of Pyrenochaeta terrestris on roots in the second instance, probably caused by a deterioration of the source/sink ratio. Measures of chlorophyll content of leaves confirm the naked eye observation of symptoms. The yield of bulbs is reduced by 25 p. 100 for virus diseased plants of « Germidour », more than 50 p. 100 for « Thermidrôme ». Two reasons explain similar yields for « VC6 » (the original virus-diseased clone from which « Germidour » was extracted by meristem culture) and for healthy « Thermidrôme (directly obtained from healthy plants in the « Blanc de la Drôme » variety) : - a higher potential yield, related with higher chlorophyll content in wider leaves. - a better tolerance to the deleterious incidence of virus infection. A paradoxal explanation of the persistance of healthy plants in the « Blanc de la Drôme » variety may be looked for in its extreme virus-susceptibility, which is supposed to have made efficient the traditional massal selection of bulbs and cloves before plantation, by elite growers. With more tolerant varieties, like « Violet de Cadours », from which was obtained « VC6 », such a massal selection was probably less efficient, with the consequence of a 100 p. cent virus infection on these varieties.Des essais réalisés à partir de caïeux calibrés montrent que le clone d’ail « VC6 » (extrait de la variété « Violet de Cadours ») présente à l’état virosé des performances comparables à celles du clone « Thermidrôme » (extrait de « Blanc de la Drôme ») à l’état sain. Cette situation est due à la fois à un rendement potentiel plus élevé à l’état sain, révélé par les performances de « Germidour » (dérivant de VC6 par culture de méristème), et à une plus grande tolérance à la mosaïque de l’ail, qui ne provoque sur « Germidour » inoculé (ou VC6) qu’une perte de récolte de 25 p. 100 alors qu’elle est de plus de 50 p. 100 sur « Thermidrôme »
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