la Règle du Feedback (Feedbackruler): un outil pour optimiser les apprentissages et le bien-être des élèves

Le feedback est un levier essentiel pour les apprentissages (Hattie, 2018). Cependant, il reste un des aspects les plus négligés dans les pratiques éducatives (Carless & Boud, 2018) : en effet, peu de formations spécifiques sont dispensées aux enseignants et peu (ou pas) d’outils pédagogiques prenant en compte explicitement la dimension d’un feedback efficace et explicite sont destinés aux élèves. Les avantages de l’art du feedback sont pourtant bien établis pour les élèves, mais aussi pour le personnel enseignant. En effet, en pratiquant des rétroactions bien calibrées, ces derniers développent leur capacité à raisonner sur leurs actions et observer leurs impacts sur la régulation de l’activité des élèves (pratique réflexive). Après une revue de littérature sur le feedback en éducation (de 2010 à 2021), la première auteure de cette contribution a identifié les différentes caractéristiques du feedback sur lesquelles la recherche semble faire consensus. Par exemple, le type de feedback, le moment où donner un feedback, la façon de le donner,… (e.g. Chappelow & McCauley, 2019; Johnson et al., 2016; Hattie & Timperley, 2007; Hyland, 2013; Lichtenberger-Majzikné & Fischer 2017; Rettger; 2018; Rettger, 2018; Voerman, et al., 2014). A partir de cela, elle a développé un nouveau modèle de feedback qu’elle a couplé à la recherche en Psychologie positive (Lucciarini, 2020). L’idée est de permettre d’optimiser les apprentissages des élèves en mettant au cœur du feedback leur bien-être et ce, en développant trois besoins repris de la théorie de l’autodétermination : les besoins d’autonomie, de relation et de compétence (Deci & Ryan, 2012). Le modèle contient six éléments : la demande, les points forts, les progrès, les défis, le plan d'action et l’ouverture. Chaque élément est agrémenté de questions-clés pour guider les utilisateurs. Dans l’optique d’implémenter ce modèle en contexte scolaire, celui-ci a été graphisé puis transféré sur un outil à utiliser en classe: la Règle du Feedback. La prochaine étape, et objectif de la présente communication, est de présenter des pistes d’amélioration autour de cet outil en analysant les retours d’information de ses utilisateurs, des élèves du secondaire 2 et des enseignants des degrés primaires et secondaires. Les utilisateurs se prononcent en particulier sur la pertinence, la cohérence et les effets supposés de l’outil sur différentes dimensions liées aux apprentissages et au bien-être des élèves. La communication offrira un temps d’échange avec les participant·es sur les résultats en vue de l’optimisation de l’outil

Caries diagnosis using light fluorescence devices: VistaProof and DIAGNOdent

The modern concept of minimally invasive dentistry encompasses early detection of incipient carious lesions and their treatment. Due to the low sensitivity of visual inspection and radiography in the detection of occlusal hidden carious lesions under a macroscopically sound surface, several devices have been developed to increase detection accuracy. DIAGNOdent is one of the tools used for that purpose and VistaProof is a new device recently introduced into the market. They both use light fluorescence to detect incipient carious lesions. DIAGNOdent is based on the fact that carious lesions show higher level of fluorescence than sound tissues when excited by light at specific wavelength. Vistaproof is based on the same principle, but it uses a different wavelength of excitation than DIAGNOdent and a video camera for the detection of fluorescence. The aim of this article was to compare these two devices and present their clinical use

A randomized trial of spiritual assessment of outpatients with schizophrenia: Patients' and clinicians' experience

Objective: Recovery-oriented care for patients with schizophrenia involves consideration of cultural issues, such as religion and spirituality. However, there is evidence that psychiatrists rarely address such topics. This study examined acceptance of a spiritual assessment by patients and clinicians, suggestions for treatment that arose from the assessment, and patient outcomes-in terms of treatment compliance and satisfaction with care (as measured by treatment alliance). Methods: Outpatients with psychosis were randomly assigned to two groups: an intervention group that received traditional treatment and a religious and spiritual assessment (N=40) and a control group that received only traditional treatment (N=38). Eight psychiatrists were trained to administer the assessment to their established and stable patients. After each administration, the psychiatrist attended a supervision session with a psychiatrist and a psychologist of religion. Baseline and three-month data were collected. Results: The spiritual assessment was well accepted by patients. During supervision, psychiatrists reported potential clinical uses for the assessment information for 67% of patients. No between-group differences in medication adherence and satisfaction with care were found at three months, although patients in the in- tervention group had significantly better appointment attendance dur- ing the follow-up period. Their interest in discussing religion and spirituality with their psychiatrists remained high. The process was not as well accepted by psychiatrists. Conclusions: Spiritual assessment can raise important clinical issues in the treatment of patients with chronic schizophrenia. Cultural factors, such as religion and spirituality, should be considered early in clinical training, because many clinicians are not at ease addressing such topics with patients