Prise en charge et résultats des patients hémodialysés chronique au CHU de Montpellier (20 ans d'expérience)

Introduction. La mortalité en hémodialyse chronique est d'environ 15% par an. Un dépistage précoce des patients à risque de mortalité est indispensable. Notre objectif est de déterminer les facteurs de risque de mortalité présents lors de la prise en charge en dialyse. Patients et méthodes. Nous avons analysé rétrospectivement 381 patients qui ont dialysé plus de 6 mois à Montpellier entre 1990 et 2010. Pour décrire la population et son évolution, nous avons séparé la cohorte en deux groupes. Les patients qui dialysent depuis moins de 6 mois lors de leur arrivée dans un de nos deux centres (groupe incident, n=219) et les autres (groupe prévalent, n=162). Pour les patients du groupe incident, nous avons déterminé la valeur pronostique des différentes comorbidités et des paramètres biologiques présents lors de l'instauration de l'hémodialyse. Résultats. Au cours du temps, l'âge et les comorbidités des patients augmentent. La mortalité est principalement d'origine cardiovasculaire (38,8%), Le sexe féminin est protecteur. Un âge supérieur à 65 ans, la présence d'un antécédent cardiovasculaire et un index de Charlson supérieur à 5 sont associés à la mortalité. Après ajustement, les patients avec l'index de créatinine et le pourcentage de masse maigre les plus faibles, ont une augmentation du risque de mortalité globale (Hazard Ratio = 1,95 [1,18-3,20] et 1,73 [1,05-2,83] respectivement). Le taux de catabolisme protidique et la dose de dialyse ne sont pas associés à la mortalité. Conclusion. La dénutrition protidique est un important facteur de risque de mortalité en hémodialyse. Nos résultats soulignent l'intérêt des marqueurs issus de la modélisation de la cinétique de la créatinineMONTPELLIER-BU Médecine UPM (341722108) / SudocSudocFranceF

Narcissisme et névrose obsessionnelle (le lien scripturaire à l'objet)

PARIS5-BU Saints-Pères (751062109) / SudocSudocFranceF

Nouvelle technologie de fours d’incinération permettant d’assurer une qualité de mâchefers et de gaz optimale: La grille refroidie à l’eau Stiefel – Vinci Environnement

Facing simultaneously changes in waste streams features, ecological constraints and economic targets, waste to energy techniques has to meet new challenges. New technologies studied some years ago allow to have continuous and steady improvements in waste-to-energy facilities efficiency. Thus, water-cooled grate solutions can now be installed for municipal and household waste. Even for common values of NCV, municipal household waste can benefit of this new technology : longer lifetime of grates, combustion control and gaseous emissions control, quality of bottom ash. On this specific aspect, results show excellent quality of bottom ash after combustion with a water-cooled grate incinerator.Devant l’évolution, à la fois des caractéristiques des déchets, des contraintes environnementales et des conditions économiques, l’incinération des déchets doit faire face à de nouveaux défis. La mise au point depuis quelques années de nouvelles solutions permet d’améliorer continûment les performances des usines de valorisation thermique des déchets. Ainsi, la technologie de grille refroidie à l’eau, à présent appliquée pour les déchets ménagers y compris pour des PCI usuels, permet de bénéficier d’importantes avancées : longévité des grilles, maîtrise du foyer et des émissions gazeuse, qualité des mâchefers. Sur ce point précis, les résultats démontrent l’excellente qualité atteinte par les mâchefers issus de combustion sur grille refroidie à eau

Texte/image — Nouveaux problèmes

Ce volume collectif voudrait témoigner de la variété des questionnements et des approches que suscitent aujourd’hui les études engagées sur le terrain de la confrontation raisonnée des pratiques littéraires (tous genres confondus) et des artefacts artistiques visuels (des réalisations plastiques, figuratives ou non, aux images écrites). Il se propose de rendre compte de la vivacité d’une réflexion qui déplace les frontières notionnelles, redéfinit ses objets et décloisonne ses champs d’investigation et d’application. Le titre « Texte/Image : nouveaux problèmes » avoue cette intention, en même temps qu’il atteste, explicitement, le refus de tout parti pris théorique exclusif. Au dialogue du texte et de l’image correspond ainsi le dialogue ouvert ou le débat contradictoire des chercheurs qui ont participé au colloque de Cerisy-la-Salle et dont les communications recueillies dans le présent volume résument ou développent les propositions

Association of Anti–Programmed Cell Death 1 Antibody Treatment With Risk of Recurrence of Toxic Effects After Immune-Related Adverse Events of Ipilimumab in Patients With Metastatic Melanoma

International audienceImportance: Since 2011, many patients with metastatic melanoma have been treated with ipilimumab therapy and have developed severe immune-related adverse events (AEs). Because several immune therapies are now available to treat metastatic melanoma, a better knowledge of mechanisms and recurrence risks of immune-related AEs is needed before reintroduction of immunotherapies.Objectives: To evaluate the risk of a recurrence of immune toxic effects associated with anti-programmed cell death 1 antibody (anti-PD-1) therapy after discontinuation of ipilimumab monotherapy because of severe AEs.Design, settings, and participants: This cohort study conducted at 19 French melanoma referral centers included patients with metastatic melanoma who experienced severe immune-related AEs after ipilimumab therapy and then were treated with anti-PD-1 therapy between February 1, 2013, and December 31, 2016. The study cutoff was June 1, 2017. Statistical analysis was performed from June 1, 2016, to August 31, 2017.Exposures: Monotherapy with at least 1 cycle of ipilimumab that was associated with a grade 3 or 4 immune-related AE and subsequent treatment with at least 1 cycle of an anti-PD-1 (nivolumab or pembrolizumab) therapy.Main outcomes and measures: The primary outcome was the rate of immune-related AEs associated with anti-PD-1 therapy. Secondary outcomes were characteristics of ipilimumab-related and anti-PD-1 immune-related AEs and overall response rate and overall survival associated with anti-PD-1 therapy.Results: Of 56 patients with metastatic melanoma included in the study, all of whom experienced severe immune-related AEs after ipilimumab therapy (31 [55%] male; mean [SD] age, 64 [14.9] years), 20 (36%) experienced at least 1 immune-related AE associated with pembrolizumab (6 of 20 [30%]) or nivolumab (14 of 20 [70%]) therapy. A total of 12 patients (21%) experienced grade 3 or 4 immune-related AEs, and among these patients, 4 (33%) presented with the same immune-related AE as with ipilimumab therapy. Severe immune-related AEs were resolved with use of systemic corticosteroids (7 [58%]) and/or anti-tumor necrosis factor (1 [8%]), and no grade 5 toxic effects were reported. Five patients discontinued anti-PD-1 therapy because of immune-related AEs. The overall response rate was 43%, with a median overall survival of 21 months (interquartile range, 18 to ongoing).Conclusions and relevance: The findings suggest that anti-PD-1 therapy may be associated with reduced risk of toxic effects and improved survival among patients who have experienced severe toxic effects after ipilimumab therapy