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La prise en charge des urgences de pédopsychiatrie au service d'évaluation de crise d'orientation psychiatrique ou SECOP à Bordeaux
La recrudescence de la fréquentation des urgences psychiatriques par les adolescents semble devenir un vrai problème de Santé Publique depuis quelques années. Ceci se ressent également au SECOP, service d'accueil des urgences psychiatriques à Bordeaux. Ce travaiol consiste à étudier la prise en charge des urgences pédopsychiatriques et à évaluer les critères incitant le psychiatre à proposer une hospitalisation après évaluation. Ainsi, une étude épidémiologique rétrospective sur dossier a été réalisée. Elle porte sur les caractéristiques sociodémographique et psychiatrique des moins de 18 ans consultant au SECOP durant le premier semestre 2009. C'est la première fois qu'une étude sur les mineurs a été effectuée dans ce service. Le résultat démontre que 15 ans est un âge critique pour la population de notre étude : ce sont les plus nombreux à être hospitalisés après la consultation et la plupart des patients ont eu leur premier contact avec la psychiatrie ou avec le SECOP à cet âge. La carence affective ou socio-éducative et une hospitalisation psychiatrique antérieure sont les facteurs les plus significatifs induisant l'hospitalisation. L'accueil des urgences pédopsychiatriques des autres CHU en France a également été analysé. Une similitude de la prise en charge des mineurs entre le SECOP et cers services a été constatée. Peu d'établissements disposent d'accueil spécifique des urgences pédopsychiatriques. De plus, l'orientation en ambulatoire prédomine sur l'hospitalisation. Une meilleure connaissance des facteurs qui augmenteraient la probabilité d'hospitalisation en psychiatrie des adolescents pourrait nous aider à adapter et optimiser l'offre de soin. A Bordeaux, pour faire face à la recrudescence de la demande, les travaux d'extension ont permis de rajouter des lits au Centre de Crise pour Adolescents (CCSSA). Et l'ouverture d'une unité intersectorielle et départementale pour enfants de 6 à 15 ans est en projet pour 2012.BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocSudocFranceF
Characterization by deep sequencing of divergent Plum bark necrosis stem pitting-associated virus isolates and development of a broad spectrum PBNSPaV detection assay.
Plum bark necrosis stem pitting-associated virus (PBNSPaV), the causal agent of plum bark necrosis stem pitting disease, belongs to the genus Ampelovirus in the family Closteroviridae. The complete genome sequence of PBNSPaV isolates from four Prunus sources was determined by pyrosequencing. All isolates showed the same genomic organization as the PBNSPaV reference isolate. The least divergent isolate, found in a peach tree from China, showed an overall 91.8% of nucleotide identity with the type isolate. Two closely related isolates, defining a second cluster of diversity, were found in two Japanese plums from France and showed only 82.8% identity with the type isolate. On the other hand, they were highly homologous with two recently described PBNSPaV divergent isolates from China. The fourth and most divergent isolate, from a Chinese peach, showed only 71.2% identity to other PBNSPaV isolates and was not detected by currently available PBNSPaV RT-PCR detection assays. Complete sequencing of the divergent isolates allowed the development of a more broad-spectrum detection test targeting a conserved region in the P61 gene. Taken together, these results indicate a much broader diversity of PBNSPaV than previously thought and provide for a more robust detection of this still poorly characterized pathogen
La voix, un biomarqueur pour l'humain aussi ? Influence de la hauteur de la voix du patient sur le diagnostic expert du TSPT
Cette étude réalisée sur un groupe de 17 soignants spécialisés dans la prise en charge du Trouble de Stress Post Traumatique (TSPT) examine de manière inédite la perception que les soignants (psychiatres, psychologues et infirmiers-psy) font de l’état psychopathologique de patients à partir de la seule écoute de leur voix et, plus spécifiquement, l’influence causale du pitch et de sa modification sur cette perception. Pour cela, nous avons demandé à des soignants de comparer des extraits de voix de patients TSPT, deux à deux, correspondant au même moment du récit traumatique enregistré en début et en fin de thérapie. Selon les conditions, les extraits sont soit présentés tels qu’enregistrés, soit manipulés acoustiquement avec une transformation de pitch mimant l’évolution naturelle de la voix en cours de thérapie observée lors d’une précédente étude, à savoir une baisse de pitch moyenne de 10Hz. Ainsi, nous appliquons une diminution de pitch sur des extraits sélectionnés en début de thérapie pour donner l’impression que le patient est plus avancé dans le traitement (schématiquement, une transformation de voix « guéri ») et une augmentation de pitch sur des extraits correspondant aux séances finales de prise en charge pour donner l’impression que le patient est plus en amont de thérapie (schématiquement, une transformation de voix « malade »). Nos résultats montrent non seulement que les soignants sont capables de faire des inférences diagnostiques à partir de la voix, mais qu’ils utilisent spécifiquement le pitch comme indice vocal dans l’évaluation de la psychopathologie, la pertinence de cet indice semblant reposer sur une heuristique pitch-symptôme acquise par observation de régularités en cours de thérapie chez les experts. En cela, de la même manière que pour l'apprentissage machine, la voix serait également un biomarqueur diagnostique chez l'humain dont la modification algorithmique influencerait les inférences perceptives des soignants