12 research outputs found
Bilateral stellate neuroretinitis revealing a pheochromocytoma
Neuroretinitis (NR) is an inflammatory disorder characterized by optic disc edema and subsequent formation of a macular star. We present a case of a 33 year old woman patient admitted for a progressive bilateral visual loss since two weeks. Fundus examination showed bilateral stellate neuroretinitis. Physical examination revealed a malignant hypertension of 210/150mmHg. Magnetic resonance imaging identified a left suprarenal mass, whereas urinary catecholamine level was abnormally high which supported a diagnosis of pheochromocytoma.The patient underwent a laparoscopic left suprarenal adrenalectomy after successful control of blood pressure. histopathologic examination confirmed the diagnosis of pheochromocytoma. Visual acuity was restored and the retinal alterations disappeared 7 months after surgery
La prévalence des pathologies de la surface oculaire chez les patients glaucomateux
Les patients glaucomateux ont souvent besoin dâun traitement local hypotonisant pendant de nombreuses annĂ©es. Cette administration chronique des collyres a Ă©tĂ© impliquĂ©e dans la survenue des pathologies de la surface oculaire. Lâobjectif de cette Ă©tude est de dĂ©terminer la prĂ©valence des pathologies de la surface oculaire chez les patients traitĂ©s pour un glaucome ou une hypertonie oculaire.Il sâagit dâune Ă©tude observationnelle prospective lors de la consultation spĂ©cialisĂ©e des patients glaucomateux rĂ©alisĂ©e au service dâophtalmologie du CHU HASSAN II de FĂšs. Tous les patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun examen ophtalmologique complet comprenant une Ă©valuation clinique de la surface oculaire. Un questionnaire dĂ©rivĂ© de lâOcular Surface Disease Index (OSDI) a permis dâĂ©valuer le retentissement de cette atteinte et la qualitĂ© de vie des patients.Nous avons sĂ©lectionnĂ© 96 patients ĂągĂ©s entre 10 et 85 ans. LâacuitĂ© visuelle moyenne Ă©tait de 0,32 LogMar, soit 5/10e.La moyenne de lâanciennetĂ© du glaucome est de 5 ans, dans cette Ă©tude, 62 patients (64 %) prĂ©sentaient des symptĂŽmes dâatteinte sĂ©vĂšre de la surface oculaire. une atteinte lĂ©gĂšre chez 17 patients (18 %).Alors que 17 patients (18 %) ne prĂ©sentent pas de symptĂŽme.Ces patients ont Ă©tĂ© rĂ©partis en fonction de la classification clinique A, B et C. Le groupe A (pas dâatteinte), le groupe B (atteinte modĂ©rĂ©e) et le groupe C (atteinte sĂ©vĂšre) comptaient respectivement 26 (27 %), 21 (22 %) et 49 (51 %) patients.Cette Ă©tude confirme la grande frĂ©quence des pathologies de la surface oculaire chez les patients traitĂ©s pour un glaucome ou une hypertension oculaire, le praticien doit inclure de façon systĂ©matique lâexamen de la surface oculaire au mĂȘme titre que la prise du tonus oculaire chez le patient glaucomateux
La choriorétinopathie séreuse centrale et le stress
Introduction : Lâobjectif de notre Ă©tude est dâĂ©valuer le stress psychologique comme facteur de risque de la chorio-rĂ©tinopathie sĂ©reuse centrale (CRSC) en utilisant lâĂ©chelle du stress perçu PSS-10.MĂ©thodes : Ătude prospective cas-tĂ©moins comparant le score de stress du PSS-10 chez les patients ayant la CRSC et chez des patients contrĂŽles ayant une atteinte oculaire autre que la CRSC.RĂ©sultats : 13 cas diagnostiquĂ©s comme ayant une CRSC unilatĂ©rale entre Janvier 2012 et Janvier 2016 ont Ă©tĂ© inclus et apparentĂ©s pour lâĂąge et le sexe avec des cas contrĂŽls. Le score moyen du PSS-10 items est 26, 38 (SD=5, 08) et 22, 62 (SD=3, 02) pour les cas et les tĂ©moins respectivement avec une diffĂ©rence statistiquement significative (p = 0.001).Conclusion : Nos rĂ©sultats indiquent que le stress est un facteur de risque de la CRSC
Traitement freinateur de la myopie : mise au point
Actuellement, la myopie est assimilĂ©e Ă une vĂ©ritable pandĂ©mie dans le monde. Stopper son Ă©volution est un enjeu de santĂ© publique. La comprĂ©hension des principales thĂ©ories Ă©tiopathogĂ©niques impliquĂ©es dans lâĂ©volution la myopie est la base du traitement freinateur. Plusieurs modalitĂ©s thĂ©rapeutiques frĂ©natrices semblent prometteuses. Cependant, la prĂ©vention primaire et le contrĂŽle des facteurs environnementaux gardent une place de premier choix
Le glaucome congénital
Introduction : Le glaucome congĂ©nital (GC) reprĂ©sente une affection oculaire grave puisque câest une des causes majeures de cĂ©citĂ© irrĂ©versible de lâenfant. Câest une urgence diagnostique et thĂ©rapeutique. Son incidence dans le monde varie de 1/22000 Ă 1/2500. Le substratum gĂ©nĂ©tique est indĂ©niable avec une transmission rĂ©cessive autosomique. Les Ă©lĂ©ments cliniques majeurs sont la buphtalmie avec mĂ©galocornĂ©e et lâhypertonie intra-oculaire. Lâexamen clinique dĂ©taillĂ© permettra de classer le glaucome congĂ©nital selon les anomalies anatomiques associĂ©s et la gravitĂ©. Lâarsenal thĂ©rapeutique est variĂ© mais la prise en charge reste essentiellement chirurgicale. A travers cette mise au point nous allons mettre en exergue les Ă©lĂ©ments essentiels du glaucome congĂ©nital sur le plan diagnostique ainsi que thĂ©rapeutique
Les luxations postérieures du cristallin et de fragments cristalliniens opérées par vitrectomie à la pars plana
Objectif : rapporter les rĂ©sultats et les complications de la vitrectomie des patients prĂ©sentant une luxation du cristallin dans le vitrĂ© ainsi Identifier les facteurs pronostiques influençant le gain en ligne des patients opĂ©rĂ©s.MatĂ©riels et mĂ©thodes : Ă©tude rĂ©trospective non randomisĂ©e, portant sur tous les patients opĂ©rĂ©s par vitrectomie Ă la pars-plana pour une luxation du cristallin ou de fragments cristalliniens dans le vitrĂ© colligĂ©s au mĂȘme service dâophtalmologie du CHU Hassan II de FĂšs avec un suivi en postopĂ©ratoire minimum de 6 mois.RĂ©sultats : 22 yeux de 22patients sont opĂ©rĂ©s durant cette pĂ©riode, lâĂąge moyen est de 64,5ans, lâacuitĂ© visuelle initiale est de 1,89LogMAR, de 0,81LogMAR en post-opĂ©ratoire avec un gain en ligne de 10,77. Le fragmatome 20-gauge est utilisĂ©Â chez 68,18%Les facteurs influençant le gain en ligne en analyse univariĂ© sont lâacuitĂ© visuelle prĂ©opĂ©ratoire (p=0,001), la prĂ©sence ou non dâune hypertonie oculaire prĂ©-opĂ©ratoire (p=0,014) et le recours au fragmatome tĂ©moignant de la duretĂ© du cristallin (p<0,001). En analyse multivariĂ©e sont lâĂąge du patient (p=0,013), les circonstances de survenue (p=0,017), lâacuitĂ© visuelle prĂ©opĂ©ratoire (p<0,001), le dĂ©lai de la chirurgie (p=0,025), la prĂ©sence dâau moins un facteur pouvant influencer la rĂ©cupĂ©ration visuelle (p=0,031), la prĂ©sence ou non dâune hypertonie oculaire prĂ©-opĂ©ratoire (p=0,049).Conclusion : Dans cette cohorte rĂ©trospective la combinaison dâune vitrectomie 23G-fragmatome 20G est efficace permettant une bonne rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle. les complications de la luxations cristallinienne conditionnent les rĂ©sultats post-opĂ©ratoire
Un syndrome dâhypertension intracranienne idiopathique compliquĂ© dâune paralysie des nerfs craniens III et VII
Introduction : LâHTIC idiopathique est caractĂ©risĂ©e par une pression intracrĂąnienne Ă©levĂ©e en lâabsence dâorigineidentifiable et sans signes de focalisation, Nous rapportons le cas dâune patiente de 30 ans qui se prĂ©sente pour unsyndrome dâhypertension intracrĂąnienne idiopathique compliquĂ© dâune paralysies de multiples nerfs crĂąniens et deraideur mĂ©ningĂ©e.Observation : Il sâagit dâune patiente de 30 ans, sans antĂ©cĂ©dents pathologiques notables qui consulte pour cĂ©citĂ©bilatĂ©rale dâinstallation aigue associĂ©e Ă des cĂ©phalĂ©es, cervicalgies et une asymĂ©trie faciale gauche. Lâexamen ophtalmologiqueretrouve acuitĂ© visuelle limitĂ©e Ă la perception lumineuse au niveau de lâoeil droit, et Ă mouvementsdes doigts au niveau de lâoeil gauche, un RPM paresseux, un oedĂšme papillaire stade II et intermaculopapillaire, unetortuositĂ© vasculaire en ODG avec une occlusion de lâartĂšre temporale infĂ©rieure au niveau de lâOG. Lâexamen desnerfs craniens retrouve une paralysie du III et du VII gauches avec une raideur mĂ©ningĂ©eLa patiente a bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune IRM cĂ©rĂ©brale et dâun bilan biologique ne montrant pas dâanomalies, et dâune Ă©tudecytobactĂ©riologique du LCR revenant nĂ©gative avec une pression Ă 80 cm dâH2O. Le traitement initial sâest basĂ© surlâacetozolamide, avec des ponctions lombaires dĂ©plĂ©tives, et devant la persistance des pressions Ă©levĂ©es elle a bĂ©nĂ©ficedâun shunt ventriculo-peritonĂ©al.LâĂ©volution Ă 2 mois est marquĂ©e sur le plan ophtalmologique par lâamĂ©lioration de lâacuitĂ© visuelle de lâoeil droitĂ 7/10, avec une atrophie optique sĂ©quellaire et un champs visuels tubulaire, et par la persistance Ă gauche dâuneacuitĂ© visuelle limitĂ©e au mouvement des doigts, de lâesotropie et dâune atrophie optique.Discussion et conclusion : Le diagnostic dâHTIC de lâadulte se base sur les critĂšres modifiĂ©s de Dandy et rĂ©visĂ©s parFriedman et Jacobson qui incluent lâabsence de signes de localisation, Ă lâexception de la paralysie du nerf VI.La prĂ©sence dâune atteinte des autres nerfs crĂąniens et extrĂȘmement rare et peu rapportĂ© dans la littĂ©rature, Cependant,cette entitĂ© reste un diagnostic dâĂ©limination et un bilan exhaustif, notamment IRM, angio-IRM et ponctionlombaire, est de rigueur.Le pronostic visuel reste lâaspect le plus important de la maladie et guide lâacharnement thĂ©rapeutique