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    Les perdus de vue en radiothérapie: expérience de l’Institut National d’Oncologie au Maroc

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    Les perdus de vue (PDV) sont toute personne incluse dans un programme et dont on est sans nouvelles depuis six mois. L'objectif de cette étude est de fournir une description objective du problème des malades PDV au  service de radiothérapie à l'Institut National d'Oncologie (INO), elle permet d'étudier l'impact des facteurs socio-économiques, démographiques et ceux liés à la maladie entraînant l'abandon du traitement par le  patient. Nous avons réalisé une étude rétrospective de 77 patients PDV parmi 2254 patient admis à l'INO du premier janvier au 31 décembre 2011 pour traitement par radiothérapie. La présente analyse a mis en évidence  que les taux d'abandon sont associés à des facteurs liés à la maladie et qu'à la fois le patient et le médecin doivent être formés et être conscients de la façon dont les stades avancés de la maladie, le mauvais statut de performance ainsi que la combinaison des autres problèmes de santé peuvent suffisamment conduire le  patient à l'abandon du traitement.Key words: Perdu de vue, radiothérapie, cancer, traitement, IN

    Le méningiome du sinus maxillaire: à propos d’un cas avec revue de la littérature

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    Les méningiomes extracrâniens sont rares, leur localisation au niveau du sinus maxillaire est exceptionnelle. Nous rapportons le cas d'une patiente âgée de 41 ans, ayant présenté une exophtalmie avec des céphalées intermittentes évoluant depuis 8 ans. Le diagnostic a été retenu à partir de la biopsie et du scanner cérébral et du massif facial. Le traitement a consisté en une irradiation exclusive à la dose de 54 Gray (Gy). La patiente est restée en bon contrôle locorégional, après un recul de 18 mois. A travers ce cas clinique on a démontré que le sinus maxillaire peut être touché par le méningiome, et qu'il doit être inclus dans le diagnostic différentiel des tumeurs des tissus mous.Key words: Méningiome, extra crânien, sinus maxillaire, radiothérapie, cance

    La radiothérapie du cancer de l’endomètre: expérience de l’institut national d’oncologie à propos de 52 cas

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    Le cancer de l’endomètre est le cancer gynécologique le plus fréquent en occident. Il concerne principalement les femmes ménopausées. L’objectif de notre travail est de rapporter l’expérience du service de radiothérapie à l’Institut National d’Oncologie (INO) dans la prise en charge du cancer de l’endomètre. Nous avons analysé rétrospectivement 52 cas de cancer de l’endomètre traités dans le service de radiothérapie de l’INO entre 2007 à 2009. Les données collectées à partir des dossiers médicaux de nos patientes concernaient les aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs de ce cancer. La médiane d’âge des patientes était de 57 ans, 87% étaient ménopausées. Le délai moyen de consultation était de six mois. Le maitre symptôme était des métrorragies chez 51 patientes. Le diagnostic histologique a été porté sur un curetage biopsique de l’endomètre dans 51% des cas. L’examen anatomopathologique a montré un adénocarcinome endométrioïde dans 92% des cas. Après le bilan, 27% des patientes étaient stade I, 30% stade II, 20% stade III et 1% stade IVA selon la classification de la Fédération Internationale de Gynécologie Obstétrique (FIGO). Après la chirurgie, 51% des patientes ont reçu une radiothérapie externe. La dose délivrée était de 46 Gray (Gy). Une curiethérapie du fond vaginal a été délivrée chez toutes les patientes. Sur le plan évolutif, 83 % des patientes étaient toujours suivies en situation de bon contrôle de leur maladie, 8 % ont eu une récidive locorégionale et 4 % avaient des métastases à distance. Ainsi, le cancer de l’endomètre est un cancer dont le traitement repose sur la chirurgie. La radiothérapie est le traitement adjuvant principal.Pan African Medical Journal 2016; 2

    Traumatismes abdominaux : La Ponction-lavage du péritoine a-t-elle encore une place ? (A propos de 90 cas)

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    Introduction : La prise en charge des traumatismes de l’abdomen représente un défi du fait des difficultés diagnostiques qu’ils posent. Pour de nombreuses équipes, la ponction-lavage du péritoine (PLP) doit être délaissée au profit de l’échographie de la tomodensitométrie abdominale (TDM) qui permettent d’envisager une prise en charge non opératoire des patients victimes de ce type de traumatisme. Notre travail se propose d’évaluer le rôle actuel de la PLP, en insistant sur son apport dans le diagnostic des lésions digestives, particulièrement dans note contexte, où les performances de l’échographie et l’accessibilité à la TDM restent limités. Patients et méthode : Notre étude, menée au service de Réanimation des Urgences Chirurgicales de l’Hôpital Ibn Sina de Rabat, entre janvier 1999 et août 2009, était rétrospective sur neuf ans, puis prospective sur un an. Ont été inclus tous les patients victimes d’un traumatisme abdominal et ayant eu une PLP dans leur bilan lésionnel. Résultats : Durant cette période, 90 patients ont eu une PLP, dont 78 victimes de contusions abdominales, et 12 de plaies abdominales. Sa sensibilité pour le diagnostic de lésion d’organe creux était de 100%, toutes les lésions digestives ayant été diagnostiquées par la PLP au contraire d’une lésion splénique mortelle et d’une brèche diaphragmatique. La PLP était, par ailleurs à l’origine d’un taux de laparotomies non thérapeutiques (LNT) de 26%. Concernant les lésions digestives la TDM a été à l’origine d’un faux négatif et l’échographie de trois faux négatifs. Chez les patients victimes d’un traumatisme fermé et hémodynamiquement instables, cette dernière était également à l’origine d’un faux négatif, au contraire de la PLP. Conclusion: La PLP continue à être un outil important dans l’évaluation des traumatismes abdominaux. En cas de lésion digestive, elle se révèle plus sensible que l’échographie et la TDM, mais elle doit être utilisée conjointement avec ces dernières afin de diminuer le taux de LNT qu’elle entraine

    Influence of age and self-stigmatization on social eating and drinking issues in French outpatients living with and beyond head and neck cancer: a mixed-method study

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    PurposeSocial eating (SE) is a corner stone of daily living activities, quality of life (QoL), and aging well. In addition to feeding functional disorders, patients with head and neck cancer (HNC) face individual and social psychological distress. In this aging population, we intended to better assess the influence of age on these challenges, and the role of self-stigmatization limiting SE in patients with and beyond HNC.MethodsThis was an exploratory multicenter cross-sectional mixed method study. Eligibility criteria were adults diagnosed with various non-metastatic HNC, before, during, or until 5 years after treatment. SE disorders were explored with the Performance Status Scale Public Eating rate (PSS-HN PE). In the quantitative part of the study, SE habits, Functional Assessment of Cancer Therapy Body Image Scale (FACT-MBIS) and specific to HNC (FACT-HN35) were also filled in by the patients. In the qualitative study, the semi-structured interview guide was drawn out to explore stigma, especially different dimensions of self-stigmatization.ResultsA total of 112 patients were included, mean age 64.7 years, 23.2% of female. One-third (n = 35) of patients had an abnormal PSS-HN PE rate < 100. Younger patients had more often an impaired Normalcy of Diet mean (70.4 vs 82.7, p = .0498) and PE rates (76 vs 86.9, p = .0622), but there was no difference between age subgroups in MBIS nor FACT-HN scores. Seventy patients (72.2%) found SE and drinking « important» to « extremely important» in their daily life. The qualitative study reported self-stigmatization in two older patients and strategies they have developed to cope with in their behaviors of SE.ConclusionThis study confirms that SE remains of high concern in patients with and beyond HNC. Even in older patients experiencing less often functional feeding disorders, body image changes and SE issues are as impaired as in younger patients and need to be addressed
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