68 research outputs found

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    To describe sexual and reproductive health (SRH) needs of female sex workers (FSWs) to inform the future implementation of pre-exposure prophylaxis (PrEP) for HIV prevention in this population. The ANRS 12361 PrEP-CI cross-sectional and mixed-methods study was designed and implemented with two community-based organisations in CĂŽte d'Ivoire. A convenience sample of 1000 FSWs aged ≄18, not known as HIV-positive, completed a standardised questionnaire assessing sociodemographic characteristics, sexual practices, use of community health services and a priori acceptability of PrEP. Twenty-two indepth interviews and eight focus group discussions were also conducted to document FSWs' risky practices and sexual behaviours, experiences with violence and discrimination, attitudes regarding HIV and sexually transmitted infections (STIs), and barriers to SRH services. Although 87% described consistent condom use with clients, more than 22% declared accepting condomless sexual intercourse for a large sum of money. Furthermore, condom use with their steady partner and knowledge of their partner's HIV status were low despite their acknowledged concurrent sexual partnerships. While inconsistent condom use exposed FSWs to STIs and undesired pregnancies, the prevalence of contraceptive strategies other than condoms was low (39%) due to fear of contraception causing sterility. FSWs faced obstacles to accessing SRH care and preferred advice from their peers or self-medication. Despite adoption of preventive behaviour in most cases, FSWs are still highly exposed to HIV. Furthermore, FSWs seem to face several barriers to accessing SRH. Implementing PrEP among FSWs in West Africa, such as in CĂŽte d'Ivoire, constitutes an opportunity to consider the regular follow-up of HIV-negative FSWs. PrEP initiation should not condition access to SRH services; conversely, SRH services could be a way to attract FSWs into HIV prevention. Our results highlight the importance of developing a people-focused approach that integrates all SRH needs when transitioning from PrEP efficacy trials to implementation

    A community-based healthcare package combining testing and prevention tools, including pre-exposure prophylaxis (PrEP), immediate HIV treatment, management of hepatitis B virus, and sexual and reproductive health (SRH), targeting female sex workers (FSWs) in Cote d'Ivoire: the ANRS 12381 PRINCESSE project

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    BACKGROUND: Pre-exposure prophylaxis (PrEP) is recommended by the WHO for HIV prevention among female sex workers (FSWs). A study conducted in 2016-2017 in Cîte d'Ivoire showed that if PrEP is acceptable, FSWs also have many uncovered sexual health needs. Based on this evidence, the ANRS 12381 PRINCESSE project was developed in collaboration with a community-based organization. The main objective is to develop, document, and analyze a comprehensive sexual and reproductive healthcare package among FSWs in Cîte d'Ivoire. METHODS: PRINCESSE is an open, single-arm interventional cohort of 500 FSWs in San Pedro (Cîte d'Ivoire) and its surroundings. Recruitment started on November 26th, 2019 and is ongoing; the cohort is planned to last at least 30 months. The healthcare package (including HIV, hepatitis B, and sexually transmitted infection management, pregnancy screening, and contraception) is available both at mobile clinics organized for a quarterly follow-up (10 intervention sites, each site being visited every two weeks) and at a fixed clinic. Four waves of data collection were implemented: (i) clinical and safety data; (ii) socio-behavioral questionnaires; (iii) biological data; and (iv) in-depth interviews with female participants. Four additional waves of data collection are scheduled outside the cohort itself: (i) the medical and activity records of Aprosam for the PRINCESSE participants; (ii) the medical records of HIV+ FSW patients not participating in the PRINCESSE cohort, and routinely examined by Aprosam; (iii) in-depth interviews with key informants in the FSW community; and (iv) in-depth interviews with PRINCESSE follow-up actors. DISCUSSION: The PRINCESSE project is one of the first interventions offering HIV oral PrEP as part of a more global sexual healthcare package targeting both HIV- and HIV+ women. Second, STIs and viral hepatitis B care were offered to all participants, regardless of their willingness to use PrEP. Another innovation is the implementation of mobile clinics for chronic/quarterly care. In terms of research, PRINCESSE is a comprehensive, interdisciplinary project combining clinical, biological, epidemiological, and social specific objectives and outcomes to document the operational challenges of a multidisease program in real-life conditions. TRIAL REGISTRATION: The PRINCESSE project was registered on the Clinicaltrial.gov website ( NCT03985085 ) on June 13, 2019

    Concevoir un fils à tout prix : le détournement des technologies de reproduction dans la société vietnamienne

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    Le ViĂȘt Nam connaĂźt depuis le dĂ©but du XXIe siĂšcle un dĂ©sĂ©quilibre des naissances en faveur des garçons ; avec le recours Ă  la sĂ©lection sexuelle prĂ©natale, il naĂźt actuellement 113 garçons pour 100 filles Ă  l’échelle nationale. Cette pratique a Ă©mergĂ© avec l’arrivĂ©e tardive des Ă©chographies de bonne qualitĂ©, qui se dĂ©veloppent au sein du systĂšme de santĂ© privĂ© dans une logique de marchĂ© plutĂŽt que de santĂ© publique. La prĂ©fĂ©rence pour les garçons est ainsi utilisĂ©e par les praticiens de santĂ© Ă  des fins commerciales : l’échographie est employĂ©e comme mĂ©thode prĂ©- et post-conceptionnelle pour satisfaire des objectifs reproductifs genrĂ©s. Elle s’inscrit Ă  la fois dans un spectre de techniques et de pratiques traditionnelles destinĂ©es Ă  concevoir un garçon et de stratĂ©gies reproductives pour s’assurer la naissance d’un fils. Le dĂ©veloppement des Ă©chographies constitue en rĂ©alitĂ© une contrainte puisque les couples n’ont plus l’excuse du hasard pour lĂ©gitimer l’absence d’un fils parmi leurs enfants

    Comportements et dĂ©sirs reproductifs des travailleuses du sexe en CĂŽte d’Ivoire

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    Cette communication vise Ă  apprĂ©hender les dĂ©sirs et comportements reproductifs des travailleuses du sexe contactĂ©es par deux ONG communautaires, Ă  Abidjan et San Pedro, en CĂŽte d'Ivoire. Les donnĂ©es utilisĂ©es proviennent d'une enquĂȘte qualitative menĂ©e en novembre-dĂ©cembre 2016 auprĂšs de 66 travailleuses du sexe, dans le cadre du projet PrEP-CI (ANRS 12361), qui visait Ă  Ă©valuer la pertinence et la faisabilitĂ© d’un programme de PrEP parmi les travailleuses du sexe en CĂŽte d’Ivoire

    Des inĂ©galitĂ©s de genre Ă  la sĂ©lection sexuelle prĂ©natale: la masculinitĂ© des naissances au ViĂȘt Nam

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    De l'Albanie Ă  la Chine, diffĂ©rents pays dans le monde sont affectĂ©s par des dĂ©sĂ©quilibres du rapport de masculinitĂ© Ă  la naissance. Le ViĂȘt Nam est de ceux parmi lesquels le phĂ©nomĂšne est le plus rĂ©cent, mais la hausse mesurĂ©e depuis 2006 est extrĂȘmement rapide : il s'Ă©tablit aujourd'hui Ă  112 naissances de garçons pour 100 naissances de filles au niveau national, et excĂšde 120 dans plusieurs provinces. Au ViĂȘt Nam, cette hausse est exclusivement liĂ©e Ă  la sĂ©lection sexuelle prĂ©natale, qui rĂ©sulte de la combinaison de trois facteurs (Guilmoto, 2009), que cette recherche se propose de comprendre. Les couples qui ont recours aux avortements sexo-sĂ©lectifs sont disposĂ©s Ă  le faire (facteur de demande), parce qu'ils ont une prĂ©fĂ©rence pour les garçons liĂ©e Ă  diffĂ©rents arguments sociaux, culturels et Ă©conomiques. Ils en ont Ă©galement la possibilitĂ© (facteur d'offre), grĂące Ă  la lĂ©galitĂ© du recours Ă  l'avortement provoquĂ© et Ă  l'accĂšs aux Ă©chographies qui s'est gĂ©nĂ©ralisĂ© au cours de la derniĂšre dĂ©cennie, dans la majoritĂ© des zones urbaines et rurales. Enfin, il y a un facteur de pression, exercĂ©e par le faible niveau de fĂ©conditĂ© - allant de 1,7 Ă  2,6 enfants par femme selon les rĂ©gions en 2009 -, qui accroĂźt le risque de ne pas avoir de fils. S'il existe de fortes disparitĂ©s rĂ©gionales dans les statistiques de la masculinitĂ© des naissances, partiellement liĂ©es Ă  des diffĂ©rences de fĂ©conditĂ© et de prospĂ©ritĂ©, ce sont les variations dans l'intensitĂ© de la prĂ©fĂ©rence pour les garçons qui expliquent en premier lieu cette diversitĂ©. Le Delta du Fleuve Rouge, dans le Nord, est marquĂ© par un systĂšme de parentĂ© patriarcal et patrilinĂ©aire, dans lequel avoir un fils apparaĂźt indispensable pour lĂ©gitimer le statut des femmes au sein de leur famille et de la sociĂ©tĂ©. La situation au sud du ViĂȘt Nam apparaĂźt plus complexe : la mixitĂ© de la descendance est privilĂ©giĂ©e, en raison notamment du brassage culturel des Khmer bilatĂ©raux et des Cham matrilinĂ©aires, avec les Kinh traditionnellement patrilinĂ©aires, qui s'est dĂ©veloppĂ© Ă  travers les siĂšcles. En outre, le Doi Moi Ă  la fin des annĂ©es 80 et la libĂ©ralisation du marchĂ© Ă©conomique ont entraĂźnĂ© un dĂ©sengagement de l'État de nombreuses structures sociales collectives et engendrĂ© une rĂ©surgence des traditions rituelles et familiales, qui ont renforcĂ© la dimension patriarcale de la sociĂ©tĂ©; c'est cependant moins marquĂ© dans le Sud, en raison de la fracture qui s'est Ă©tablie durant plusieurs dĂ©cennies du XXe siĂšcle entre les deux parties du pays. Ce travail de thĂšse associe une analyse statistique approfondie des donnĂ©es du recensement de 2009 et de l'enquĂȘte intercensitaire 2014, et une Ă©tude sociologique des diffĂ©rents rĂŽles de genre au sein du couple et de la famille, notamment grĂące Ă  la conduite de trois enquĂȘtes qualitatives au Nord et au Sud du ViĂȘt Nam. Il dĂ©crit les variations rĂ©gionales de la prĂ©fĂ©rence de genre, et compare les effets distincts de plusieurs caractĂ©ristiques (notamment zone urbaine ou rurale, niveau d'Ă©ducation, statut socio-Ă©conomique, origine ethnique, composition sexuelle de la descendance) sur les comportements de fĂ©conditĂ©

    Les travailleuses du sexe face au VIH en CĂŽte d’Ivoire : crise sanitaire ou poids de la prĂ©caritĂ© ?

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    En CĂŽte d’Ivoire, l’épidĂ©mie du VIH est « mixte » : la prĂ©valence est faible en population gĂ©nĂ©rale mais Ă©levĂ©e chez les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes (19%) et plus encore chez les travailleuses du sexe (TS) (29%), selon l’Onusida en 2015. Celles-ci constituent une des populations prioritairement ciblĂ©es par les programmes de lutte contre le VIH/sida depuis 30 ans. Pendant longtemps, le focus a Ă©tĂ© mis sur la prĂ©vention via la promotion du prĂ©servatif. Dans les annĂ©es 2000, en parallĂšle d’une utilisation croissante de cet outil par les TS, les programmes se sont ensuite concentrĂ©s sur le dĂ©pistage et le traitement des TS infectĂ©es. Depuis 2015, un nouvel outil, la prophylaxie prĂ©exposition (PrEP), est recommandĂ© par l’OMS pour les populations Ă  “risque substantiel” de contracter le VIH. Il doit permettre de faire face Ă  la crise du VIH, en complĂ©ment du prĂ©servatif qui n’a pas suffi Ă  enrayer l’épidĂ©mie. Mais d’oĂč vient la vulnĂ©rabilitĂ© au VIH des TS ? Cette communication s’appuiera sur des donnĂ©es qualitatives et quantitatives du projet Princesse (ANRS 12381), une intervention en santĂ© sexuelle et reproductive (SSR), en analysant les trajectoires sociales, relationnelles et migratoires des TS afin de comprendre les mĂ©canismes d’exposition au VIH. Leur exposition est en rĂ©alitĂ© liĂ©e Ă  de multiples vulnĂ©rabilitĂ©s. Les TS n’utilisent pas toujours de prĂ©servatif dans diverses situations, notamment avec leurs partenaires rĂ©guliers, avec des clients les agressant ou payant davantage d’argent pour un rapport non protĂ©gĂ© ; leur faible pouvoir de nĂ©gociation s’inscrit dans un contexte de domination oĂč le plaisir masculin prime. A ces vulnĂ©rabilitĂ©s de genre s’ajoutent les vulnĂ©rabilitĂ©s matĂ©rielles liĂ©es Ă  leurs conditions de travail (prĂ©caritĂ© des lieux, illĂ©galitĂ© de l’activitĂ©). Leur mobilitĂ© importante pour contourner leur marginalisation sociale est Ă©galement un facteur de fragilisation. Ainsi, l’infection Ă  VIH n’est pas une crise sanitaire uniquement liĂ©e Ă  la nature mĂȘme de leur activitĂ©, mais aussi aux conditions dans lesquelles elles l’exercent, et donc Ă  un contexte de prĂ©caritĂ© plus global. De plus, s’ajoutent Ă  cela de nombreux autres besoins en SSR, les rapports non protĂ©gĂ©s les exposant Ă©galement Ă  diffĂ©rentes infections sexuellement transmissibles et aux grossesses non dĂ©sirĂ©es ; elles connaissent diffĂ©rents obstacles Ă  leur accĂšs aux soins, en raison notamment de la stigmatisation qu’elles subissent. Il convient donc d’inclure la prĂ©vention du VIH dans l’ensemble des soins en SSR, pour enrayer l’épidĂ©mie tout en rĂ©pondant Ă  de multiples besoins sanitaires

    Deux perspectives rĂ©gionales sur les dĂ©sĂ©quilibres de sexe Ă  la naissance au ViĂȘt Nam

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    DiffĂ©rents pays dans le monde, de l’Albanie Ă  la Chine, sont affectĂ©s par des dĂ©sĂ©quilibres du rapport de masculinitĂ© Ă  la naissance (AttanĂ© et coll. 2005 ; AttanĂ© et coll. 2007 ; DuthĂ© et coll. 2012). Le ViĂȘt Nam est de ceux parmi lesquels le phĂ©nomĂšne est le plus rĂ©cent, mais la hausse que l’on mesure depuis 2006 est Ă©galement l’une des plus rapides. En effet, le rapport de masculinitĂ© Ă  la naissance s’établit aujourd’hui Ă  plus de 112 naissances de garçons pour 100 naissances de filles, et..

    From gender inequality to prenatal sex selection : birth masculinity in Vietnam

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    De l'Albanie Ă  la Chine, diffĂ©rents pays dans le monde sont affectĂ©s par des dĂ©sĂ©quilibres du rapport de masculinitĂ© Ă  la naissance. Le ViĂȘt Nam est de ceux parmi lesquels le phĂ©nomĂšne est le plus rĂ©cent, mais la hausse mesurĂ©e depuis 2006 est extrĂȘmement rapide : il s'Ă©tablit aujourd'hui Ă  112 naissances de garçons pour 100 naissances de filles au niveau national, et excĂšde 120 dans plusieurs provinces. Au ViĂȘt Nam, cette hausse est exclusivement liĂ©e Ă  la sĂ©lection sexuelle prĂ©natale, qui rĂ©sulte de la combinaison de trois facteurs (Guilmoto, 2009), que cette recherche se propose de comprendre. Les couples qui ont recours aux avortements sexo-sĂ©lectifs sont disposĂ©s Ă  le faire (facteur de demande), parce qu'ils ont une prĂ©fĂ©rence pour les garçons liĂ©e Ă  diffĂ©rents arguments sociaux, culturels et Ă©conomiques. Ils en ont Ă©galement la possibilitĂ© (facteur d'offre), grĂące Ă  la lĂ©galitĂ© du recours Ă  l'avortement provoquĂ© et Ă  l'accĂšs aux Ă©chographies qui s'est gĂ©nĂ©ralisĂ© au cours de la derniĂšre dĂ©cennie, dans la majoritĂ© des zones urbaines et rurales. Enfin, il y a un facteur de pression, exercĂ©e par le faible niveau de fĂ©conditĂ© - allant de 1,7 Ă  2,6 enfants par femme selon les rĂ©gions en 2009 -, qui accroĂźt le risque de ne pas avoir de fils. S'il existe de fortes disparitĂ©s rĂ©gionales dans les statistiques de la masculinitĂ© des naissances, partiellement liĂ©es Ă  des diffĂ©rences de fĂ©conditĂ© et de prospĂ©ritĂ©, ce sont les variations dans l'intensitĂ© de la prĂ©fĂ©rence pour les garçons qui expliquent en premier lieu cette diversitĂ©. Le Delta du Fleuve Rouge, dans le Nord, est marquĂ© par un systĂšme de parentĂ© patriarcal et patrilinĂ©aire, dans lequel avoir un fils apparaĂźt indispensable pour lĂ©gitimer le statut des femmes au sein de leur famille et de la sociĂ©tĂ©. La situation au sud du ViĂȘt Nam apparaĂźt plus complexe : la mixitĂ© de la descendance est privilĂ©giĂ©e, en raison notamment du brassage culturel des Khmer bilatĂ©raux et des Cham matrilinĂ©aires, avec les Kinh traditionnellement patrilinĂ©aires, qui s'est dĂ©veloppĂ© Ă  travers les siĂšcles. En outre, le Doi Moi Ă  la fin des annĂ©es 80 et la libĂ©ralisation du marchĂ© Ă©conomique ont entraĂźnĂ© un dĂ©sengagement de l'État de nombreuses structures sociales collectives et engendrĂ© une rĂ©surgence des traditions rituelles et familiales, qui ont renforcĂ© la dimension patriarcale de la sociĂ©tĂ©; c'est cependant moins marquĂ© dans le Sud, en raison de la fracture qui s'est Ă©tablie durant plusieurs dĂ©cennies du XXe siĂšcle entre les deux parties du pays. Ce travail de thĂšse associe une analyse statistique approfondie des donnĂ©es du recensement de 2009 et de l'enquĂȘte intercensitaire 2014, et une Ă©tude sociologique des diffĂ©rents rĂŽles de genre au sein du couple et de la famille, notamment grĂące Ă  la conduite de trois enquĂȘtes qualitatives au Nord et au Sud du ViĂȘt Nam. Il dĂ©crit les variations rĂ©gionales de la prĂ©fĂ©rence de genre, et compare les effets distincts de plusieurs caractĂ©ristiques (notamment zone urbaine ou rurale, niveau d'Ă©ducation, statut socio-Ă©conomique, origine ethnique, composition sexuelle de la descendance) sur les comportements de fĂ©conditĂ©.From Albania to China, several countries in the world experience unbalanced Sex Ratio at Birth. In Vietnam, the phenomenon is very recent (2006), but rapidly increasing. Currently, the national sex ratio at birth is 112 boys for 100 girls, and exceeds 120 in several provinces. The rising proportion of male births is directly linked to prenatal sex selection, that is abortion of female fetuses. It results from the combination of three factors (Guilmoto, 2009): expanding access to ultrasonography and abortion in both urban and rural areas (supply factor), low fertility level increasing the risk of remaining « sonless » (squeeze factor) and preference for sons (demand factor). However, important regional disparities exist, partly associated with differences in fertility and prosperity levels. But discrepancies in son preference appear to be the main factor. Northern Vietnam presents a very strong preference for sons, linked to a patriarchal descent system, where the birth of a son legitimizes women's status within their family and the society. However, mixed offspring is privileged in the South, since cultural mixing of bilateral Khmer and matrilineal Cham people, with Kinh population traditionally patrilineal, developed through centuries. Moreover, the Doi Moi economic reforms in the 80's lead the State to withdraw from collective social structures and yielded a resurgence of ritual and familial traditions, which reinforced the patriarcal aspect of society; however the split of the country for several decades during the 20th century makes it less noticeable in the South. This thesis combines statistical analysis of the 2009 census data and the 2014 intercensal survey, and a sociological study of different gender roles within couples and families, based on three qualitatives surveys conducted in Northern and Southern Vietnam. It describes regional variations of gender preference, and compares the distinct effects of several characteristics (including rural/urban areas, level of education, socio-economic status, ethnicity, sex composition of offspring) on fertility behaviors

    Deux perspectives rĂ©gionales sur les dĂ©sĂ©quilibres de sexe Ă  la naissance au ViĂȘt Nam

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