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    Les officialités normandes et la lutte contre les mariages clandestins à la fin du Moyen Age

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    Il s’agit de préciser ce que les tribunaux poursuivent au titre de la lutte contre lesmariages informels, ce que cela révèle du rôle que la cour diocésaine entend jouer dans le contrôle du processus matrimonial, et de quelle manière les officialités ont pu profiter de la définition in fine extensive de la clandestinité pour mettre au point des instruments de renforcement de l’autorité diocésaine (notamment par le contrôle de la mobilité matrimoniale). De nombreuses infractions dénoncées concernent les promesses de mariage suivies de relations charnelles qui font présumer un consentement de présent. Au stade de l’échange des paroles de présent, les mariages clandestins mis à l’amende sont des mariages marqués par un déficit de preuves, ou conclus sans publication préalable des bans, célébrés dans une autre paroisse que la « propre paroisse » des époux, ou sans respect de formes réglementaires imposées par les évêques, notamment pour contrôler les mariages des extradiocésains, par la présentation de lettres testimoniales ou de dispense de bans, dont on constate la standardisation croissante à la fin du XVe siècle. Au nom de la lutte contre ces irrégularités matrimoniales, les autorités diocésaines rouennaises ont renforcé et élargi toujours plus leurs exigences réglementaires. Les candidats au mariage en paient le prix : pour faire régulariser a posteriori leur union ou pour s’acquitter de l’amende due, mais aussi pour obtenir les certifications nécessaires afin de se prémunir contre toute irrégularité. Les célébrants en paient également le prix quand ils pensent pouvoir se contenter de lettres certificatoires de publication de bans délivrées ailleurs que dans la juridiction rouennaise. Les officialités, comme instance de mise en ordre matrimonial, permettent ainsi aux autorités diocésaines de s’imposer comme gardiennes du salut des couples tout en préservant et renforçant leur assise juridictionnelle

    Structural constraints on protein self-processing in L-aspartate-alpha-decarboxylase

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    Aspartate decarboxylase, which is translated as a pro-protein, undergoes intramolecular self-cleavage at Gly24–Ser25. We have determined the crystal structures of an unprocessed native precursor, in addition to Ala24 insertion, Ala26 insertion and Gly24→Ser, His11→Ala, Ser25→Ala, Ser25→Cys and Ser25→Thr mutants. Comparative analyses of the cleavage site reveal specific conformational constraints that govern self-processing and demonstrate that considerable rearrangement must occur. We suggest that Thr57 Oγ and a water molecule form an ‘oxyanion hole’ that likely stabilizes the proposed oxyoxazolidine intermediate. Thr57 and this water molecule are probable catalytic residues able to support acid–base catalysis. The conformational freedom in the loop preceding the cleavage site appears to play a determining role in the reaction. The molecular mechanism of self-processing, presented here, emphasizes the importance of stabilization of the oxyoxazolidine intermediate. Comparison of the structural features shows significant similarity to those in other self-processing systems, and suggests that models of the cleavage site of such enzymes based on Ser→Ala or Ser→Thr mutants alone may lead to erroneous interpretations of the mechanism
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