3 research outputs found

    Sensibilité aux antibiotiques des souches de staphylococcus aureus communautaires dans la région de Nouakchott (Mauritanie)

    No full text
    Introduction: staphylocoque aureus reste un pathogène majeur de l'homme causant des infections très diverses, cutanées, urinaires, pulmonaires ainsi que des septicémies. L'objectif de ce travail est d'évaluer la sensibilité des souches communautaires de Staphylococcus aureus isolées dans différents produits pathologiques vis-à-vis des principaux antibiotiques utilisés, dans la région de Nouakchott (Mauritanie). Méthodes: il s'agit d'une étude rétrospective réalisée sur 281 souches de Staphylococus aureus isolées entre Janvier 2014 et Août 2015 au laboratoire du Centre Hospitalier National et aux deux laboratoires privés de la ville de Nouakchott, dans différents produits pathologiques des patients non hospitalisés. La sensibilité aux antibiotiques a été déterminée par la méthode de diffusion de disques en milieu gélosé de Mueller Hinton selon les recommandations du CA-SFM. Résultats: le taux de résistance à la pénicilline G était élevé (96 à 100%). Le taux de SARM communautaires se situe entre 25 et 26% dans les suppurations, de 34,3% dans les ECBU et de 28% dans les spermocultures. La résistance aux Macrolides-Lincosamyne-Streptogramines (MLS), donnant le phénotype MLSb inductible, était retrouvée dans 6% des souches urinaires et 27% des souches isolées à partir des suppurations. L'activité des aminosides est variable, l'amikacine était active sur toutes les souches. L'activité du cotrimoxazol est faible (77% de résistance) et aucune résistance à la vancomycine n'a été notée. Conclusion: l'activité de la Pénicilline G sur les souches de Staphylococcus aureus isolées dans la région de Nouakchott est quasi nulle et le taux de SARM communautaire est important atteignant jusqu'à 34%. Ceci pourrait être expliqué par l'usage anarchique de ces molécules dans notre pays.The Pan African Medical Journal 2016;2

    Formes hémorragiques graves de la fièvre de la vallée du Rift: à propos de 5 cas

    No full text
    La fièvre de la vallée du Rift (FVR) est une arbovirose due à un virus à ARN appartenant à la famille de Bunyaviridae (genre phlebovirus). C’est une zoonose touchant principalement les animaux mais pouvant aussi contaminer l'homme, soit directement par la manipulation des viandes ou avortons d’animaux malades ou indirectement par la piqure de moustiques infectées (Aèdes sp, anophèles sp, Culex sp). Dans la majorité des cas, l’infection humaine à FVR est asymptomatique, mais elle peut également se manifester par un syndrome fébrile modérée d’évolution favorable. Néanmoins, certains patients peuvent développer un syndrome hémorragique et/ou des lésions neurologiques d’évolution mortelle. Nous décrivons l’évolution de cinq cas de patients atteints de la FVR, admis dans le service de médecine interne du Centre Hospitalier National de Nouakchott (Mauritanie), le mois d’Octobre 2015 et présentant tous, un syndrome hémorragique dans un contexte fébrile. L’évolution n’était favorable que pour 2 des cinq patients. Les 3 autres sont décédés, deux dans un tableau de choc hémorragique et dans un état de choc septique. The Pan African Medical Journal 2016;2
    corecore