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IntĂ©rĂȘt de l IRM mammaire et de la ducto-IRM dans la prise en charge de l Ă©coulement mamelonnaire pathologique
Ce travail est une Ă©tude prospective rĂ©alisĂ©e sur une pĂ©riode de 38 mois Ă l'hĂŽpital Saint-AndrĂ© Ă Bordeaux. 44 Ă©coulements mammelonnaires pathologiques chez 42 patientes ont Ă©tĂ© explorĂ©s en IRM mammaire classique, 25 de ces Ă©coulements ont Ă©galement bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une ducto-IRM. L'IRM a permis de dĂ©tecter 15 lĂ©sions bĂ©nignes prolifĂ©rantes sur 18, et 4 lĂ©sions malignes ou Ă haut risque sur 5. Parmi ces 9 lĂ©sions dĂ©tectĂ©es par l'IRM, 9 n'avaient pas Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©es par le bilan d'imagerie standard (Ă©chographie et mammographie). Les taux de faux positifs et de faux nĂ©gatifs de l'IRM Ă©taient faibles, infĂ©rieurs Ă 10 %. L'IRM resort donc avec de bonnes sensibilitĂ© et valeur prĂ©dictive nĂ©gative (respectivement 80 % et 95,2 % pour la dĂ©tection des lĂ©sions malignes et Ă haut risque, 83,3 % et 87,5 % pour la dĂ©tection des lĂ©sions bĂ©nignes prolifĂ©rantes). La ducto-IRM a permis d'affirmer la localisation intracanalaire d'une masse correspondant Ă un papillome, dans les 5 cas oĂč une masse Ă©tait mise en Ă©vidence. L'IRM et la ducto-IRM ont donc une place clef dans la prise en charge d'un Ă©coulement mammelonnaire, la meilleure indication Ă©tant un bilan d'imagerie standard nĂ©gatif ou non concluant.BORDEAUX2-BU SantĂ© (330632101) / SudocSudocFranceF
Aspects en imagerie des cancers du sein chez la femme de moins de quarante ans (à propos d'une série de 97 cas)
BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocSudocFranceF
25 gauge fibered-needle for label-free fluorescence analysis of breast masses: a first in vivo study
International audienc
Impact of the COVID-19 lockdown in France on the diagnosis and staging of breast cancers in a tertiary cancer centre
OBJECTIVES: Due to COVID-19, a lockdown took place between March 17 and May 1, 2020, in France. This study evaluates the impact of the lockdown on the diagnosis and staging of breast cancers in a tertiary cancer centre. METHODS: Our database was searched for all consecutive invasive breast cancers diagnosed in our institution during the lockdown (36 working days), during equivalent periods of 36 working days before and after lockdown and a reference period in 2019. The number and staging of breast cancers diagnosed during and after lockdown were compared to the pre-lockdown and reference periods. Tumour maximum diameters were compared using the Mann-Whitney test. Proportions of tumour size categories (T), ipsilateral axillary lymph node invasion (N) and presence of distant metastasis (M) were compared using Fisher's exact test. RESULTS: Compared to the reference period (nâ=â40 in average), the number of breast cancers diagnosed during lockdown (nâ=â32) decreased by 20% but increased by 48% after the lockdown (nâ=â59). After the lockdown, comparatively to the reference period, breast cancers were more often symptomatic (86% vs 57%; pâ=â0.001) and demonstrated bigger tumour sizes (pâ=â0.0008), the rates of small tumours (T1) were reduced by 38%, locally advanced cancers (T3, T4) increased by 80% and lymph node invasion increased by 64%. CONCLUSION: The COVID-19 lockdown was associated with a 20% decrease in the number of diagnosed breast cancers. Because of delayed diagnosis, breast cancers detected after the lockdown had poorer prognosis with bigger tumour sizes and higher rates of node invasion. KEY POINTS: âą The number of breast cancer diagnosed in a large tertiary cancer centre in France decreased by 20% during the first COVID-19 lockdown. âą Because of delayed diagnosis, breast cancers demonstrated bigger tumour size and more frequent axillary lymph node invasion after the lockdown. âą In case of a new lockdown, breast screening programme and follow-up examinations should not be suspended and patients with clinical symptoms should be encouraged to seek attention promptly
Recommandations pour la pratique clinique du CNGOF. Place de lâauto-examen des seins dans les stratĂ©gies de dĂ©pistage
ObjectifsLe cancer du sein est le cancer le plus frĂ©quent de la femme dans la plupart des pays du monde. En France, plus de 60 000 nouveaux cas sont actuellement diagnostiquĂ©s et environ 12 000 dĂ©cĂšs lui sont attribuĂ©s annuellement. De nombreux travaux ont montrĂ© que le risque mĂ©tastatique croĂźt avec lâaugmentation du volume de la tumeur. Dans ce contexte, il est utile dâĂ©valuer si la pratique rĂ©guliĂšre de lâauto-examen des seins (AES) a un impact sur le nombre de cancers diagnostiquĂ©s, leur stade, les traitements utilisĂ©s et la mortalitĂ©.ConceptionLâĂ©laboration de ces recommandations par la Commission de sĂ©nologie (CS) du CNGOF nâa bĂ©nĂ©ficiĂ© dâaucun financement extĂ©rieur. La mĂ©thode GRADE (Grading of Recommendations Assessment, Development and Evaluation) a Ă©tĂ© utilisĂ©e pour Ă©valuer la qualitĂ© des donnĂ©es factuelles sur lesquelles ont Ă©tĂ© fondĂ©es ces recommandations.MĂ©thodesLa CS a Ă©tudiĂ© 16 questions concernant lâAES, en individualisant quatre groupes de femmes (population gĂ©nĂ©rale, femmes de plus de 75 ans, femmes Ă haut risque, femmes antĂ©rieurement traitĂ©es pour un cancer du sein). Pour chaque situation, il a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ© si la pratique dâun AES comparĂ©e Ă lâabstention de cet examen permettait de dĂ©tecter plus de cancers du sein, de rĂ©cidives, de diminuer les traitements ou dâaugmenter la survie.RĂ©sultatsLâAES nâest pas recommandĂ© pour les femmes de la population gĂ©nĂ©rale, qui bĂ©nĂ©ficient par ailleurs dâun examen clinique des seins (par le mĂ©decin traitant ou le gynĂ©cologue) Ă partir de lâĂąge de 25 ans et dâun dĂ©pistage organisĂ© de 50 Ă 74 ans (recommandation forte). En lâabsence de donnĂ©es sur la place de lâAES chez les patientes ĂągĂ©es de plus de 75 ans, celles Ă haut risque de cancer du sein, et celles antĂ©rieurement traitĂ©es pour cancer du sein, la CS nâa pas pu Ă©mettre de recommandation. Si des femmes appartenant Ă ces derniĂšres catĂ©gories souhaitent pratiquer lâAES, il faut quâelles bĂ©nĂ©ficient dâun apprentissage rigoureux de sa technique et dâune information sur les bĂ©nĂ©fices et risques de cette pratique observĂ©s chez les femmes de la population gĂ©nĂ©rale. La CS invite toutes les femmes qui dĂ©tectent un changement ou une anomalie dans leurs seins Ă consulter sans retard un professionnel de santĂ©.ConclusionLâAES nâest pas recommandĂ© pour les femmes de la population gĂ©nĂ©rale. Aucune recommandation ne peut ĂȘtre Ă©mise chez les femmes ĂągĂ©es de plus de 75 ans, celles Ă haut risque de cancer du sein et celles antĂ©rieurement traitĂ©es pour un cancer du sein