6 research outputs found
Urinary Sodium-to-Potassium Ratio and Blood Pressure in CKD
Introduction: In the general population, urinary sodium-to-potassium (uNa/K) ratio associates more strongly with high blood pressure (BP) than either urinary sodium or potassium alone. Whether this is also the case among patients with chronic kidney disease (CKD) is unknown. Methods: We studied the associations of spot urine sodium-to-creatinine (uNa/Cr), potassium-to-creatinine (uK/Cr), and uNa/K ratios with a single office BP reading in 1660 patients with moderate to severe CKD at inclusion in the CKD-REIN cohort. Results: Patients' median age was 68 (interquartile range [IQR], 59–76) years; most were men (65%), had moderate CKD (57%), and albuminuria (72%). Mean systolic and diastolic BP was 142/78 mm Hg. Spot uNa/Cr and uNa/K ratios were positively associated with systolic, mean arterial, and pulse pressures. The mean adjusted difference in systolic BP between the highest and the lowest quartile (Q4 vs. Q1) was 4.24 (95% confidence interval [CI], 1.53–6.96) mm Hg for uNa/Cr and 4.79 (95% CI, 2.18–7.39) mm Hg for uNa/K. Quartiles of spot uK/Cr were not associated with any BP index. The higher the quartile of uNa/K, the higher the prevalence ratio of uncontrolled (Q4 vs. Q1, 1.43; 95% CI, 1.19–1.72) or apparently treatment-resistant hypertension (Q4 vs. Q1, 1.35; 95% CI, 1.14–1.60). Findings were consistent in a subset of 803 individuals with 2 BP readings. Conclusion: In patients with CKD, higher urinary sodium excretion is associated with higher BP, but unlike in general population, lower potassium excretion is not. Urinary Na/K does not add significant value in assessing high BP risk, except perhaps for hypertension control assessment
Migrations et diasporas méditerranéennes (Xe-XVIe siècles)
La Méditerranée a été de tout temps zone de brassage. La période médiévale a vu s'y déployer bien des migrations, proches par leurs caractères des grands déplacements humains de l'époque contemporaine : flux et reflux des marchands italiens allant s'installer dans les comptoirs d'outre-mer, migrations forcées des Arméniens créant un nouveau foyer en Cilicie, ou des juifs espagnols cherchant refuge dans l'empire ottoman après le décret d'expulsion de 1492, migrations économiques d'Albanais, de Coumans, de Syriens, de Bulgares, ou de gens de guerre pour qui ne comptent que l'aventure et l'appât du gain. Les motivations sont multiples, de même que les itinéraires empruntés. Migrations et diasporas, à l'origine de la création de colonies et de comptoirs, révèlent un système de valeurs et montrent comment les groupements humains assurent la continuité et le renouvellement de leurs propres structures, tout en s'adaptant aux changements imposés par la conjoncture. Le monde méditerranéen fut et demeure le lieu de profonds bouleversements humains que seule une différence d'échelle sépare aujourd'hui de ceux d'hier. Saisir ceux-ci dans leur complexité aide à mieux comprendre le monde contemporain
Chemins d'outre-mer
Michel Balard est l'un des historiens qui, loin des évocations nostalgiques, des exclusions communautaires, des oppositions irréductibles, travaille à une histoire totale de l'espace méditerranéen. Dans ses cours, ses conférences, ses travaux personnels comme dans les recherches collectives qu'il a animées, il a placé les croisades, les conflits et les échanges de toute nature, les phénomènes de colonisation et de migration au coeur d'un vaste mouvement d'expansion occidentale qui se déploie à l'époque médiévale sous des formes complexes, et dont l'héritage se fait sentir encore aujourd'hui. À l'issue d'une longue et fructueuse carrière universitaire, ses élèves, ses collègues, ses amis ont à coeur d'emprunter les Chemins d'outre-mer qu'il leur avait ouverts, chemins multiples reliant les civilisations byzantine, musulmane et occidentale qui se sont partagé, à la fois rivales et unies, l'espace méditerranéen au Moyen Age. Ce double volume, qui rassemble plus d'une soixantaine de contributions, invite le lecteur à suivre sur ces chemins pèlerins et croisés, marchands et voyageurs, et ainsi à mieux comprendre les formes et les enjeux des relations qui se sont développées d'une rive à l'autre de la Méditerranée
A highly virulent variant of HIV-1 circulating in the Netherlands
We discovered a highly virulent variant of subtype-B HIV-1 in the Netherlands. One hundred nine individuals with this variant had a 0.54 to 0.74 log10 increase (i.e., a ~3.5-fold to 5.5-fold increase) in viral load compared with, and exhibited CD4 cell decline twice as fast as, 6604 individuals with other subtype-B strains. Without treatment, advanced HIV-CD4 cell counts below 350 cells per cubic millimeter, with long-term clinical consequences-is expected to be reached, on average, 9 months after diagnosis for individuals in their thirties with this variant. Age, sex, suspected mode of transmission, and place of birth for the aforementioned 109 individuals were typical for HIV-positive people in the Netherlands, which suggests that the increased virulence is attributable to the viral strain. Genetic sequence analysis suggests that this variant arose in the 1990s from de novo mutation, not recombination, with increased transmissibility and an unfamiliar molecular mechanism of virulence