6 research outputs found
Choix des actifs financiers dans l’incertain au gré de Gauss
En gestion de portefeuille, on doit choisir méticuleusement les titres à loger dans un panier de valeurs mobilières. Autrement dit, on doit constituer un portefeuille et le gérer en permanence tout en restant à l’écoute du marché : est-il Bear Market ou Bull Market ? L’actif choisi est-il de croissance ou de valeur ? La société dans laquelle on investit, est-elle Blue chip ou start-up ?
Toutes ces questions et autres prouvent qu’il n’est pas facile d’opter pour un titre ou l’autre. A cet effet, on se réfère aux critères de décision les plus populaires en finance : la rentabilité et le risque vu la relation intime qui les unit : plus le risque augmente, la rentabilité devient importante. Et puisque le marché financier subit des fluctuations immenses, la rentabilité présente un caractère incertain. De ce fait, on parle plus de l’espérance de rentabilité pour mesurer la rentabilité moyenne attendue dans une vision ex-ante. S’agissant du risque, il est mesuré par l’écart-type (ou la variance) en vue d’apprécier le risque supporté par l’investisseur et entaché au titre. L’objectif primordial de cette recherche est de montrer : quelle est l’incidence de la loi de Gauss sur les critères de choix des actifs dans un univers incertain
Controverse entre apôtres et opposants de la gaussianité des marchés financiers : Revue de littérature
Beaucoup de financiers se sont engoués d’étudier les marchés financiers et leur fonctionnement et avancent que la loi normale demeure la seule loi qui les gouverne. Celle-ci s’appuie sur la rationalité des investisseurs et son corollaire l’efficience des marchés et approuve que les choix des boursicoteurs s’articulent autour des deux moments statistiques moyenne/variance. En effet, la loi normale est désignée sous de multiples dénominations adoptées au cours du temps et selon les utilisateurs. Telles la courbe des possibilités ou la loi des possibilités, la loi de LAPLACE-GAUSS (XVIIIe siècle), la loi de fréquence des erreurs (XIXe siècle) ou encore la loi de déviation selon une moyenne (XXe siècle). Alors que la non normalité reste un paradigme réfutant la modélisation de la finance. A sa guise, celle-ci est loin d’être une science exacte. L’objectif de ce papier est donc d’ouvrir le débat entre adeptes et opposants de la gaussianité des marchés financiers tout en élucidant les soubassements de chaque raisonnement
PORTFOLIO MANAGER : UN METIER EN PERPETUEL MOUVEMENT (CAS DU MAROC)
La bourse présente une opportunité d’investissement et de fructification de fonds. Or, boursicoter nécessite une stratégie réfléchie, une agilité poussée et une prise de décision à temps. Autrement dit, il faut bien connaître le marché, son architecture, les sociétés cotées, leurs performances voire leurs contreperformances, …. Or ceci s’avère une tâche lourde. Raison pour laquelle le portfolio manager trouve toute sa légitimité. Celui ci caricature un métier porteur, sagace et en perpétuel mouvement quoiqu’il soit face à plusieurs défis : un client marocain qui est riscophobe et n’ayant pas une culture de la bourse, un dilemme à résoudre concernant le couple le plus célèbre en finance : rentabilité/risque, l’horizon de placement des fonds, la composition de son portefeuille qui doit respecter le profil de son client, une connaissance de la finance digitale, … Au demeurant, l’objet de cette recherche est de présenter ce métier tout en élucidant ses principaux défis.
 
Proposition d’un modèle des 6C de maturité de la gestion intégrée des risques dans le secteur des services
Le risque est un évènement probable quant à sa probabilité d’occurrence, il est omniprésent ce qui rend sa gestion un impératif pour les organisations. De ce fait, certains chercheurs se sont épris d’élaborer des modèles en vue d’étudier le degré de maturité inhérent à sa gestion. Tels modèles s’avèrent indispensables puisqu’ils permettent aux organisations de tester leur niveau de sensibilisation par rapport aux risques et leurs aptitudes à les gérer.
L’objectif de cette recherche n’est pas seulement de proposer un modèle de maturité de la gestion intégrée des risques mais d’analyser en outre les spécificités propres aux entreprises appartenant au giron du secteur des services au Maroc.
Ce faisant, il est indispensable de souligner la place grandissante des services dans le Produit Intérieur Brut (PIB) et dans l’économie marocaine dans son ensemble. Le secteur des services a créé une valeur ajoutée de l’ordre de 56,5% en 2017, une part dépassant largement celle sécrétée par le secteur secondaire (29,5%) et celui primaire (14%). Cependant, ce secteur reste, en dépit des grandes opportunités saisies, menacé par plusieurs risques pouvant mettre en péril sa performance voire la pérennité de ses entreprises
Psychology of investors: reexamination of the traditional finance
Traditional finance and behavioral finance are two branches of finance, dealing differently with the decision-making choices of stock brokers, whether on the financial markets or in the company of which they are shareholders. The traditional approach is based on the hypothesis of the efficiency of financial markets and the perfect rationality of the stock market, on the other hand, the behavioral one takes into consideration the impact of cognitive bias and emotional bias on the decision-making process. Rationality and irrationality are two explainable concepts of the decision-making of the drone operators. According to the traditional, stock brokers are “rational” since they allow the price of a share to be linked with its fundamental value and the cancellation of any divergence through arbitration. However, behaviorists describe drone operators as “irrational” because they are humans, driven by emotions and judgment heuristics that interfere with their rational behavior and investment decisions. The purpose of this article is first to clarify the basic foundations of each reasoning, so that we can know whether behavioral finance actually offers remedies for a good understanding of the behaviors of drones
Mise en place d'un outil de réduction des coûts de la non qualité: Application de la méthode Lean Six Sigma à une entreprise industrielle de la région de l'Oriental
RésuméDans un environnement variable et de plus en plus complexe, uneconjoncture défavorable marquée par une crise financière mondiale et unevolatilité des prix des matières premières, les entreprises, partout dans le monde,doivent se focaliser sur la réduction de leurs coûts afin d'obtenir une margebénéficiaire qui assure leur pérennité.L’objectif de la réduction des coûts de la non qualité peut être atteint àtravers la méthode Lean Six Sigma. Elle permet à l'entreprise d’assurer laperformance de ses processus et de déceler les sources de perte responsables de l’augmentation des surconsommations.La présente communication a pour objectif d'analyser les effets de la miseen place de la méthode Lean Six Sigma au sein de la SOFRENOR dans le but deréduire l'indicateur PPM.Les résultats obtenus confirment l’utilité de l’application de notreméthodologie au sein de la SOFRENOR.Mots clés: Lean Six-Sigma, DMAIC(S), coûts de la (non) qualité. AbstractIn a variable environment and increasingly complex, unfavorable economicconditions marked by a global financial crisis and volatility in commodity prices,companies, around the world, should focus on reducing costs in order to obtain a profit margin that ensures their sustainability.The objective of reducing the cost of non-quality can be achieved throughLean Six Sigma. It allows the company to ensure the performance of its processesand identify sources of loss responsible for the increase of overconsumption.This Communication aims to analyze the effects of the implementation ofLean Six Sigma in the SOFRENOR in order to reduce the PPM indicator.The results confirm the usefulness of the application of our methodologywithin the SOFRENOR.Keywords: Lean Six Sigma, DMAIC(S), costs of (non) quality