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    Jachère et systèmes agraires

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    Les systèmes agraires agriculture-élévage mis en place dans le Sahel au cours de l'histoire ont peu évolué au cours du 20è siècle. Certes, les famines semblent être aussi anciennes que le Sahel lui-même, mais ces systèmes semblent aujourd'hui définitivement incapables d'assurer la sécurité alimentaire de populations en forte croissance qui doublent tous les vingt ans. L'adaptation à cette nouvelle donne ne sera probablement ni "bosrupienne" ni "malthusienne". Toutefois, les dimensions démographique et urbaine des problèmes auxquels le Niger est confronté semblent devoir s'amplifier dans un avenir proche. Ainsi, des défis de demain seront peut-être d'abord urbains et accessoirement agricoles. L'essentiel reste la définition de stratégies globales à moyen et à long terme permettant de sortir de la myopie de l'urgence du moment et de dégager l'épargne et les revenus nécessaires pour assurer une sécurité alimentaire durable et une sortie honorable de la crise actuelle. (Résumé d'auteur

    Jachère et systèmes agraires

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    Dans le sud-ouest du Niger, les jachères occupent encore une place relativement importante : quinze à trente pour cent de la surface agricole utile des terroirs. Cependant, du fait du surpâturage, leur production, herbacée et ligneuse, est faible. Cette étude précise la place des jachères dans les systèmes d'élevage du terroir de Ticko, situé à cinquante kilomètres au sud de Niamey. Les jachères sont constituées pour quatre-vingts pour cent de jachères de courtes durée (inférieur à 6 ans). La végétation des jachères de tous âges est dominée par #Zornia glochidiata, petite légumineuse herbacée peu productive et par l'arbuste #Guiera senegalensis. En 1996, la production herbacée (hauteur des pluies = 552 mm) était de deux mille cinq cents kilogrammes de matière sèche par hectare. La production fourragère totale consommable des formations naturelles et des champs était égale à deux mille huit cent trente-cinq tonnes de matière sèche. Les jachères contribuaient pour quarante-huit pour cent à cette production alors qu'elles ne représentaient que vingt-trois pour cent de la surface fourragère. La capacité de charges du terroir atteignait mille six cent vingt-neuf unités de bétail tropical, soit mille six cent soixante-treize unités bétail tropical, en tenant compte de la transhumance, était proche de cette valeur. Les observations sur le comportement alimentaire des bovins et des petits ruminants montrent que #Zornia glochidiata et #Guiera senegalensis constituent la base de l'alimentaton des animaux sur les jachères, avec des espèces telles que #Andropogon gayanus et #Loudetia togoensis qui, malgré leur faible contribution spécifique, sont très recherchées par le bétail. Les jachères malgré leur faible capacité de production restent l'élément clé du système fourrager des terroirs du sud-ouest du Niger... (D'après résumé d'auteur

    Possibilités de bouturage chez Maerua crassifolia Forssk., Capparaceae, un ligneux fourrager Sahélien

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    Possibilities of propagation by cutting at maerua crassifolia forssk.,capparaceae, a sahelian fodder tree Characteristics of the cutting of Maerua crassifolia, a sahelian fodder tree, and their monthly variations were established with cuttings resulting from plantations obtained byartificial regeneration. On a branch of stem, we distinguished closed, median and distant parts. Work took place during hot dry period, in May, April, June and July. The time of resumption is the same one for the various types of cuttings in April. For this month, the most elevated resumption rate (86.70 %) has been gotten with closed cuttings with a length of 19 days of resumption. The weakest resumption rate has been raised to themonth of May, in spite of a length of 9 days of resumption. The month of July, with 91.30 % of resumption and a length of 19 days appears most auspicious. In the same way the delay of resumption was of 2 days

    Gestion de la fumure animale dans un terroir du sud-ouest du Niger

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    Gestion de la fumure animale dans un terroir du sud-ouest du Niger. Les pratiques de gestion de la fumure animale, la dégradation du fumier par les termites, ainsi que les transferts de fertilité et les surfaces fumées ont été étudiés sur le terroir de Ticko, situé dans le sud-ouest du Niger. Malgré une forte charge en bétail, les surfaces fumées sont relativement faibles : environ 10 % de la surface cultivée totale et 30 % de la surface cultivée par les agro-éleveurs qui seuls pratiquent la fumure animale. Les quantités de fumier déposées sur les surfaces fumées sont très élevées : 13 à 26 t de Ms/ha pour les bovins et autour de 10 t de Ms/ha pour les petits ruminants. Le reste des champ ne reçoit, en moyenne, que 150 kg de Ms/ha. Les quantités de fèces dégradées par les termites entre février et mai fluctuent de 39 à 46 % des quantités déposées. Les transferts de matière organique des pâturages naturels vers les champs représentent 410 t de Ms, soit 28,3 % des quantités de fumier produites sur le terroir. (Résumé d'auteur
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