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    Introduction of SARS in France, March–April, 2003

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    We describe severe acute respiratory syndrome (SARS) in France. Patients meeting the World Health Organization definition of a suspected case underwent a clinical, radiologic, and biologic assessment at the closest university-affiliated infectious disease ward. Suspected cases were immediately reported to the Institut de Veille Sanitaire. Probable case-patients were isolated, their contacts quarantined at home, and were followed for 10 days after exposure. Five probable cases occurred from March through April 2003; four were confirmed as SARS coronavirus by reverse transcription–polymerase chain reaction, serologic testing, or both. The index case-patient (patient A), who had worked in the French hospital of Hanoi, Vietnam, was the most probable source of transmission for the three other confirmed cases; two had been exposed to patient A while on the Hanoi-Paris flight of March 22–23. Timely detection, isolation of probable cases, and quarantine of their contacts appear to have been effective in preventing the secondary spread of SARS in France

    Tuberculose : place de la vaccination dans la maĂźtrise de la maladie

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    La tuberculose, important problĂšme de santĂ© publique dans le monde, aconduit l’OMS Ă  inciter les gouvernements Ă  promouvoir un programmenational de lutte contre cette maladie. Dans les pays en dĂ©veloppement, oĂč ily a une forte endĂ©mie de tuberculose, la vaccination des nouveau-nĂ©s par leBCG est une action dĂ©terminante de ce programme, l’amĂ©lioration de l’efficacitĂ©du vaccin est considĂ©rĂ©e comme une prioritĂ© mondiale.Dans les pays industrialisĂ©s, l’existence d’une politique vaccinale au sein duprogramme est variable. Certains pays ont en effet privilĂ©giĂ© la dĂ©tectionprĂ©coce des cas, le traitement des cas contagieux et la thĂ©rapie prĂ©ventive despersonnes infectĂ©es plutĂŽt que la vaccination. En France, pays de forte traditionvaccinale, la vaccination par le BCG est obligatoire pour l’entrĂ©e encollectivitĂ© des enfants et la couverture vaccinale est Ă©levĂ©e (95 % Ă  6 ans).En application d’un dĂ©cret et d’un arrĂȘtĂ© publiĂ©s en juillet 2004, une seulevaccination est dĂ©sormais prĂ©conisĂ©e et les tests tuberculiniques ne sont pluseffectuĂ©s pour contrĂŽler la vaccination.Il est difficile de distinguer le rĂŽle spĂ©cifique de la vaccination dans l’impactglobal des programmes sur le contrĂŽle de la tuberculose. Il est cependantuniversellement admis que la vaccination protĂšge les jeunes enfants contreles formes sĂ©vĂšres de tuberculose (mĂ©ningite et miliaire). Par ailleurs, l’efficacitĂ©de la vaccination par le BCG a pu ĂȘtre Ă©valuĂ©e dans certains pays oĂčl’interruption des programmes de vaccination s’est traduite par une augmentationdu nombre de cas de tuberculose.Plusieurs pays d’Europe Ă  faible incidence de tuberculose ont arrĂȘtĂ© la primovaccinationou pratiquent une vaccination ciblĂ©e sur des groupes Ă  risque.L’efficacitĂ© de la stratĂ©gie de vaccination sĂ©lective est dĂ©pendante de lacouverture vaccinale obtenue dans ces groupes cibles et donc de la capacitĂ© Ă les identifier et Ă  les vacciner.En France, l’incidence moyenne des cas dĂ©clarĂ©s, de l’ordre de 11 pour100 000, est Ă©quivalente Ă  l’incidence moyenne en Europe occidentale. Cechiffre global cache une disparitĂ© importante, gĂ©ographique mais surtoutentre les populations natives et Ă©trangĂšres. À Paris, l’incidence des casdĂ©clarĂ©s est 5 fois plus forte que l’incidence moyenne nationale. En France,dans les populations Ă©trangĂšres issues de pays Ă  forte endĂ©mie, l’incidence,environ 10 fois supĂ©rieure Ă  celle des populations autochtones, est enaugmentation (de prĂšs de 20 % par an pour la population des 15-24 ans)
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