48 research outputs found

    Eva SANDRI (2020), Les imaginaires numériques au musée ? Débats sur les injonctions à l’innovation

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    L’ouvrage Les imaginaires numériques au musée ? Débats sur les injonctions à l’innovation d’Eva Sandri est publié aux MkF éditions, dans la collection « Les essais numériques ». L’autrice, maîtresse de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université Paul-Valéry de Montpellier, s’intéresse ici aux injonctions de transformation numérique au sein des musées au regard notamment des imaginaires qui entourent ces technologies. L’architecture de l’ouvrage permet au lec..

    L’e-santé : entre imaginaires soignants et normes sanitaires sur les enfants obèses

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    L’e-santé est présentée comme une opportunité de favoriser la prise en charge et le parcours de soin des patients. Néanmoins, ces technologies sont souvent créées en fonction des imaginaires des concepteurs concernant les patients, au risque de créer des outils en décalage avec les pratiques des bénéficiaires. Lorsqu’il s’agit d’enfants en situation d’obésité, comment les professionnels de santé (médecins, diététiciennes, enseignants en activité physique adapté) imaginent-ils ces enfants ? C..

    Conception et utilisation d'outils d'e-santé dans le parcours de soin en obésité pédiatrique : modes d'engagement des professionnels et des patients au sein du RéPPOP

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    Cette thèse interroge le développement et l'utilisation de l'e-santé dans le cadre de l'obésité pédiatrique, en se centrant sur l'étude des modes d'engagement (Dodier, 1993) des acteurs, professionnels et patients, de trois projets numériques. Nous réalisons une enquête qualitative, s'appuyant sur une triangulation méthodologique dans le recueil des données. Ainsi, nous mettons en œuvre à la fois une étude documentaire, des observations ethnographiques au sein du RéPPOP durant trois années, et quarante entretiens semi-directifs avec les différents acteurs des projets. Une analyse thématique du matériel s'accompagne d'une analyse des réseaux de projet démontrant des accès aux ressources par recomposition des chaines relationnelles (Grossetti, 2011). Notre étude interroge les processus d'innovation technologique en santé (Gaglio, 2011), de la conception à l'utilisation de ces dispositifs. En premier lieu, l'investissement initial dans la construction de ces technologies fait preuve des nombreuses promesses qui les entourent, à la fois dans les discours institutionnels, mais également au sein du RéPPOP (Réseau de Prévention et de Prise en charge de l'Obésité Pédiatrique) qui est notre point d'entrée dans ce travail. Ensuite, l'e-santé repose sur des réseaux sociotechniques (Akrich et al., 2006) hybrides et étendus, qui mobilisent à la fois des soignants, des informaticiens, des illustrateurs, des patients, etc. L'étude des modes de coordination (Dodier, 1993) mis en place entre ces acteurs, nous permet de comprendre comment, et dans quel réseau, ils sont recrutés, mais également comment ils travaillent ensemble. L'engagement sur le long terme de ces acteurs dépend ainsi de la capacité de ceux-ci à collaborer. Enfin, nous démontrons que ces technologies reposent pour leur création sur les promesses (Audétat, 2015) et les imaginaires (Flichy, 2001) véhiculés par les concepteurs, plutôt que sur les besoins et pratiques des futurs utilisateurs (Grosjean et al., 2019). En nous intéressant à la distance entre promesse et usage (Gaglio, 2018), nous dévoilons combien l'e-santé ne peut répondre, comme espéré, aux problématiques de terrain. Elle est finalement difficile à intégrer au sein d'un parcours de soin dont les pratiques rodées et l'organisation protocolaire restent peu compatibles avec ces outils numérique, entendus par les professionnels de terrain comme une contrainte supplémentaire.This thesis questions the development and use of e-health in the context of pediatric obesity, focusing on the study of the modes of engagement (Dodier, 1993) of the actors, professionals and patients, in three digital projects. We carry out a qualitative investigation, relying on a methodological triangulation in the collection of data. Thus, we implement a documentary study, ethnographic observations within the RéPPOP during three years, and forty semi-directive interviews with the different actors of the projects. A thematic analysis of the material is accompanied by an analysis of the project networks demonstrating access to resources by recomposition of relational chains (Grossetti, 2011). Our study questions the processes of technological innovation in health (Gaglio, 2011), from the design to the use of these devices. First, the initial investment in the construction of these technologies demonstrates the many promises surrounding them, both in institutional discourses, but also within the RéPPOP (Réseau de Prévention et de Prise en Charge de l'Obésité Pédiatrique) which is our entry point in this work. Secondly, e-health is based on hybrid and extensive socio-technical networks (Akrich et al., 2006), which mobilize caregivers, computer specialists, illustrators, patients, etc. The study of the modes of coordination (Dodier, 1993) set up between these actors allows us to understand how, and in which network, they are recruited, but also how they work together. The long-term commitment of these actors thus depends on their ability to collaborate. Finally, we demonstrate that these technologies rely for their creation on the promises (Audétat, 2015) and imaginaries (Flichy, 2001) conveyed by the designers, rather than on the needs and practices of future users (Grosjean et al., 2019). By focusing on the distance between promise and use (Gaglio, 2018), we reveal how e-health cannot respond, as hoped, to the problems in the field. In the end, it seems difficult to integrate into a care pathway whose established practices and protocol-based organization are not very compatible with these digital tools, which are seen by professionals in the healthcare pathway as an additional constraint
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