8 research outputs found

    Les premières annèes de l'intendance du roussillon (1660-1681) et l'ascencion de Ramon Trobat

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    Louvois et le Roussillon

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    Ayats Alain. Louvois et le Roussillon. In: Histoire, économie et société, 1996, 15ᵉ année, n°1. Louvois. pp. 117-122

    La place des armes dans la société du Haut-Vallespir au XVIIe siècle

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    Celui qui s’intéresse à la société du Haut-Vallespir au XVIIe siècle est très vite frappé par un phénomène qui peut paraître exceptionnel : la place que les armes occupent dans cette société. Ces armes, on les porte, on en possède même si on ne les porte pas, et puis l’on s’en sert, légalement, dans le cadre de la défense du territoire, mais aussi de façon moins licite : beaucoup de crimes de sang sont commis au moyen d’armes, le plus souvent à feu. Cette réalité, si elle est difficile à mesu..

    Armées et santé en Roussillon au cours de la guerre de Hollande (1672-1678)

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    En se basant principalement sur la correspondance des militaires, des intendants et des cabinets ministériels, Alain AYATS décrit la misère quotidienne qui accable les soldats français, sur le front catalan, entre octobre 1673 et septembre 1677. Dans les Pyrénées catalanes de 1675, le dénuement du combattant se traduit par une triade obsédante, qui unit sans cesse la malnutrition, la désertion et la maladie contagieuse. Apparemment mieux organisées au début du conflit, les armées espagnoles ne tardent pas à être accablées par un foyer pesteux, qui part de Carthagène et qui ravage leurs arrières. En 1675, au plan du vécu concret, les scènes pénibles qui assaillent les guerriers malades ne diffèrent guère de celles qu’évoque Joseph TYRBAS DE CHAMBERET pour la Guerre d’indépendance espagnole, entre 1810 et 1813 (Mémoires d’un médecin militaire, Paris, 1853 ; réédition, Paris, Éditions Christian, 2001). En comparant 1810 et 1675, l’historien constate que l’âpreté de vie et les mortalités incontrôlées caractérisent l’existence du combattant dans les armées anciennes, et cela sur le long terme. Alain AYATS montre que malgré les efforts des maréchaux pour conserver le tonus de la troupe, les capitaines se montrent traditionnellement négligents sur l’entretien de leurs hommes. Ils trichent sur leurs effectifs et sur les quantités de rations, afin de dégager à leur profit un différentiel. Dans les circuits de ravitaillement, les munitionnaires ne font qu’amplifier le phénomène : pour 1810, Tyrbas de Chamberet dénonce le même type d’abus. Dans le Roussillon de 1675, le commandement français ne peut guère réagir contre les malversations de ses intermédiaires : ceux-ci sont de fait peu nombreux et ils ne peuvent être changés. La pénurie de ravitaillement est d’ailleurs réelle : dans la montagne, les convois sont attaqués par les mercenaires pyrénéens qui combattent pour l’Espagne. Sur mer, la marine espagnole lance des raids depuis Majorque, afin de perturber les arrivages sur Canet. Dans les régiments, les hommes sont amaigris, ils sont couverts de haillons et marchent pieds nus. Le plus souvent, un soldat sur huit est malade à cause de son quotidien éprouvant. Le commandement s’efforce de tirer les plus malades de leurs logements chez l’habitant. Des maisons sont réquisitionnées pour l’isolement, des hôpitaux de transit sont aménagés à la hâte, des charrois de malades ramènent les plus atteints vers l’hôpital de Perpignan. Seul ce dernier semble assez propre aux officiers supérieurs : la crasse, la promiscuité et le contact avec les cadavres forment le lot des autres points de rassemblement. Les décès par maladie sont nettement plus nombreux que ceux qui résultent des faits d’armes : en juillet 1675, la reprise du fort de Bellegarde coûte 400 blessés ou tués aux Français, mais ceux-ci comptent alors 1 200 malades. Les soldats enfiévrés transmettent leurs maux aux riverains, si bien que le Roussillon subit globalement un pic d’épidémie durant l’été 1674. Avec 7 800 soldats pour 55 000 habitants, il est patent que la présence militaire constitue un risque pathogène de grande envergure. La possibilité de contagion par les militaires est accrue par les déplacements constants de troupes, au gré des attaques et contre-attaques, soit sur le Tech, soit en Emporda, soit en Cerdagne. Le commandement ordonne d’ailleurs des mouvements dans l’espoir de fuir les lieux propres aux épidémies : des campagnes sont menées en Cerdagne pour fuir les miasmes de la plaine, sujette aux boues d’orage et aux insectes de chaleur. L’esquive montagnarde paraît au demeurant bien inutile, puisque les soldats épuisés qui parviennent en Cerdagne meurent fréquemment d’hypothermie ou de refroidissement nocturne sous la pluie. Le commandement semble dépassé par un terrain qu’il connaît mal, et qui complique son intendance habituelle : c’est ainsi que la cavalerie française perd les montures qu’elle fait venir à grands frais de la vallée du Rhône. Tout ce que parvient à ordonner le maréchal de Navailles, lors de son arrivée en janvier 1676, est un nettoyage général de la ville de Perpignan : l’enlèvement des immondices devrait un peu modérer les fièvres. Quoi qu’il en soit, Navailles estime que les habitants ne savent pas fournir un couchage correct aux soldats. D’ailleurs, Navailles tombe lui-même malade, et il doit se soigner. Finalement, en 1676 avec Navailles, comme en 1810 avec Tyrbas de Chamberet, il apparaît que les malheurs épidémiologiques de la guerre submergent les meilleures volontés, même les plus nourries d’humanité et de règles préventives. En Roussillon, la surpopulation stratégique et pathogène ne s’arrête d’ailleurs pas avec la paix de 1677, car Louis XIV et Vauban dépêchent ensuite des foules de bâtisseurs, pour restaurer et compléter les places fortes

    « La gent de Vilajuïga » à Collioure : quelques éléments à propos d’une migration au xxe siècle

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    Comme beaucoup de communes des P.-O., Collioure compte une communauté « catalane du Sud ». Mais elle connaît une situation très particulière : l’écrasante majorité des catalans du Sud qui s’y sont installés est originaire du petit village de Vilajuïga, et la plupart de ceux qui ont quitté Vilajuïga pour s’installer en France ont posé leurs valises à Collioure. La migration de « la gent de Vilajuïga » vers Collioure, qui concerne plus d’une trentaine d’individus en une quinzaine d’installation..

    Le paysage rural et ses acteurs

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    Cet ouvrage regroupant les contributions d'archéologues, historiens, juristes, urbanistes présente les monde rural et ses acteurs dans la longue durée, de la préhistoire au XXe siècle pour la zone méditerranéenne. Plusieurs problèmes y sont abordés: installation des hommes, action de ceux-ci sur le milieu: défrichement, mise en culture, constitution d'un habitat (groupé ou isolé, permanent ou temporaire)

    Cadre de vie, équipement, santé dans les sociétés méditerranéennes

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    L’antiquité gréco-romaine a voulu mettre en harmonie les outils de la vie quotidienne et le bon fonctionnement du corps humain : les réflexions d’Hippocrate sur l’art urbain aboutissent de la sorte à des seuils de rationalité pour le peuplement des villes. Au Moyen Âge, une police des ressources apparaît dans les différentes communautés : les municipalités urbaines militent pour la pureté des eaux, tandis que les collectivités montagnardes s’approprient des territoires où toutes les subsistances coutumières sont disponibles. Avec l’élan démographique des époques modernes et contemporaines, la manière de penser le cadre de vie est globalisée : les pestes du xviiesiècle, les disettes régionales du xviiiesiècle, le choléra du xixesiècle, tous ces fléaux poussent à la médicalisation étatique de la vie matérielle, qu’il s’agisse de la nourriture, de l’hygiène ou des remèdes. D’ailleurs, dans la France de 1900, le corps médical est devenu un récepteur de considération politique. En montrant comment la prévention du malheur est progressivement devenue une affaire d’état, après avoir nourri les morales communautaires, le présent volume analyse les discours qui ont pris une option sur l’organisation du quotidien. Il les examine à travers leurs origines, leurs évolutions, leurs contradictions et leurs réalisations
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