25 research outputs found

    Charlène Charles, Tensions et émotions dans le travail social précaire (Octarès Éditions, 2021)

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    version postprint Le livre de la sociologue Charlène Charles Tensions et émotions dans le travail social précaire a un sous-titre plus explicite : Une sociologie des éducateurs et éducatrices dans les foyers pour enfants. La question émotionnelle est bien traitée à plusieurs endroits, sans qu’elle n’occupe toutefois une place centrale. De tensions, en revanche, il y en a pléthores, qui pèsent sur les éducateurs précaires, et plus précisément sur les intérimaires qui font vivre les foyers pour..

    La exclusiĂłn de las emociones en el trabajo perjudica gravemente la salud

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    http://id.caicyt.gov.ar/ark:/s25912755/hbrj24f5

    Le langage social des émotions, Études sur les rapports au corps et à la santé, F. Fernandez, S. Lézé, H. Marche (Eds.)

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    Voici un ouvrage fondé sur l’étude empirique des émotions en sociologie et en anthropologie. Le fait est en France suffisamment rare pour que l’on puisse noter qu’il participe à combler un manque. Un manque récent cependant car, comme il est justement mais furtivement rappelé, de nombreux « pères fondateurs » se sont penchés sur cette question, d’Émile Durkheim, trop souvent réduit à son anti-psychologie, à Norbert Elias, en passant par Marcel Mauss ou encore Everett C. Hughes, Erving Goffman..

    Françoise Waquet, Une histoire émotionnelle du savoir, XVIIe-XXIe siècles, CNRS Éditions, 2019, 352 p.

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    Cette histoire émotionnelle du savoir (essentiellement ici académique) nous parle au plus haut point, parce qu’elle traite d’un élément essentiel à la production du savoir : cette part affective trop souvent tue qui émaille pourtant nos quotidiens. En faire l’histoire, présente et passée, apporte de nombreux éléments factuels, précis, fouillés, qui rendent la lecture de cet ouvrage de près de 350 pages assez jubilatoire. Chacun s’y retrouve et reconnait des collègues à l’évocation des émotion..

    « À votre service ! » La relation de service comme rapport social

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    Cet article propose d’introduire la dimension du pouvoir des clients dans l’analyse des relations de service. Les résultats des recherches empiriques menées à La Poste rendent compte de l’ambivalence du rapport au travail des guichetiers, entre « rendre service » et « être au service de ». Les clients, placés dans une position plus favorable du fait des transformations récentes des entreprises de service, tendent de plus en plus à prescrire et à sanctionner le travail des guichetiers, mobilisant les capitaux sociaux et culturels dont ils peuvent disposer. De leur côté, les guichetiers, malgré l’affaiblissement concomitant des collectifs, résistent à ces stratégies d’asservissement par l’élaboration de règles et de savoir-faire subtils.Bringing the customer’s power into the analysis of relations in the service sector opens an approach that is original by comparison with existing studies, which either insist on the power wielded by counter clerks or else describes a peaceful coproduction of services. Analysing “servicial relations” sheds light on both clerks’ and customers’ behaviours. Empirical research conducted in the French Post Office reveals the ambivalence —between “rendering a service” and “being at the service of”— in counter clerks’ relations to their jobs. Placed in a better position owing to recent changes in service companies, customers increasingly tend to give orders to clerks and sanction their work. Despite a weaker group spirit, clerks resist these strategies for turning them into servants by applying subtle rules and know-how

    Représentations du monde professionnel et du rapport subjectif au travail dans les films de fiction français contemporains

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    International audienceLa recherche présentée tente de saisir les représentations du travail et des organisations dans les films de fiction dont c’est le propos central. Quels situations, personnages, activités, thèmes, sont les plus fréquemment montrés et traités ? Quel rôle joue le travail dans l’intrigue ? Autant de questions qui sont soulevées à partir d’un corpus d’une vingtaine de films français récents, dans une perspective sociologique et anthropologique, convoquant la narratologie. L’activité demeure en elle-même peu filmée, et ouvriers et femmes tendent à être sous-représentés. Par contre, le rapport subjectif au travail est souvent plus investi, en particulier la question de la souffrance reliée à des relations professionnelles violentes au sein d’un univers de travail dérégulé

    Les représentations sociales du travail et des rapports sociaux dans le divertissement télévisuel

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    Journée d'étude du CEREP "La médiatisation des mondes professionnels"Il a souvent été noté combien le travail en tant qu’activité était absent de la télévision (Leblanc, Heller…) et combien pourtant la question du travail (relations, contextes, emploi…) y était omniprésente (Macé). Notre propos est ici d’interroger la façon dont des productions télévisuelles grand public (séries de fiction et téléréalité) représentent le monde du travail et en particulier l’entreprise et ses acteurs. En effet, si les policiers ou les urgentistes ont fait l’objet d’intérêt (Sabine Chalvon-Demersay ; Guillaume Le Saulnier), les bureaucrates peuvent être considérés comme les parents pauvres des « représentés ».Quel(s) monde(s) du et au travail la télévision dépeint-elle ? En quoi cela fait-il écho aux situations rencontrées dans la vie active et décrites par les sciences sociales ? De quelles façons le travail peut-il être envisagé comme source de divertissement ? Autant de questions qui seront abordées dans une double perspective sociologique et narratologique au cours de l’ analyse de deux séries : Caméra Café et Le Bureau (version française et francisée de la série anglaise The Office) et de deux émissions de téléréalité : la série des Vis ma Vie – mon patron à ma place (TF1, NRJ12) et le très récent Patron incognito (M6)

    C'est quoi l'entreprise?: Le Medef et l'initiative pédagogique

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    International audienceAlong with the French Education Nationale, several federations of employers have produced and diffused knowledges to « help people better understand the reality of companies ». Pedagogical documents and specific devices have been created for middle school students, teachers and CEOs (chief executive officers).What is being said in these documents about companies and work? Which people, jobs and professional fields are being represented ? How much of their content is informative, promotional or normative ? We analyse the confusing mingling of genres (pedagogy vs promotion) carried out by the Medef as well as the implicit knowledges about companies these discourses convey.Organisations patronales et Education nationale coopèrent pour produire et diffuser certains savoirs afin d’ « aider à une meilleure connaissance de la réalité des entreprises ». Des supports pédagogiques et des dispositifs sont ainsi créés à destination des collégiens, enseignants et chefs d’entreprises.Dans ces supports, que se dit-il de l’entreprise et du travail ? Quels acteurs, métiers, secteurs sont représentés ? Quelle en est la part informative, promotionnelle et normative ?Nous analyserons le brouillage des genres (pédagogie vs promotion) auquel s’adonne notamment le Medef, ainsi que les savoirs implicites sur l’entreprise dont ces discours sont porteurs
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