15 research outputs found

    Les activités des médecins du travail dans la prévention des TMS : ressources et contraintes

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    MSD represents the primary cause of occupational illness and the occupational health physician would appear to be a determining stakeholder in prevention. The studies of risk factors of MSD are important but the studies of intervention are limited. The objective of our research is double: understand the practices of occupational health physician and give the means of activity development. Theoretical framework is multidisciplinary approach about activity analysis. The problematic is to produce knowledge of activity of occupational health physicians to take into account their activity in the debate of professional evolution and pluridisciplinarity in health of work. The disciplinary skills of each equip of research produce some methods. Fifty physicians participate in our research. We have observed during 60 day with ergonomics methods, notably 200 sequences of medical consultation with protocol to record data, confirmed by institutions of protection of physician profession and protection of data. Some types of interview are realized (65): semi-directive, clarification, simple self-confrontation, cross self-confrontation. Furthermore, our research is based on the objective to develop the activity of occupational health physicians. To do this, we set up four groups of volunteer occupational health physicians. The discussion of groups is based on objective data of activity (14 discussion sessions) and on instruction of double (15 discussions sessions). All equips of our research have building a common reference to facilitate the data exploitation. Each equip has written one or some articles (in annex of report) to keep this specificity of data production based of disciplinary approach. The first result is that there are some skills of occupational health physicians to make prevention. Someone physicians prefer to realize their action in consultation while the others prefer make intervention in company. The professionals styles of physicians according to the gender building with experience and training depend on context of company, legislative prevention system, relationship between stakeholders and operators, which facilitate or slow down to built the room of maneuver to exercise these professional styles. The activity of physician can be to hamper in certain conditions. The occupational health physicians are the only one to follow the operators, the story of company and relationships of stakeholders, the evolution of health and work. They use their knowledge about work in company to help operator to understand the relation between work and health. They mobilize the words using by operators in consultation, with respected the medical secret, to modify the stakeholders representation of the interaction between work and health. In the other words, it is impossible to separate the individual approach and collective approach in prevention activity of occupational health physician. These different approaches organize the actions of physician. The discussion of research led to questioning the legislative evolution and comparing our French system with de others system like Quebec system.Les TMS constituent l'une des premières maladies professionnelles et les médecins du travail jouent un rôle important dans la prévention. Aujourd'hui les connaissances sur les facteurs de risque à l'origine de cette pathologie font l'objet de débats sur la prévention des TMS. Les recherches ont besoin d'évoluer vers une meilleure connaissance des modalités de prise en charge de ce risque par les professionnels de la prévention. L'objectif de notre recherche est donc double : comprendre les pratiques des médecins du travail et participer au développement de leur activité de prévention. Notre cadre théorique multidisciplinaire (ergonomie, clinique du travail, sociologie du travail) est celui de l'analyse du travail. Notre problématique est la production de connaissances sur l'activité réelle du médecin afin de contribuer au débat sur les évolutions de leur métier et la pluridisciplinarité en santé au travail. Plusieurs méthodologies ont été mises en œuvre selon les compétences et les disciplines de chaque équipe de recherche. Une cinquantaine de médecins volontaires ont participé à notre recherche. Nous avons fait plus de 60 jours d'observation ergonomique du travail sur le terrain, dont 200 observations de consultation avec un protocole validé par le conseil de l'ordre et la CNIL. Différentes formes d'entretiens (au total 65) ont été réalisés (semi-directif, d'explicitation, d'auto-confrontation simple et croisé). Afin de contribuer au développement de l'activité de prévention des médecins du travail, nous avons constitué quatre groupes de pairs qui ont pu échanger sur les traces de leur activité réelle (au total, 14 réunions collectives) et à partir des méthodologies d'instruction du sosie (au total, 15 réunions collectives). Nos équipes de recherche ont partagé un référentiel commun afin de faciliter l'exploitation des données. Pour ne pas perdre la spécificité de chaque discipline, chaque équipe a écrit un ou plusieurs textes (en annexes du rapport) qui constituent la base d'un document de synthèse. Premier résultat, il existe plusieurs manières et façons de faire de la prévention des TMS chez les médecins du travail. Certains médecins privilégient une action en consultation alors que d'autres sont plus dans une action en entreprise. Mais ces styles, s'ils correspondent à des postures professionnelles construites avec l'expérience et le parcours de formation, sont très dépendants du contexte de l'entreprise, des dispositifs légales de prévention et du type de relations avec les salariés, les acteurs de l'entreprise et de la prévention, qui rendent plus ou moins possibles leurs mises en œuvre. L'activité du médecin dans certaines conditions est empêchée. Les médecins du travail sont les seuls intervenants de la prévention à tenir dans la continuité l'histoire de l'entreprise, des relations, de la santé. Ils ramènent leurs connaissances sur le travail pour aider le salarié à faire les liens entre le travail et la santé. Ils mobilisent la parole des salariés issue de la consultation dans les espaces d'échanges publics de l'entreprise, tout en respectant le secret médical, afin de modifier la représentation des acteurs sur les liens travail-santé. Autrement dit, il est impossible dans l'activité de prévention du médecin de délier l'approche individuelle et collective car celles-ci sont sans arrêt articuler et combiner. Cela conduit à s'interroger sur l'évolution de la loi et à comparer les pratiques avec d'autres systèmes de prévention, comme celui du Québec

    Dominantes pathologiques de la caille d'élevage (Coturnix japonica)

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    La caille d élevage (Coturnix japonica) est une espèce avicole réputée résistante à de nombreuses maladies couramment observées chez d autres volailles (poulet et dinde en particulier). L expression clinique de la plupart des maladies aviaires est souvent moindre chez la caille, bien que de nombreuses similitudes existent. Certaines affections sont a priori exclusives à cette espèce : l entérite ulcérative à Clostridium colinum et la bronchite infectieuse causée par un adénovirus. L extrême rapidité d élevage de cette espèce est une particularité qui freine grandement l application de mesures de prophylaxie médicale comme la vaccination et la prophylaxie sanitaire reste souvent le seul moyen de prévention efficace de l apparition de maladies. Après une présentation rapide de la filière caille en France, ce travail comprend une synthèse bibliographique des dominantes pathologiques rencontrées chez la caille d élevage, avant de faire le point sur la situation sanitaire actuelle en élevage français.TOULOUSE-EN Vétérinaire (315552301) / SudocSudocFranceF

    Les activités des médecins du travail dans la prévention des TMS : ressources et contraintes

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    MSD represents the primary cause of occupational illness and the occupational health physician would appear to be a determining stakeholder in prevention. The studies of risk factors of MSD are important but the studies of intervention are limited. The objective of our research is double: understand the practices of occupational health physician and give the means of activity development. Theoretical framework is multidisciplinary approach about activity analysis. The problematic is to produce knowledge of activity of occupational health physicians to take into account their activity in the debate of professional evolution and pluridisciplinarity in health of work. The disciplinary skills of each equip of research produce some methods. Fifty physicians participate in our research. We have observed during 60 day with ergonomics methods, notably 200 sequences of medical consultation with protocol to record data, confirmed by institutions of protection of physician profession and protection of data. Some types of interview are realized (65): semi-directive, clarification, simple self-confrontation, cross self-confrontation. Furthermore, our research is based on the objective to develop the activity of occupational health physicians. To do this, we set up four groups of volunteer occupational health physicians. The discussion of groups is based on objective data of activity (14 discussion sessions) and on instruction of double (15 discussions sessions). All equips of our research have building a common reference to facilitate the data exploitation. Each equip has written one or some articles (in annex of report) to keep this specificity of data production based of disciplinary approach. The first result is that there are some skills of occupational health physicians to make prevention. Someone physicians prefer to realize their action in consultation while the others prefer make intervention in company. The professionals styles of physicians according to the gender building with experience and training depend on context of company, legislative prevention system, relationship between stakeholders and operators, which facilitate or slow down to built the room of maneuver to exercise these professional styles. The activity of physician can be to hamper in certain conditions. The occupational health physicians are the only one to follow the operators, the story of company and relationships of stakeholders, the evolution of health and work. They use their knowledge about work in company to help operator to understand the relation between work and health. They mobilize the words using by operators in consultation, with respected the medical secret, to modify the stakeholders representation of the interaction between work and health. In the other words, it is impossible to separate the individual approach and collective approach in prevention activity of occupational health physician. These different approaches organize the actions of physician. The discussion of research led to questioning the legislative evolution and comparing our French system with de others system like Quebec system.Les TMS constituent l'une des premières maladies professionnelles et les médecins du travail jouent un rôle important dans la prévention. Aujourd'hui les connaissances sur les facteurs de risque à l'origine de cette pathologie font l'objet de débats sur la prévention des TMS. Les recherches ont besoin d'évoluer vers une meilleure connaissance des modalités de prise en charge de ce risque par les professionnels de la prévention. L'objectif de notre recherche est donc double : comprendre les pratiques des médecins du travail et participer au développement de leur activité de prévention. Notre cadre théorique multidisciplinaire (ergonomie, clinique du travail, sociologie du travail) est celui de l'analyse du travail. Notre problématique est la production de connaissances sur l'activité réelle du médecin afin de contribuer au débat sur les évolutions de leur métier et la pluridisciplinarité en santé au travail. Plusieurs méthodologies ont été mises en œuvre selon les compétences et les disciplines de chaque équipe de recherche. Une cinquantaine de médecins volontaires ont participé à notre recherche. Nous avons fait plus de 60 jours d'observation ergonomique du travail sur le terrain, dont 200 observations de consultation avec un protocole validé par le conseil de l'ordre et la CNIL. Différentes formes d'entretiens (au total 65) ont été réalisés (semi-directif, d'explicitation, d'auto-confrontation simple et croisé). Afin de contribuer au développement de l'activité de prévention des médecins du travail, nous avons constitué quatre groupes de pairs qui ont pu échanger sur les traces de leur activité réelle (au total, 14 réunions collectives) et à partir des méthodologies d'instruction du sosie (au total, 15 réunions collectives). Nos équipes de recherche ont partagé un référentiel commun afin de faciliter l'exploitation des données. Pour ne pas perdre la spécificité de chaque discipline, chaque équipe a écrit un ou plusieurs textes (en annexes du rapport) qui constituent la base d'un document de synthèse. Premier résultat, il existe plusieurs manières et façons de faire de la prévention des TMS chez les médecins du travail. Certains médecins privilégient une action en consultation alors que d'autres sont plus dans une action en entreprise. Mais ces styles, s'ils correspondent à des postures professionnelles construites avec l'expérience et le parcours de formation, sont très dépendants du contexte de l'entreprise, des dispositifs légales de prévention et du type de relations avec les salariés, les acteurs de l'entreprise et de la prévention, qui rendent plus ou moins possibles leurs mises en œuvre. L'activité du médecin dans certaines conditions est empêchée. Les médecins du travail sont les seuls intervenants de la prévention à tenir dans la continuité l'histoire de l'entreprise, des relations, de la santé. Ils ramènent leurs connaissances sur le travail pour aider le salarié à faire les liens entre le travail et la santé. Ils mobilisent la parole des salariés issue de la consultation dans les espaces d'échanges publics de l'entreprise, tout en respectant le secret médical, afin de modifier la représentation des acteurs sur les liens travail-santé. Autrement dit, il est impossible dans l'activité de prévention du médecin de délier l'approche individuelle et collective car celles-ci sont sans arrêt articuler et combiner. Cela conduit à s'interroger sur l'évolution de la loi et à comparer les pratiques avec d'autres systèmes de prévention, comme celui du Québec

    Valeurs toxicologiques de référence (VTR) - Elaboration de VTR par voie respiratoire pour l’acroléine (CAS n°107-02-8)

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    Une valeur toxicologique de référence, ou VTR, est un indice toxicologique qui permet de qualifier ou de quantifier un risque pour la santé humaine. Elle établit le lien entre une exposition à une substance toxique et l’occurrence d’un effet sanitaire indésirable. Les VTR sont spécifiques d’une durée d’exposition (aiguë, subchronique ou chronique) et d’une voie d’exposition (orale ourespiratoire). La construction des VTR diffère en fonction des connaissances ou des hypothèsesformulées sur les mécanismes d’action des substances. Actuellement, l’hypothèse par défaut est de considérer une relation monotone entre l’exposition, ou la dose, et l’effet, ou la réponse. En l’état actuel des connaissances et par défaut, on considère généralement que, pour les effets noncancérogènes, la toxicité ne s’exprime qu’au-delà d’un seuil de dose (Afsset, 2017).En pratique, la construction de la VTR à seuil comprend les quatre étapes suivantes : - recenser et analyser les données de toxicité disponibles, sur la base d‘études épidémiologiques et/ou expérimentales, - identifier le ou les organes cibles et l’effet critique ; - identifier l’hypothèse de construction, à seuil ou sans seuil de dose, en fonction du mode d’action de la substance, - choisir une étude clé de bonne qualité scientifique permettant généralement d’établir unerelation dose – réponse ; - définir une dose critique chez l’Homme ou l’animal à partir de cette étude, éventuellementdans le cas d’une dose critique obtenue chez l’animal, ajuster cette dose à l’Homme ; - pour une VTR à seuil, appliquer des facteurs d’incertitude à cette dose critique de manière àdériver une VTR applicable à l’ensemble de la population ; - pour une VTR sans seuil, réaliser une extrapolation linéaire à l’origine afin de déterminer unexcès de risque unitaire.L’élaboration des VTR suit une approche très structurée et exigeante qui implique des évaluationscollectives par des groupes de spécialistes.[Saisines liées n°2011-SA-0354

    Elaboration de VTR long terme et cancérogène sans seuil par voie respiratoire pour le 1,3-butadiène (CAS n°106-99-0) - Rapport révisé

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    Citation suggérée : Anses. (2023). Valeurs toxicologiques de référence (VTR). Elaboration de VTR long terme et cancérogène sans seuil par voie respiratoire pour le 1,3-butadiène (CAS n°106-99-0). (saisine 2019-SA-0073). Maisons-Alfort : Anses, 86 p.Une valeur toxicologique de référence, ou VTR, est un indice toxicologique qui permet de qualifier ou de quantifier un risque pour la santé humaine. Elle établit le lien entre une exposition à une substance toxique et l’occurrence d’un effet sanitaire indésirable. Les VTR sont spécifiques d’une durée d’exposition (court, moyen et long terme) et d’une voie d’exposition (orale ou respiratoire). La construction des VTR diffère en fonction des connaissances ou des hypothèses formulées sur les mécanismes d’action des substances. Actuellement, l’hypothèse par défaut est de considérer unerelation monotone entre l’exposition, ou la dose, et l’effet, ou la réponse. En l’état actuel des connaissances et par défaut, on considère généralement que, pour les effets non cancérogènes, la toxicité ne s’exprime qu’au-delà d’un seuil de dose (Anses, 2017).En pratique, la construction de la VTR comprend les étapes suivantes :- recenser et analyser les données de toxicité disponibles, sur la base d‘études épidémiologiques et/ou expérimentales ;- identifier le ou les organes cibles et l’effet critique ;- identifier l’hypothèse de construction, à seuil ou sans seuil de dose, en fonction du mode d’action de la substance ;- choisir une étude clé de bonne qualité scientifique permettant généralement d’établir une relation dose – réponse ;- définir une dose critique chez l’Homme ou l’animal à partir de cette étude, éventuellement dans le cas d’une dose critique obtenue chez l’animal, ajuster cette dose à l’Homme ;- pour une VTR à seuil, appliquer des facteurs d’incertitude (FI) à cette dose critique de manière à dériver une VTR applicable à l’ensemble de la population ;- pour une VTR sans seuil, réaliser une extrapolation linéaire à l’origine afin de déterminer un excès de risque unitaire (ERU).L’élaboration des VTR suit une approche très structurée et exigeante qui implique des évaluations collectives par des groupes de spécialistes

    Valeurs toxicologiques de référence (VTR) par voie respiratoire pour les particules de l’air ambiant extérieur - Recommandation de VTR long terme pour les PM2,5 et extrapolation aux PM10 - Faisabilité d’élaboration de VTR pour le carbone suie et pour les particules ultrafines

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    Citation suggérée: Anses. (2022). VTR par voie respiratoire pour l’exposition à long terme aux particules de l’air ambiant extérieur (PM2,5 et PM10) et à la faisabilité d’élaborer des VTR pour les particules de carbone suie et les particules ultrafines. (saisine 2019-SA-0198). Maisons-Alfort : Anses, 274 p.Une valeur toxicologique de référence, ou VTR, est un indice toxicologique qui permet de qualifier ou de quantifier un risque pour la santé humaine. Elle établit le lien entre une exposition à un agent toxique et l’occurrence d’un effet sanitaire indésirable. Les VTR sont spécifiques d’une durée d’exposition (aiguë, subchronique ou chronique) et d’une voie d’exposition (orale ou respiratoire). La construction des VTR diffère en fonction des connaissances ou des hypothèses formulées surles mécanismes d’action des substances. Actuellement, l’hypothèse par défaut est de considérer une relation monotone entre la dose d’exposition (ou la concentration d’exposition) et l’effet (ou la réponse). En l’état actuel des connaissances et par défaut, on considère généralement que, pour les effets non cancérogènes, la toxicité ne s’exprime qu’au-delà d’un seuil de dose (ou de concentration) (Anses 2017b).A l'issue de l'expertise de l'Anses visant à sélectionner les polluants à prendre en compte dans les évaluations des risques sanitaires réalisées dans le cadre des études d'impact des infrastructures routières, l'agence rappelait l'intérêt des études quantitatives des risques sanitaires (EQRS) dans une approche prospective pour estimer les impacts et permettre d'informer la population des risques potentiels sur la santé (Anses 2012). Pour réaliser une telle évaluation des risques en lien avec la source « trafic routier », la prise en compte des particules en suspension apparaît indispensable, impliquant la nécessité de disposer de valeurs de référence (telle qu’une VTR). De même, l’utilisation des VTR s’inscrit dans le cadre de la réalisation d'études d'impact pour des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE).D’après une enquête par questionnaire en ligne menée en 2018 par l’Anses auprès d’un échantillon non représentatif d’utilisateurs de VTR sur le territoire national (n=26), une majorité de répondants (61,5 %) rapportait le besoin d’une VTR pour les particules de l’air ambiant dans des contextes variés, pour les motifs suivants :- pouvoir évaluer des particules en cohérence avec les substances chimiques,- pouvoir évaluer les risques liés à des particules de sources variées ou parfois très spécifiques (ex : incendie de déchetterie) et en fonction de la omposition/granulométrie des particules,- pouvoir se référer à des valeurs plus protectrices pour la santé au regard de l’écart entre les valeurs existantes pour la gestion de la qualité de l’air (valeurs réglementaires) et les valeurs guides de la qualité de l’air.En l’absence de VTR, la méthode la plus simple, et employée jusqu’à présent, était de comparer les données de concentration dans l’air ambiant à des valeurs réglementaires ou de référence sanitaire comme celles établies par l’OMS. Ces valeurs apportent des points de repères mais ce ne sont cependant en aucun cas des VTR. Les valeurs réglementaires ne correspondent pas à des concentrations sans risque sanitaire au regard des études épidémiologiques montrant qu’il existedes effets sanitaires pour des concentrations atmosphériques inférieures à ces valeurs. Dans le domaine environnemental, les conventions métrologiques actuelles concernent la mesure de la matière particulaire en suspension dans l’air, c’est-à-dire les « PM » (particulate matter en anglais), en concentration massique pour les fractions de PM de diamètre aérodynamique médian inférieur ou égal à 10 μm (PM10) et à 2,5 μm (PM2,5). Ainsi, l'Anses se propose d’étudier la faisabilité d'élaborer des VTR pour les particules PM10 et PM2,5 en suspension dans l’air ambiant et de les construire le cas échéant.Au regard des nouvelles connaissances sur la question de la composition et de la granulométrie en lien avec les effets sur la santé (Anses 2019a), ces travaux d’expertise incluent également la pertinence et la faisabilité d’élaborer des VTR pour le carbone suie (BC) et les particules ultrafines (PUF).L’élaboration des VTR suit une approche structurée et exigeante qui implique des évaluations collectives par des groupes de spécialistes
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