17 research outputs found

    Theory and Concepts: The Mythological Foundation of Chemical Theories in Ancient Civilizations

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    Survey of ancient chemical theories in Egypt, Mesopotamia, and in the Graeco-Roman Worl

    Manéthôn de Sébennytos, médiateur de la culture sacerdotale du Livre Sacré ? Questions diverses concernant l’origine, le contenu et la datation des Ægyptiaca

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    À force d’être empruntée depuis la Basse Antiquité, la piste manéthonienne est devenue une sorte de chemin de part et d’autre duquel se sont ouvertes des fondrières béantes attendant de culbuter un voyageur par trop confiant. La réflexion et la recherche aidant, il s’aperçoit qu’il est planté d’un décor de fausses certitudes qui le détourne des pièges tendus devant lui. Depuis les xvie-xviie siècles, où l’on peut amorcer une histoire de la réception de Manéthôn dans la littérature savante, ce..

    Le comte Jean Potocki et l'Égypte du « Manuscrit trouvé à Saragosse »: « Leur masse indestructible a fatigué le temps »

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    International audienceAprès une présentation de Potocki et de ses liens avec l'Égypte, l'auteur étudie et commente les emprunts aux auteurs anciens dans l'Histoire du Juif errant

    L’Univers minéral dans la pensée égyptienne : essai de synthèse et perspectives

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    Metals, minerals, chemical products, ductil or movable materials (sand, earth, clay) constituted the subject of a specific approach of Egypt, reminiscent of etiological myths whose purpose was to integrate them as actors’representative of the universe. When dealing with the offerings to the gods, the most precious among them recall to mind events which justified their use, for they were meant to stress such of such facets of the deities through the power of the analogy by virtue of affinities between the mineral kingdom, the vegetable kingdom, the stars and the decans. To whom belong minerals and metals is in the same time in the possession of a power over the gods, or at least a strong power of divine suggestion of which one makes the best possible use in astrology, born during the late periods of Egypt. Because of divine essence, they represent a bit of the gods themselves, at least from the point of view of the metaphor, elaborated to the point of representing the gods in precious materials. Gold, silver, minerals such as lapis lazuli, turquoise, green felspar, red jasper and carnelian form guarantees of immortality, because they guarantee the similarity between the deity and man who finds himself invested by them, hence a quite detailed use being the objet of precise interdicts which have not always been respected but which come back as a leitmotiv in the religious literature and deeply impose its character in the mentalities. Extracted from quarries and mines as if the purpose was to take them out from the divine body from which they emanate, the are the object of a thought process slowly leading to alchemy on the basis of the observation of the different complex carried operations such as working and refining of ores consisting of alloys. Thus, alchemy depends on the wish to accelerate the divine time — the one of the geological stages — in order that man can be the holder of the most refined elements of nature, guarantees of light and eternity : the philosophers’stone of the old alchemists.Métaux, minéraux, produits chimiques, matières ductiles ou meubles (sable, terre, argile) ont fait l’objet d’une approche particulière à l’Égypte, teintée de mythes étiologiques destinés à les intégrer comme représentant des acteurs de l’univers. Les plus précieux d’entre eux rappellent, dans les offrandes aux dieux, des événements qui en justifiaient l’emploi, étant destinés à susciter telle ou telle facette de la divinité, par la puissance de l’analogie en vertu des «sympathies» établies entre le règne minéral, le règne végétal, les astres et les décans. Qui a en sa possession des minéraux et des métaux détient, dans le même temps, un pouvoir sur les dieux, du moins un fort pouvoir de suggestion divine dont on tire parti dans l’astrologie, née dans l’Égypte des époques tardives. Car d’essence divine, ils forment une parcelle des dieux eux-mêmes, du moins sur le plan de la métaphore poussée au point de représenter les dieux en matières précieuses. L’or, l’argent, les minéraux tels que le lapis-lazuli, la turquoise, le jaspe vert, le jaspe rouge et la cornaline sont des gages d’immortalité, car ils garantissent la similitude entre la divinité et l’homme qui s’en trouve revêtu, d’où un emploi très circonstancié faisant l’objet de tabous précis qui n’ont pas toujours été respectés mais qui reviennent comme un leitmotiv dans la littérature religieuse et impose profondément sa marque dans les mentalités. Tirés des carrières et des mines comme s’il s’agissait de les extraire du corps divin dont ils émanent, ils font l’objet d’une démarche intellectuelle menant lentement vers l’alchimie sur la base de l’observation des différentes opérations complexes tels que l’exploitation et le raffinage des minerais constitués d’alliages. L’alchimie repose ainsi sur le désir d’accélérer le temps divin — celui des étapes géologiques — afin que l’homme puisse être détenteur des éléments les plus raffinés de la nature, gages de lumière et d’éternité : la pierre philosophale des vieux alchimistes.Aufrère Sydney H. L’Univers minéral dans la pensée égyptienne : essai de synthèse et perspectives. In: Archéo-Nil. Revue de la société pour l'étude des cultures prépharaoniques de la vallée du Nil, n°7, 1997. Sources et acquisition des matières premières. pp. 113-144

    : Pseudo-explications des noms des souverains égyptiens de Manéthon d’après les dialectes coptes memphitique et sahidique.

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    International audienceL'auteur se propose, à travers Potocki, « d’aborder une conception de l’Égypte où chronologie et étymologie forment un étrange attelage »

    Cléopâtre en Abyme. Aux frontières de la mythistoire et de la littérature.

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    International audienc

    Symptomatologie des morsures d'ophidiens d'après le papyrus Brooklyn n<sup>os</sup> 47.218.48 et 85 : aspects épistémologiques d’un texte égyptien ancien recopié au IV<sup>e</sup> siècle avant notre ère

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    Cet article reconsidère le contenu du Papyrus ophiologique de Brooklyn, édité par Serge Sauneron (1989), document exceptionnel qui contient deux traités. Le premier, *(Traité intitulé) symptomatologie des morsures (Wp.t-dm.t), consiste en un catalogue de trente-huit reptiles (le caméléon y compris) dont les morsures sont soit considérées comme mortelles, soit dangereuses, soit sans conséquences. Les notices incluent une description et une analyse des morsures. Le second est intitulé Recueil pour faire que les hommes extraient le venin de tout serpent mâle, de tout serpent femelle, de tout scorpion, de tout animal j(n)tš et de tout reptile, qui est à la disposition du dompteur-de-Selkis, et qui sert aussi à écarter tous les reptiles et à sceller leur gueule. Il s’agit d’un ensemble de prescriptions pour soigner les morsures non létales. L’auteur s’interroge sur la date à laquelle ce document (IVe siècle av. J.-C.) a été copié, sur la personnalité de son rédacteur et sur le milieu sacerdotal dans lequel il a pu émerger. Il insiste sur le premier traité (traduction complète), mais en mettant ce dernier en regard du second au moyen de plusieurs tableaux afin de donner un aperçu objectif des connaissances ophiologiques de l’Égypte ancienne et de la façon dont les soins pouvaient être administrés aux morsures. L’article ouvre sur des perspectives iatromagiques et mythologiques, qui montrent que l’on supposait l’existence d’un lien spécifique entre l’Égypte et le monde des Ophidiens dans l’Antiquité.This paper reconsiders the content of the ophiological Papyrus Brooklyn Museum no 47.218.48 and 85, edited by Serge Sauneron (1989), a remarkable document containing two treatises. The first one — *(Treatise entitled) symptomatology of snakes bites — consists of a catalogue of thirty-eight reptiles (including the Chameleon) whose bites are considered either as lethal, dangerous or having no consequences. The items include both a description and an analysis of bites. The second one is entitled Collection for making men extract venom of any male or female snake, of any scorpion, of any animal j(n)tš and any reptile, which is at the exorcist-of-Selkis’ disposal, and which is used to expel any reptile as well as to seal their mouth. It consists of a group of prescriptions for treating non lethal bites. Moreover the author wonders about when this document has been copied (IVth Century B.C.), the personality of its writer and the priestly background within which it was created. He specially puts the emphasis on the first treatise (complete translation), yet with regard to the second treatise by means of several tables so as to give an objective general survey concerning ancient Egyptian ophiological knowledge and how treatments were applied to snakes bites. The paper opens iatromagical and mythological perspectives showing that a specific link between Egypt and the Ophidian world was supposed to exist in Antiquity.</p

    Society and Environment: The Alteration of the Ancient Landscape

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    Ancient landscapes and the chemical arts in Egypt, Babylonia and the Graeco-Roman world
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