23 research outputs found

    Metaphysics of soul and self in Plotinus

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    Frédéric Fauquier, Le Parménide au miroir des platonismes. Logique-Ontologie-Théologie

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    Interroger la diversitĂ© des lectures antiques du ParmĂ©nide pour dĂ©gager l’unitĂ© et la singularitĂ© du nĂ©oplatonisme, telle est l’ambition, pleinement tenue, du beau livre de FrĂ©dĂ©ric Fauquier. Celui-ci se donne comme une passionnante enquĂȘte mĂ©ta-exĂ©gĂ©tique, qui ne se contente pas de retracer l’histoire des interprĂ©tations mais en dĂ©gage les stratĂ©gies et la visĂ©e. « DĂšs son origine, Ă©crit F. Fauquier, le nĂ©oplatonisme est tradition, puisqu’il projette son origine dans l’Ɠuvre de Platon » (p. ..

    À romancer

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    J’essaie ici de revenir sur la genĂšse de Personne et sur l’injonction Ă©nigmatique, « À romancer », qui l’a accompagnĂ©e. Ces deux mots ouvrent une scĂšne oĂč le « je » et l’intime s’effacent au profit de la foule intĂ©rieure et de l’impersonnel, et sur laquelle, pour cette raison, travail de l’écriture et travail de deuil ont des rĂŽles distincts Ă  jouer.I try here to revisit the genesis of Personne/No One and the enigmatic injunction, “To be novelized”, that accompanied it. Those two words open a scene where the “I” and the intimate leave place to the inner crowd and the impersonal, and on which, for this reason, the writing and the grieving processes have distinct roles to play

    Puissance, sujet, souveraineté

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    Les recherches prĂ©sentĂ©es ici s’organisent autour de deux axes problĂ©matiques dominants. Tout d’abord, une archĂ©ologie de la puissance, qui prend la forme d’un diptyque constituĂ© par Dieu sans la puissance. Dunamis et energeia chez Aristote et chez Plotin (Vrin, 2006), et par un livre inĂ©dit, GenĂšse du Dieu souverain. Dieu sans la puissance proposait une lecture de la MĂ©taphysique d’Aristote fondĂ©e sur le couple conceptuel de l’en-puissance et de l’en-acte. Il s’agissait de manifester en ce dernier le principe d’une ontologie unitaire, mais aussi d’une ontologie axiologique posant l’identitĂ©, donnĂ©e dans l’acte, diffĂ©rĂ©e dans l’en-puissance, de l’ĂȘtre et du bien. Cette ontologie porte une pensĂ©e singuliĂšre du divin: acte pur, le dieu d’Aristote est posĂ© comme Ă  la fois sans puissance et identique au bien. A partir de lĂ , GenĂšse du Dieu souverain cherche Ă  identifier une double mutation: de l’ontologie aristotĂ©licienne de l’en-puissance et de l’en-acte vers l’ontologie moderne de la puissance et de l’action; et du dieu acte pur (sans puissance) vers le Dieu tout-puissant. On propose ainsi, selon cinq sĂ©quences qui vont d’Augustin Ă  Duns Scot, une genĂšse critique de l’attribut divin de toute-puissance, visant Ă  manifester Ă  la fois la logique d’excĂšs Ă  laquelle il obĂ©it- et en vertu de quoi Dieu peut ĂȘtre posĂ© comme capable du mal- et le processus de son articulation Ă  l’ĂȘtre. On interroge ce faisant les rĂ©Ă©laborations du concept de puissance qu’engage ce double mouvement. On s’intĂ©resse enfin Ă  ses effets dans le champ, cette fois moderne et contemporain, des thĂ©ories de la souverainetĂ©. A terme, il s’agit de renvoyer le dispositif thĂ©ologico-politique dont l’attribut divin de toute-puissance est la piĂšce maĂźtresse Ă  un dispositif ontologique prĂ©cis, mais aussi, et ultimement, de montrer que ce dispositif ontologique, dans la mesure oĂč il se construit non pas Ă  partir de mais contre la source aristotĂ©licienne Ă  laquelle on l’associe d’ordinaire, n’est en rien destinal. Le second axe problĂ©matique s’organise autour de la question du sujet. A partir d’une sĂ©rie de travaux sur le hĂȘmeis plotinien, on a cherchĂ© Ă  dĂ©gager un concept alternatif du sujet comme pluriel, virtuel, sans identitĂ©, et Ă  retracer la lignĂ©e souterraine qui, jusqu’à Deleuze, en porte l’hĂ©ritage. Plus qu’à ce que Foucault appelle « le jeu de discontinuitĂ©s », on s’est cette fois attachĂ©e Ă  marquer des reprises et des persistances. Si la figure de la souverainetĂ© qui se dessinait au terme de notre archĂ©ologie de la puissance avait pour corrĂ©lat une pensĂ©e forte de la sujĂ©tion (appuyĂ©e notamment sur la rĂ©interprĂ©tation de la dunamis comme pure capacitĂ© rĂ©ceptrice), la seconde ligne d’enquĂȘte rencontre, elle, cette autre figure de la souverainetĂ© que Bataille nomme « authentique » ou « subjective »

    «Puissance, sujet, souveraineté»: Mémoire de synthÚse proposé pour l'Habilitation à diriger des recherches

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    Les recherches prĂ©sentĂ©es ici s’organisent autour de deux axes problĂ©matiques dominants. Tout d’abord, une archĂ©ologie de la puissance, qui prend la forme d’un diptyque constituĂ© par Dieu sans la puissance. Dunamis et energeia chez Aristote et chez Plotin (Vrin, 2006), et par un livre inĂ©dit, GenĂšse du Dieu souverain. Dieu sans la puissance proposait une lecture de la MĂ©taphysique d’Aristote fondĂ©e sur le couple conceptuel de l’en-puissance et de l’en-acte. Il s’agissait de manifester en ce dernier le principe d’une ontologie unitaire, mais aussi d’une ontologie axiologique posant l’identitĂ©, donnĂ©e dans l’acte, diffĂ©rĂ©e dans l’en-puissance, de l’ĂȘtre et du bien. Cette ontologie porte une pensĂ©e singuliĂšre du divin: acte pur, le dieu d’Aristote est posĂ© comme Ă  la fois sans puissance et identique au bien. A partir de lĂ , GenĂšse du Dieu souverain cherche Ă  identifier une double mutation: de l’ontologie aristotĂ©licienne de l’en-puissance et de l’en-acte vers l’ontologie moderne de la puissance et de l’action; et du dieu acte pur (sans puissance) vers le Dieu tout-puissant. On propose ainsi, selon cinq sĂ©quences qui vont d’Augustin Ă  Duns Scot, une genĂšse critique de l’attribut divin de toute-puissance, visant Ă  manifester Ă  la fois la logique d’excĂšs Ă  laquelle il obĂ©it- et en vertu de quoi Dieu peut ĂȘtre posĂ© comme capable du mal- et le processus de son articulation Ă  l’ĂȘtre. On interroge ce faisant les rĂ©Ă©laborations du concept de puissance qu’engage ce double mouvement. On s’intĂ©resse enfin Ă  ses effets dans le champ, cette fois moderne et contemporain, des thĂ©ories de la souverainetĂ©. A terme, il s’agit de renvoyer le dispositif thĂ©ologico-politique dont l’attribut divin de toute-puissance est la piĂšce maĂźtresse Ă  un dispositif ontologique prĂ©cis, mais aussi, et ultimement, de montrer que ce dispositif ontologique, dans la mesure oĂč il se construit non pas Ă  partir de mais contre la source aristotĂ©licienne Ă  laquelle on l’associe d’ordinaire, n’est en rien destinal. Le second axe problĂ©matique s’organise autour de la question du sujet. A partir d’une sĂ©rie de travaux sur le hĂȘmeis plotinien, on a cherchĂ© Ă  dĂ©gager un concept alternatif du sujet comme pluriel, virtuel, sans identitĂ©, et Ă  retracer la lignĂ©e souterraine qui, jusqu’à Deleuze, en porte l’hĂ©ritage. Plus qu’à ce que Foucault appelle « le jeu de discontinuitĂ©s », on s’est cette fois attachĂ©e Ă  marquer des reprises et des persistances. Si la figure de la souverainetĂ© qui se dessinait au terme de notre archĂ©ologie de la puissance avait pour corrĂ©lat une pensĂ©e forte de la sujĂ©tion (appuyĂ©e notamment sur la rĂ©interprĂ©tation de la dunamis comme pure capacitĂ© rĂ©ceptrice), la seconde ligne d’enquĂȘte rencontre, elle, cette autre figure de la souverainetĂ© que Bataille nomme « authentique » ou « subjective »

    "Miracle, Mystery and Authority": a Deconstruction of the Christian Theology of Omnipotence

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    Individuation, particularisation et détermination selon Plotin

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    Conscience, pensĂ©e et connaissance de soi selon Plotin  : le double hĂ©ritage de l’Alcibiade et du Charmide

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    Si le «  Connais-toi toi-mĂȘme » est prĂ©sentĂ© par Socrate comme le moteur de sa dĂ©marche philosophique, la question de la connaissance de soi reçoit chez Platon deux traitements distincts, et dont la compatibilitĂ© est problĂ©matique  : celui, Ă©thique, et assertorique, du Premier Alcibiade et celui, Ă©pistĂ©mique, et aporĂ©tique, du Charmide. Dans l’Alcibiade, le Î“Îœáż¶ÎžÎč σαυτáœčÎœ est prĂ©sentĂ© comme un moyen pour le souci de soi, l’ጐπÎčÎŒáœłÎ»Î”Îčα ÏƒÎ±Ï…Ï„ÎżáżŠ (129a)  ; il engage Ă  une recherche, menĂ©e de bout en b..

    La place du mort

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