56 research outputs found

    El préstamo y el tipo de interés en la tradición aristotélica: Aristóteles, Tomás de Aquino y Calvino

    Get PDF
    El artículo trata sobre el cambio que ha sufrido la concepción de interés entre la época clásica y la economía actual. Sostiene que más que un cambio de actitud moral es un cambio en la concepción del tiempo causado por la aparición del capitalismo. Para el capitalismo moderno, el tiempo es un bien económico –es decir, escaso– con un precio, el tipo de interés. El autor sostiene que para Aristóteles y Tomás de Aquino ese es un precio falso porque el dinero no es un bien duradero. Por tanto, el interés es un servicio entre individuos desiguales: va contra la naturaleza y revela la violencia que una persona ejerce contra otra. Por último, el artículo sostiene que ese cambio en el concepto de tiempo provoca un cambio en el concepto de trabajo: el trabajo ya no es más que trabajo productivo, para el que el tiempo no es ya interior y subjetivo sino exterior y objetivo.-----This paper deals with the change of conception of interest between classical ages and today economics. He maintains that more than a change of moral attitude it means a change in the conception of time caused by the appearance of capitalism. Time, for modern capitalism, is an economic –i.e., a scarce– good with a price, the rate of interest. For Aristotle and Aquinas, the author asserts, this is a false price because money is not a long-lasting good. Interest is then a service between unequal individuals: it is against nature and reveals the violence exerted by a person against another. Finally the article holds that by this change in the concept of time causes a change in the concept of work: work is no more than productive work for which time is not more an interior and subjective time but exterior and objective

    Morale et Ă©conomie

    No full text
    Faut-il toujours et encore prendre pour cible et point de départ l’agent néo-classique ‒ cette pauvre figure dépourvue d’âme, de jugement et de réflexion sur soi-même ! Oui, dit-on, nul doute sur ce point, il faut l’habiller, l’engraisser et lui donner une chair et une identité sociale – une intelligence limitée, située, interprétative, argumentative et capable de se prononcer sur les valeurs éthiques relatives à sa personne et ses semblables. Il faut l’arracher au plus vite à sa condition de..

    Chapitre 2. Le choix du consommateur. Étude critique

    No full text
    I. INTRODUCTION Choisir est le propre de toute activité humaine qui engage des moyens et des fins. Le choix est précédé d’une délibération et la délibération est l’exercice d’une intelligence consistant à estimer la valeur de différents moyens au regard d’une même fin. Dans la consommation, le choix du consommateur est ainsi l’opération intellectuelle par laquelle le consommateur retient les meilleurs moyens pour obtenir la fin qu’il désire. Le consommateur désire être heureux et il choisit d..

    Une philosophie de la consommation

    No full text
    Pouvons nous espérer un jour assigner une limite à nos économies dont la forme actuelle de développement menace toujours plus le monde et les communautés humaines dans lesquelles nous vivons ? Cette question inquiète ne porte pas d'abord sur la quantité produite mais sur la bonne consommation. Or la science qui aurait dû consacrer toute son attention à construire une définition réfléchie de la bonne consommation s'est laissée absorber par une toute autre question relative aux conditions de la reproduction sociale et aux formes de distribution du produit à travers l'échange marchand et la répartition. Il en résulte que depuis plus de deux siècles la consommation est le plus souvent tenue pour un acte de reproduction de la vie et des forces de chaque être humain. La richesse est définie à partir du produit. Le bonheur du consommateur est vu comme un état quantifiable. Pour retrouver une plus juste notion de la consommation heureuse, il faut dire au contraire que le don précède la prise, que la consommation est antérieure à la production et que le travail n'est pas d'abord un acte productif mais une passion où le temps se donne comme temps humain

    Economie et action politique dans la Théorie générale

    No full text
    This text is an epistemological study about the construction of Keynes' s General Theory. The question is the following one : what is the point of view and what is the end Keynes follows when constituing an economic system ? The proposed answer is this one : what founds the economic system is an actor - an actor who is external to the economic system- a political actor. This answer is under the inspiration of the philosophical pragmatism -Peirce in particular- and is opposed to the hobbesian constructivism that one would find with Walras 'works.Cette étude est une réflexion épistémologique sur la construction de la Théorie Générale de Keynes. La question est la suivante : sous quel point de vue et à quelle fin Keynes constitue-t-il un système économique et une théorie de ce système ? La réponse proposée est la suivante : ce qui fonde le système économique est un acteur -un acteur extérieur au système économique- un acteur politique. Cette réponse est sous l'inspiration du pragmatisme philosophique -de Peirce en particulier- et s'oppose au constructivisme de forme hobbésienne qu'on trouve chez Walras.Berthoud Arnaud. Economie et action politique dans la Théorie générale. In: Cahiers d'économie politique, n°30-31, 1998. Keynes : économie et philosophie. pp. 265-279

    Remarques sur la rationalité instrumentale

    No full text
    Instrumental reason develops during the utilitarianism period by rejecting successively three sorts of internal limit or blind point wich classical "platonician" or "intuitionist" reason ascknowledged when defining its practical form. These limits concern the passions, the. will and the jug- ment of meaning formulated by the spectator to whom each actor adresses himselfLa raison instrumentale se constitue à l'âge utilitariste en récusant successivement trois sortes de limite intérieure, de zone d'ombre ou de point aveugle que la raison classique, "platonicienne" ou "intuitionniste" a reconnues en elle pour définir sa forme pratique. Ces limites sont relatives aux rapports que la raison entretient avec les passions , la volonté et le jugement formulé par celui auquel s'adresse tout acteur et qu'on appelle ici le spectateur.Berthoud Arnaud. Remarques sur la rationalité instrumentale. In: Cahiers d'économie politique, n°24-25, 1994. Quelles hypothèses de rationalité pour la théorie économique? sous la direction de Roger Frydman. pp. 105-124

    The archeology of economic ideas de S. Todd Lowry

    No full text
    Berthoud Arnaud. The archeology of economic ideas de S. Todd Lowry. In: Revue économique, volume 40, n°4, 1989. pp. 741-744

    Semmel (B.) - The Rise of Free Trade Imperialism .

    No full text
    Berthoud Arnaud. Semmel (B.) - The Rise of Free Trade Imperialism .. In: Revue économique, volume 22, n°5, 1971. pp. 902-903

    Monnaie et illusion : Lecture kantienne de la forme de la valeur

    No full text
    Berthoud Arnaud. Monnaie et illusion : Lecture kantienne de la forme de la valeur. In: Raison présente, n°70, 2e trimestre 1984. A quoi sert le Capital ? pp. 53-65

    O'Brien (D.P.) - The Classical Economists.

    No full text
    Berthoud Arnaud. O'Brien (D.P.) - The Classical Economists.. In: Revue économique, volume 27, n°5, 1976. pp. 940-941
    • …
    corecore