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Economie maritime en Bretagne : changeons de regard
Mieux connaĂźtre est lâĂ©tape essentielle, pour mieux comprendre, dĂ©cider et agir, donc Ă©clairer les politiques publiques et privĂ©es. Cet Ă©clairage qui se doit dâĂȘtre dynamique et dans la durĂ©e, permet de focaliser les Ă©nergies, les investissements et dâanticiper les transformations. Mieux connaĂźtre câest aussi la condition nĂ©cessaire pour faire connaĂźtre.
Faire connaĂźtre les pĂ©pites et fleurons de lâĂ©conomie maritime de la Bretagne, les success stories, les champs nouveaux dâinnovation, les domaines dâexcellence et de croissance dans la droite ligne de la spĂ©cialisation intelligente. Avant-propos Faire connaĂźtre au-delĂ des frontiĂšres nationales pour attirer les investisseurs, attirer et retenir les talents, pour Ă©duquer Ă la mer nos jeunes concitoyens, et pour mobiliser les Ă©nergies collectives comme la Bretagne sait le faire.
C'est cet impressionnant chantier que le CESER souhaite ouvrir par ce rapport. Il poursuit l'analyse préalable qui avait conduit à son rapport de 2011 « Milieux cÎtiers, ressources marines et société ». Il n'est en rien un point final, mais une premiÚre initiative pour une prise de conscience.
Ce rapport conclut une Ă©tude qui, se dĂ©roulant au moment du changement de mandature au sein du CESER, a mobilisĂ© la section Mer Littoral dans deux compositions diffĂ©rentes, avec beaucoup dâenthousiasme. Il a suscitĂ© une forte attente de restitution de la part des personnes auditionnĂ©es, preuve sâil en est de lâintĂ©rĂȘt du sujet.
Le traitement dâun sujet aussi ambitieux et difficile avec autant de clartĂ© et de complĂ©tude nâaurait pas Ă©tĂ© possible sans le talent et lâengagement de Fanny TARTARIN que nous remercions vivement. Nous associons Ă ces remerciements Guy JOURDEN, membre de la section jusquâen 2013, et StĂ©phanie VINCENT pour le CESER, qui ont Ă©galement fortement contribuĂ© Ă cette Ă©tude
Comparison of brown trout (
Brown trout and rainbow trout (average weight 100 g) were reared in fresh water at 12 °C under the same conditions before transferring brown trout to sea water, in order to compare phosphorus utilisation in both species. Apparent phosphorus availability, orthophosphate excretion and phosphorus accretion in the fish were directly determined. Thus, actual phosphorus mass balance was built. Rainbow trout raised in fresh water had a higher phosphorus retention coefficient (maximum 50 %) than brown trout reared in fresh water (maximum 45 %). Transferring brown trout to sea water induced a reduction in phosphorus retention (maximum 39 %). Orthophosphate excretion, ranging 7-20 mg phosphorus per kg wet weight per day, represented 10-20 % of ingested phosphorus. Phosphorus availability was lower in brown trout raised in sea water (65 %) than brown trout raised in fresh water (76 %). Phosphorus balance measurements showed that 90 to 98 % of phosphorus flow could be accounted for
Lâinternationalisation du systĂšme productif alimentaire breton
Si l'insertion de certaines industries (automobile,Ă©lectronique, aĂ©ronautique...) dans un environnement mondialisĂ© semble uneĂ©vidence, l'internationalisation du systĂšme productif alimentaire (agriculture,pĂȘche et aquaculture, industries agroalimentaires) est sans doute parfoismĂ©connue ou sous-estimĂ©e, car plus difficilement perceptible.
Cette globalisation des marchéset l'accroissement des échanges européens et internationaux ont participé audéveloppement du systÚme productif alimentaire breton, mais ils ont euégalement pour conséquence l'instauration de nouvelles rÚgles du jeu sur lesmarchés, pouvant parfois fragiliser certaines filiÚres du territoire. Ainsi,les crises récentes rencontrées notamment dans le secteur de la volaille, de laproduction porcine ou encore du lait, témoignent de ces difficultésd'adaptation dans un contexte international en évolution rapide.
L'objet de cette autosaisine duCESER de Bretagne est d'identifier les différentes facettes de cetteinternationalisation, d'analyser les mécanismes par lesquels elle influence lesystÚme productif alimentaire breton et de mettre en lumiÚre les enjeux actuelset futurs qu'elles soulÚvent. En conclusion, le rapport formule des recommandations pour que ces risques et rupturesse transforment également en opportunités pour la Bretagne
Comparison of brown trout (Salmo trutta) reared in fresh water and sea water to freshwater rainbow trout (Oncorhynchus mykiss) .1. Growth and nitrogen balance
Brown trout and rainbow trout (average weight 100 g) were reared in fresh water at 12 degrees C under the same conditions before transfer of brown trout to sea water, in order to compare nitrogen utilisation in the two species. Apparent protein digestibility (ADC), nitrogen (ammonia and urea) excretion, protein productive value (PPV) and actual observed nitro en mass balance were determined. Rainbow trout raised in fresh water had a higher growth rate (1.1 vs 0.8%. d(-1)), better food conversion ratio (0.7 vs 1.0), better ADC (91 vs 85%) and PPV (45 vs 35%) and lower ammonia excretion rates than brown trout reared in fresh water. Transferring brown trout to sea water induced lower PPV (30%) and ammonia and urea excretion. Salinity did not modify metabolic efficiency in brown trout. Fat content was higher in brown trout (7.7-8.9% ww) than in rainbow trout (5.7-7.6% ww). Nitrogen mass balance indicated that compounds other than ammonia and urea were produced in higher quantities by seawater brown trout. Behaviour, less domestication and specific ability to utilise protein could explain the differences between the two species.Des truites communes (fario) et des truites arc-en-ciel de 100 g de poids moyen ont Ă©tĂ© Ă©levĂ©es Ă 12 °C dans des conditions strictement identiques, avant le transfert des truites communes en eau de mer, dans le but de comparer l'utilisation de l'azote chez les deux espĂšces. La digestibilitĂ© apparente des protĂ©ines (ADC), l'excrĂ©tion ammoniacale et urĂ©ique, et l'accrĂ©tion protĂ©ique (PPV) des poissons ont Ă©tĂ© estimĂ©es. Les bilans de masse ont Ă©tĂ© construits avec ces donnĂ©es. Les truites arc-en-ciel Ă©levĂ©es en eau douce ont prĂ©sentĂ© un meilleur taux de croissance (1.1 vs 08 %.jâ1), un meilleur coefficient de transformation de l'aliment (0.7 vs 1.0), de meilleurs ADC (91 vs 85 %) et PPV (45 vs 35 %), ainsi qu'une excrĂ©tion ammoniacale plus faible que les truites communes Ă©levĂ©es en eau douce. AprĂšs transfert en mer, l'excrĂ©tion ammoniacale et l'excrĂ©tion urĂ©ique ont diminuĂ© chez la truite commune, ainsi que la rĂ©tention protĂ©ique (30 %). La salinitĂ© n'a pas modifiĂ© l'efficacitĂ© mĂ©tabolique de la truite commune. Le contenu lipidique de la truite commune (7.7-8.9 % poids frais) Ă©tait plus Ă©levĂ© que celui de la truite arc-en-ciel (5.7-7.6 % poids frais). Le bilan de masse de l'azote a indiquĂ© que les autres molĂ©cules que l'ammoniaque et l'urĂ©e Ă©taient excrĂ©tĂ©es en plus grandes quantitĂ©s par la truite commune en eau de mer. Le comportement, une domestication moins avancĂ©e et une capacitĂ© distincte d'utilisation des protĂ©ines pourraient expliquer les diffĂ©rences entre les deux espĂšces
An holistic approach of international collaborations in marine sciences.: From Buzios 2013 to Brest 2014
Cover illustration and graphic design : Sébastien Hervé / UBO-IUEM ;Coord : Dominique SimonFrom the beginning, the Buzios whorkshop was conceived and built to be an exceptional workshop or meeting, based firmly on a common desire to determine new shared perspectives on the marine sciences. Six months later, we can look back and say that it was a highly original and ambitious venture