112 research outputs found

    Jeux d'Ă©chelles

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    Anni Borzeix présente le texte de J. Revel "Micro-analyse et construction du social" (introduction du livre Jeux d'échelles, la micro-analyse à l'expérience, 1996), puis mobilise les idées principales de ce texte pour une relecture de son travail sur les incivilités. L'ouvrage est né d'un séminaire à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales ayant réuni des anthropologues et des historiens autour du thème de la microhistoria, courant de recherche apparu en Italie dans les années 70, version historique de l'individualisme méthodologique mâtinée de constructivisme. Un extrait de la couverture pose d'emblée la question centrale discutée : « Le petit est-il meilleur à penser que le grand, le détail que l'ensemble, le local que le global ? Quels gains procure, avec quels effets et quelles apories, l'étude intensive d'objets très limités ? »

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    Jeux d'Ă©chelles

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    Anni Borzeix présente le texte de J. Revel "Micro-analyse et construction du social" (introduction du livre Jeux d'échelles, la micro-analyse à l'expérience, 1996), puis mobilise les idées principales de ce texte pour une relecture de son travail sur les incivilités. L'ouvrage est né d'un séminaire à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales ayant réuni des anthropologues et des historiens autour du thème de la microhistoria, courant de recherche apparu en Italie dans les années 70, version historique de l'individualisme méthodologique mâtinée de constructivisme. Un extrait de la couverture pose d'emblée la question centrale discutée : « Le petit est-il meilleur à penser que le grand, le détail que l'ensemble, le local que le global ? Quels gains procure, avec quels effets et quelles apories, l'étude intensive d'objets très limités ? ».

    Borzeix (Anni), Rot (Gwenaële). – Genèse d’une discipline, naissance d’une revue, Sociologie du travail

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    En 1959, un quatuor de trentenaires entreprenants, Michel Crozier, Jean-Daniel Reynaud, Alain Touraine et Jean-René Tréanton, forts d’une dizaine d’années d’expérience dans la toute nouvelle profession de chercheur en sociologie, lancent Sociologie du travail (ST dans la suite de cette recension). En 1966, ayant démontré que la formule éditoriale de la revue était à la fois originale et viable, ils confient sa direction à une nouvelle équipe, en grande partie formée par eux, et se tournent chacun vers de nouveaux projets. [Premières lignes

    Le Libellio d'Aegis

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    Ce numéro spécial du Libellio porte sur la question du langage en situation qui a habité les recherches de Jacques Girin de la toute fin des années 70 à sa disparition (2003). Il est composé de deux parties. La première constitue un ensemble surprenant de trois textes datant des années 80 à 90 : l'un porte sur la sociologie de la parole et s'appuie à la fois sur la sociologie1 et les travaux des linguistes. Les deux autres portent sur le tympan de Conques, plus exactement la construction du sens face à cet ensemble de sculpture romane. Jacques Girin a travaillé ces textes en parallèle. Leur rapprochement crée un effet de surprise dans la mesure où le langage est analysé à la fois à partir de travaux de linguistes et d'une expérience face à une image. L'un de leurs points centraux est la mise en évidence de l'importance des situations, qui sont à la fois objets à analyser et situations d'observation. La seconde porte précisément sur l'interprétation d'une situation d'échange langagier entre une employée d'EDF et une cliente. Dans le cadre d'une recherche menée par Anni Borzeix, Michèle Grosjean, Michèle Lacoste et Jacques Girin, à la fin des années 90, elle montre le risque de circularité2 auquel sont confrontés les chercheurs qui analysent une situation, c'est-à-dire la manière dont ces chercheurs peuvent se faire piéger par une interprétation évidente (une situation de coopération) et sortir du piège pour en donner une autre (une enquête de type policier menée par l'employée). La subtilité et la difficulté, le détail même de cette situation de recherche, constituent, entre autres, le grand intérêt de ces textes. Coïncidence heureuse, ce numéro spécial, qui se conclut par un extrait de la Gazette du CRG, paraît en même temps qu'un livre d'hommage Langage et Organisations. Sur les traces de Jacques Girin.Langage en situation; sociologie de la parole; tympan de Conques; interprétation; recueil de données; J. Girin

    : Jacques Girin, l'atelier du chercheur

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    Numéro spécial, volumne 6, n°3, Automne sous la direction de A. Borzeix et H. DumezCe numéro spécial du Libellio porte sur la question du langage en situation qui a habité les recherches de Jacques Girin de la toute fin des années 70 à sa disparition (2003). Il est composé de deux parties. La première constitue un ensemble surprenant de trois textes datant des années 80 à 90 : l'un porte sur la sociologie de la parole et s'appuie à la fois sur la sociologie1 et les travaux des linguistes. Les deux autres portent sur le tympan de Conques, plus exactement la construction du sens face à cet ensemble de sculpture romane. Jacques Girin a travaillé ces textes en parallèle. Leur rapprochement crée un effet de surprise dans la mesure où le langage est analysé à la fois à partir de travaux de linguistes et d'une expérience face à une image. L'un de leurs points centraux est la mise en évidence de l'importance des situations, qui sont à la fois objets à analyser et situations d'observation. La seconde porte précisément sur l'interprétation d'une situation d'échange langagier entre une employée d'EDF et une cliente. Dans le cadre d'une recherche menée par Anni Borzeix, Michèle Grosjean, Michèle Lacoste et Jacques Girin, à la fin des années 90, elle montre le risque de circularité2 auquel sont confrontés les chercheurs qui analysent une situation, c'est-à-dire la manière dont ces chercheurs peuvent se faire piéger par une interprétation évidente (une situation de coopération) et sortir du piège pour en donner une autre (une enquête de type policier menée par l'employée). La subtilité et la difficulté, le détail même de cette situation de recherche, constituent, entre autres, le grand intérêt de ces textes. Coïncidence heureuse, ce numéro spécial, qui se conclut par un extrait de la Gazette du CRG, paraît en même temps qu'un livre d'hommage Langage et Organisations. Sur les traces de Jacques Girin

    Christel Coton, Laurence Proteau (dir.), Les paradoxes de l’écriture : sociologie des écrits professionnels dans les institutions d’encadrement

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    Les paradoxes de l’écriture est un ouvrage de sociologie des professions qui défriche, dans une perspective critique, un domaine empirique encore mal connu : celui des écrits professionnels utilisés dans les institutions d’encadrement. Une série d’excellentes monographies de métiers, richement documentées, servent une économie générale robuste. L’objet original choisi – la division sociale du travail d’écriture – illustre une thèse répandue : celle de la « montée en puissance de la logique ge..

    Introduction. Ce que les Ă©crits font au travail

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    Les écrits, on le sait, circulent en abondance dans les milieux professionnels les plus divers. Aussi nombre de recherches portent-elles sur les formats, les usages et les rôles des écrits dans le travail. Mais la piste suivie ici ne vise pas à rendre compte de ce qui est fait des écrits dans le travail. L’hypothèse centrale repose sur une vision performative des écrits, qui leur prête un pouvoir d’agir, une agency. Elle peut se résumer ainsi : qu’est-ce que les écrits « font » au travail ? Étudier le travail par ses écrits permet d’en articuler deux dimensions trop souvent séparées : les activités situées d’une part, les fonctionnements organisationnels de l’autre. En effet, les écrits sont des traces matérielles et robustes sinon toujours pérennes, des activités concrètes, et ils offrent une prise pour l’analyse rigoureuse du travail au plus près de ses conditions de réalisation. Mais les écrits voyagent et circulent. Ils tissent des liens entre travailleurs, groupes, ateliers, services, firmes, sans lesquels la production ne pourrait pas aboutir. Ils étirent le travail. Les suivre, c’est donc déplacer l’enquête vers d’autres moments que le présent de la situation observée, vers d’autres espaces de travail aussi, à côté, aux alentours. Se révèlent alors les dimensions processuelle et interactive des organisations, leur propriété intégratrice. Ainsi, considérer ce que les écrits font au travail, ce n’est pas seulement se placer à un niveau intermédiaire entre celui de l’action située et celui de l’action organisée. C’est, pour le sociologue, la possibilité d’articuler « sur pièces » ces deux perspectives, en inscrivant l’analyse du travail concret dans des actions collectives plus larges, spatialement et temporellement, et en documentant l’analyse organisationnelle à partir des situations de travail observées. C’est proposer une contribution à une écologie de l’activité plus extensive, plus clairement arrimée à son enveloppe organisationnelle.As is known, large numbers of writings circulate within every kind of professional environment. As a result, there is extensive research on the formats, uses and roles of writings in work. However, the approach taken here is not to describe what is done with writings in work. The central hypothesis rests on a performative vision of writings, one that gives them the power to act, agency. It can be summed up as follows: what do writings “do” to work? Studying work through its writings is a way to connect two dimensions that are too often kept separate: situated activities on the one hand, organizational functions on the other. Indeed, writings are material and robust — though not always lasting — traces of concrete activities, and they provide a handhold for the rigorous analysis of work as close as possible to its conditions of realization. However, writings travel and circulate. They form links between workers, groups, workshops, services, firms, without which production could not take place. They stretch work beyond its source. To track them is therefore to shift the field of enquiry to moments other than the present of the observed situation, and also to other nearby, surrounding workspaces. This brings out the procedural and interactive dimensions of organizations, their integrating capacity. Exploring what writings do to work is therefore not only to place oneself at an intermediate level between situated action and organized action. For the sociologist, it is a way of connecting these two perspectives “on paper”, by embedding the analysis of the actual work in spatially and temporally broader collective actions, and by documenting organizational analysis on the basis of observed work situations. It is a way of contributing to a more extensive ecology of activity, more clearly anchored within its organizational envelope

    Introduction. Ce que les Ă©crits font au travail

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    Les écrits, on le sait, circulent en abondance dans les milieux professionnels les plus divers. Aussi nombre de recherches portent-elles sur les formats, les usages et les rôles des écrits dans le travail. Mais la piste suivie ici ne vise pas à rendre compte de ce qui est fait des écrits dans le travail. L’hypothèse centrale repose sur une vision performative des écrits, qui leur prête un pouvoir d’agir, une agency. Elle peut se résumer ainsi : qu’est-ce que les écrits « font » au travail ? Étudier le travail par ses écrits permet d’en articuler deux dimensions trop souvent séparées : les activités situées d’une part, les fonctionnements organisationnels de l’autre. En effet, les écrits sont des traces matérielles et robustes sinon toujours pérennes, des activités concrètes, et ils offrent une prise pour l’analyse rigoureuse du travail au plus près de ses conditions de réalisation. Mais les écrits voyagent et circulent. Ils tissent des liens entre travailleurs, groupes, ateliers, services, firmes, sans lesquels la production ne pourrait pas aboutir. Ils étirent le travail. Les suivre, c’est donc déplacer l’enquête vers d’autres moments que le présent de la situation observée, vers d’autres espaces de travail aussi, à côté, aux alentours. Se révèlent alors les dimensions processuelle et interactive des organisations, leur propriété intégratrice. Ainsi, considérer ce que les écrits font au travail, ce n’est pas seulement se placer à un niveau intermédiaire entre celui de l’action située et celui de l’action organisée. C’est, pour le sociologue, la possibilité d’articuler « sur pièces » ces deux perspectives, en inscrivant l’analyse du travail concret dans des actions collectives plus larges, spatialement et temporellement, et en documentant l’analyse organisationnelle à partir des situations de travail observées. C’est proposer une contribution à une écologie de l’activité plus extensive, plus clairement arrimée à son enveloppe organisationnelle.As is known, large numbers of writings circulate within every kind of professional environment. As a result, there is extensive research on the formats, uses and roles of writings in work. However, the approach taken here is not to describe what is done with writings in work. The central hypothesis rests on a performative vision of writings, one that gives them the power to act, agency. It can be summed up as follows: what do writings “do” to work? Studying work through its writings is a way to connect two dimensions that are too often kept separate: situated activities on the one hand, organizational functions on the other. Indeed, writings are material and robust — though not always lasting — traces of concrete activities, and they provide a handhold for the rigorous analysis of work as close as possible to its conditions of realization. However, writings travel and circulate. They form links between workers, groups, workshops, services, firms, without which production could not take place. They stretch work beyond its source. To track them is therefore to shift the field of enquiry to moments other than the present of the observed situation, and also to other nearby, surrounding workspaces. This brings out the procedural and interactive dimensions of organizations, their integrating capacity. Exploring what writings do to work is therefore not only to place oneself at an intermediate level between situated action and organized action. For the sociologist, it is a way of connecting these two perspectives “on paper”, by embedding the analysis of the actual work in spatially and temporally broader collective actions, and by documenting organizational analysis on the basis of observed work situations. It is a way of contributing to a more extensive ecology of activity, more clearly anchored within its organizational envelope

    Enjeux, modes d'appropriation et nouveaux comportements induits par la mise en oeuvre des NTIC Ă  la Poste

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    Rapport de recherche - Destinataire : La PosteLes principaux résultats de la recherche résumés ici visent à souligner quelques points saillants de nos analyses mais aussi à soulever des questions et relever des enjeux et tensions auxquels La Poste nous semble aujourd'hui confrontée. Les trois premiers reprennent notre problématique qui pose l'imbrication étroite entre phénomènes technologiques et organisationnels. Ils rappellent : (1) notre conception de ce qu'est (et de ce que n'est pas) l'objet même de cette recherche, un intranet (2) nos arguments sur la nécessité de « déconstruire » la catégorie faussement évidente « d'utilisateur » (3) notre apport à une analyse « située » des usages d'intranet, grâce à la notion de « configuration ». (4) Ce point fait l'hypothèse d'un transfert possible du dispositif méthodologique expérimenté pour les besoins de la recherche (le débat organisé au sein d'un groupe d'utilisateurs) au suivi permanent des innovations dans l'entreprise. (5) La question soulevée dans le point (5) – Peut-on parler d'une « politique » à La Poste concernant l'intranet ? – aborde des enjeux plus stratégiques ainsi que les problèmes de la gestion technique et de la maintenance informatique de cette NTIC que constitue l'intranet. (6) « L'effet de taille » dans une entreprise comme La Poste pèse lourd sur la gestion du système d'information et explique en grande partie les logiques d'action en présence et les tensions qui en résultent, notamment entre le niveau central et le niveau local. (7) Les pratiques de reporting connaissent avec les nouvelles possibilités d'une diffusion de l'information « en temps réel » une croissance inédite (et parfois incohérente). (8) Mais l'introduction des NTIC prend aussi le visage d'une révolution plus « tranquille » dans les modes de communication et de coordination et qui modifient en profondeur aussi bien les conditions d'exercice de la responsabilité hiérarchique que les formes de l'échange. Tout ceci peut transformer assez profondément le métier et les missions du manager. (9) Le dernier point abordé dans cette conclusion traite de la normalisation, des raisons qui y contraignent, des procédures en cours de définition et des contradictions qu'elle ne peut manquer d'aviver
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