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    La maturation in vitro (IVM) des ovocytes et la technique de vitrification (semiautomatique vs. Manuelle) a-t-elle un impact sur les ovocytes maturés lors d'une IVM rescue ?

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    International audienceLors d’une ponction ovarienne pour ICSI ou préservation de fertilité des ovocytes immatures peuvent être prélevés et leur utilisation requiert une étape de maturation in vitro (IVM rescue). Il est apparu récemment sur le marché un automate de vitrification (Gavi, Genea). Notre étude vise à analyser s’il est préférable ou non de mature ces ovocytes avant leur vitrification et d’évaluer s’il existe un impact de la vitrification semi-automatique comparé au standard de la vitrification manuelle.Pour ce travail, nous comparons cinq groupes : ovocytes frais maturés in vitro (groupe 1), ovocytes frais maturés in vitro puis vitrifiés par l’automate Gavi (groupe 2A) ou par une technique manuelle Rapid-I (Vitrolife) (2B), et ovocytes vitrifiés à l’aide de l’automate ou manuellement puis maturés in vitro (groupes 3A/3B). La MIV est réalisée dans du milieu IVM (Cooper Surgical), 10% HSA (Vitrolife) et 0.75 UI FSH/LH (Menopur, Ferring) en time lapse (Geri) 24 à 48 heures. Nous étudions la qualité de la maturation nucléaire en évaluant le taux et la cinétique de MIV (temps de disparition de la vésicule germinative (GVBD) et d’expulsion du premier globule polaire (PBE)) et la ségrégation des chromosomes homologues en méiose I par CGH-Array.241 ovocytes immatures (bloqués en prophase de 1ère division de méiose) ont été analysés pour cette étude de janvier 2020 à ce jour au sein de notre centre d’Assistance médicale à la procréation (AMP). Ces ovocytes immatures sont issus de patientes âgées de moins de 37 ans, prises en charge en AMP par ICSI sans étiologie ovulatoire. Les caractéristiques clinico-biologiques (âge, IMC, exposition au tabac et dose totale de FSH reçue) sont comparables entre les groupes (p>0.05). Le taux de survie ovocytaire post-réchauffement est meilleur lorsque les ovocytes sont vitrifiés au stade mature comparé au stade immature (93 % (groupe 2) vs. 66% (groupe 3), p=0.002). Au sein des ovocytes immatures vitrifiés, le taux de survie est inférieur lorsque la vitrification a été réalisée de manière semi-automatique comparé à la technique manuelle (50 vs. 85%, p=0.0002). Le taux de maturation est plus élevé si la MIV est réalisée sur des ovocytes frais comparé à des ovocytes réchauffés (80 % (groupe 1 et 2) vs. 70% (groupe 3) p=0.007). Nous n’observons pas de différence entre le taux de MIV selon la technique de vitrification (semi-automatique vs. manuelle : 70 % (groupe 3A) vs. 71% (groupe 3B)). La cinétique d’apparition du PBE est plus lente post-réchauffement (24,8 ± 8,7 heures (groupe 3) vs. 23,1 ± 4,0 heures (groupes 1+2), p=0.01). Une nette tendance à une GVBD plus lente est également observée dans le groupe 3 (7,5 ± 7,5 vs. 5,0 ± 2,5 heures ; p= 0.09).Les premiers résultats de CGH-Array sur ovocytes et globules polaires (n=8/groupe) montrent un taux d’aneuploïdie (monosomie ou trisomie) similaire au sein de chaque groupe sans impact du stade ou de la technique de vitrification (p=0.2). Notre étude est la première rapportant les effets de la méthode de vitrification semi-automatique et manuelle sur des ovocytes IVM rescue par l’analyse de la survie, de la morphocinétique et de l’aneuploidie ovocytaire. Nos résultats montrent le bénéfice à réaliser la vitrification des ovocytes après leur maturation et l’absence d’impact de la technique de vitrification semi-automatique sur la qualité nucléaire ovocytaire

    BRACAVENIR: an observational study of expectations and coping in young women with high hereditary risk of breast and ovarian cancer

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    Abstract Background In families with high risk of hereditary breast/ovarian cancer (HBOC), women before age 30 do not yet undergo clinical screening, but they are exposed to contradictory information from diverse sources. They may be presented with surgical prevention options at a key moment of their identity construction, the start of a marital relationship and/or at the onset of procreation projects. We tested an original psychoeducational intervention to help these women better cope with these difficult issues. Methods Seven young female counselees (26.4 ± 2.9 years [23–30]) from the Oncogenetics Department at Jean Perrin Comprehensive Cancer Center were enrolled. A weekend group workshop composed of short conferences, group sharing and role playing activities was supervised by a psychotherapist. A longitudinal analysis of questionnaires over one year of follow-up was performed. The Herth Hope Inventory was evaluated, as well as self-esteem, anxiety, perceived control, coping, and quality of life. Participants’ comments were collected by a genetic counselor throughout the workshop. Results All participants were BRCA mutation carriers and six had lived with a close relative affected by breast/ovarian cancer. Hope, self-esteem and quality of life increased during the year after the workshop (p = 0.0003). Coping by focus on the problem increased in the first 6 months (p = 0.011) and returned to baseline values at one year, while coping by focus on emotions decreased steadily (p = 0.021). Debriefing from the workshop highlighted the new medical opportunities proposed and the challenges these young women face, such as whether to have prophylactic surgery, and if so before or after having children, and how surgery might affect their relationship with their partner. Conclusion A tailored two-day psychoeducational workshop may be sufficient to improve the way young women with BRCA mutations deal with the implications of HBOC risk. Trial registration BRACAVENIR was registered in ClinicalTrials.gov with no NCT02705924
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