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Utilisation de la mitoxantrone chez les patients traités pour une sclérose en plaques au CHU de Nantes
La sclérose en plaques est une affection neurologique évolutive du sujet jeune. Dans le monde, 2 500 000 personnes souffrent de sclérose en plaques et en France, elles sont 40 à 60 000 à en souffrir. L'étiologie de cette maladie, probablement multifactorielle, n'est pas connue aujourd'hui. De ce fait, des traitements efficaces sont difficiles à mettre au point et peu de molécules possÚdent une autorisation de mise sur le marché dans cette indication. Depuis 2003, l'ElsepŸ, médicament à base de mitoxantrone, est indiqué dans les formes agressives de sclérose en plaques de type récurrente-rémittente ou de type secondairement progressive. Cependant, l'administration de mitoxantrone étant associée à une cardiotoxicité et à un risque leucémique, un suivi médical et pharmacovigilant est systématiquement effectué au cours de ce traitement. Au CHU de Nantes, 24 patients ont été traités par mitoxantrone avant la mise en place de ce suivi. Une étude de ces patients est réalisée ici afin de repérer les éventuels effets indésirables dont ils auraient pu souffrir.NANTES-BU Médecine pharmacie (441092101) / SudocSudocFranceF
Organisation d'un promoteur institutionnel dans la réalisation d'un projet de recherche clinique de la conception à la publication des résultats (exemple de la cellule de promotion de la recherche clinique du CHU de Nantes)
Depuis la transposition de la directive européenne en droit français, le promoteur institutionnel s'est imposé comme un moteur indispensable au déroulement d'un essai clinique. ParallÚlement à cette évolution, le CHU de Nantes s'est structuré, ainsi en 2001 il s'est doté d une Cellule de Promotion à la Recherche Clinique (CPRC). Elle permet au CHU d'assumer pleinement son rÎle de promoteur en menant à bien des projets de plus en plus lourds et complexes et de répondre aux obligations de qualité et de sécurité des essais. Sa principale mission est de soutenir les investigateurs qui souhaitent concrétiser des projets de recherche clinique dans toutes leurs phases, de la conception à la valorisation des résultats, pour une production scientifique de qualité. A son niveau, la CPRC participe à la mission de santé publique du CHU en évaluant le bénéfice/risque des traitements expérimentés. Cette cellule est propice à l émergence de nouvelles idées : de nombreuses procédures faisant intervenir une équipe multidisciplinaire (attachés de recherche clinique, médecin chargé de pharmacovigilance, data managers et biostatisticiens) sont créées, rédigées et diffusées par le service qualité pour contribuer à l'efficacité et à l'évolution de la structure. La cellule fait l'objet d une politique active de constante amélioration. Elle s implique largement dans la formation des professionnels en son sein, au niveau universitaire et en accueillant des stagiaires qui leur apportent leur avis externe. Enfin elle aide les investigateurs à établir le budget des études et à se positionner sur des appels d'offres. Les projets de recherche ne pourraient aboutir sans l aide de fonds extérieurs. Le financement le plus important est celui du Programme Hospitaliers de Recherche Clinique, dont l'obtention est désormais un indicateur important du dynamisme du CHU de Nantes.NANTES-BU Médecine pharmacie (441092101) / SudocSudocFranceF
Connaissances et Ă©ducation des patients traitĂ©s par antivitamines K (enquĂȘte auprĂšs de patients de pharmacies d'officine de Loire-Atlantique et VendĂ©e)
Les anticoagulants oraux font partie des mĂ©dicaments les plus souvent mis en cause dans la survenue d'effets indĂ©sirables graves au cours des enquĂȘtes de iatrogenĂšse. Ces mĂ©dicaments ont une marge thĂ©rapeutique Ă©troite, de nombreuses interactions et une grande variabilitĂ© inter et intra individuelle. L'Ă©ducation des patients traitĂ©s par AVK est primordiale pour limiter les risques d'accidents liĂ©s Ă leur utilisation. Pour Ă©valuer les connaissances des patients sur leur traitement AVK et Ă©tudier la source, la frĂ©quence et la nature des informations qu ils reçoivent, nous avons rĂ©alisĂ© une enquĂȘte auprĂšs de patients de pharmacies d officine de Loire-Atlantique et de VendĂ©e. Nous avons comparĂ© nos rĂ©sultats aux enquĂȘtes rĂ©alisĂ©es par les Centres RĂ©gionaux de Pharmacovigilance en 2000 et 2003. Notre enquĂȘte fait suite Ă la campagne d information et de sensibilisation lancĂ©e par l Afssaps en 2004. Nous avons ensuite examinĂ© ce qui existe dans d autres pays pour le suivi de ces traitements.NANTES-BU MĂ©decine pharmacie (441092101) / SudocSudocFranceF
Atteintes oculaires induites par les antipaludéens de synthÚse (la rétinopathie aux APS)
Les antipaludĂ©ens de synthĂšse, hydroxychloroquine (PlaquenilÂź) et chloroquine (NivaquineÂź), constituent le traitement au long cours de nombreuses maladies articulaires et auto-immunes : polyarthrite rhumatoĂŻde (PR), lupus Ă©rythĂ©mateux (LED), sarcoĂŻdose, syndrome de Sharp .Ils comportent une toxicitĂ© rĂ©tinienne potentiellement grave, prĂ©fĂ©rentiellement localisĂ©e dans la rĂ©gion maculaire, altĂ©rant la fonction visuelle de façon bilatĂ©rale et irrĂ©versible. Le risque d atteinte est souvent faible si certains critĂšres sont respectĂ©s par le prescripteur, mais jamais nul en raison des susceptibilitĂ©s individuelles. Il existe un stade d intoxication prĂ©clinique pendant lequel aucun signe fonctionnel ou clinique n est observĂ©. Ce stade est rĂ©versible si le traitement est interrompu ou si la posologie est diminuĂ©e. Cela justifie la pratique d examens ophtalmologiques complĂ©mentaires qui permettent d identifier cette toxicitĂ© dĂ©butante. Afin de dĂ©finir les modalitĂ©s de surveillance des antipaludĂ©ens de synthĂšse, nous avons analysĂ© quarante neuf cas de rĂ©tinopathies diagnostiquĂ©s par le docteur Zanlonghi, ophtalmologiste Ă la clinique Sourdille de Nantes. L objectif est de dĂ©pister les premiers signes de l atteinte rĂ©tinienne et d Ă©viter le passage d un Ă©tat encore rĂ©versible (stade prĂ©clinique) Ă celui d intoxication rĂ©tinienne irrĂ©versible (maculopathie en Ćil de bĆuf ) pouvant conduire jusqu Ă la cĂ©citĂ©. Une stratĂ©gie de surveillance, que l ophtalmologiste pourra adapter Ă chaque patient, est prĂ©sentĂ©e.NANTES-BU MĂ©decine pharmacie (441092101) / SudocSudocFranceF
Prise en charge des troubles du comportement chez le sujet ùgé traité pour une maladie d'Alzheimer
En juin 2004, le risque de surmortalitĂ© par accident vasculaire cĂ©rĂ©bral chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer et traitĂ©s par des neuroleptiques est soulignĂ©. Nous avons analysĂ© les prescriptions de neuroleptiques dans la population de trois unitĂ©s de gĂ©riatrie long sĂ©jour de notre CHU, en fonction des indications, du type de dĂ©mence sous jacente, des copathologies et de la tolĂ©rance. 367 patients ĂągĂ©s en moyenne de 82 ans sont inclus. 63% prĂ©sentent une forme de dĂ©mence et pour 32% (116 patients) une maladie d'Alzheimer est probable. Au moins une copathologie, en particulier cardiovasculaire, hypertension artĂ©rielle, trouble du rythme ou un diabĂšte, est identifiĂ©e chez la majoritĂ© de ces patients. Ainsi 12% d'entre eux ont un antĂ©cĂ©dent d'AVC. Les troubles du comportement se sont rĂ©vĂ©lĂ©s plus souvent chez les patients atteints d'une maladie d'Alzheimer. Ces troubles s'expriment plutĂŽt sous forme d'agitation et d'agressivitĂ© (46,5%) et de dĂ©pression (18%). Le choix d'un neuroleptique chez nos patients paraĂźt dĂ©pendre plus du type de trouble observĂ© que du type de dĂ©mence et prend en compte le terrain. Ainsi les prescriptions de rispĂ©ridone sont les plus frĂ©quentes suivies de celles de cyamĂ©mazine et d'halopĂ©ridol. Les antidĂ©presseurs inhibiteurs de la recapture de la sĂ©rotonine ou mixtes puis les anxiolytiques : benzodiazĂ©pines ou buspirone sont destinĂ©s aux patients dĂ©primĂ©s ou prĂ©sentant des manifestations d'anxiĂ©tĂ©. Les effets indĂ©sirables observĂ©s sont tous des effets attendus, nĂ©cessitant un traitement spĂ©cifique, une adaptation posologique et exceptionnellement un arrĂȘt du traitement. Aucun des dĂ©cĂšs survenus dans la pĂ©riode d'observation n'est attribuable au traitement.NANTES-BU MĂ©decine pharmacie (441092101) / SudocSudocFranceF
Guide méthodologique : accompagner la reterritorialisation des filiÚres agroalimentaires par l'innovation collective
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