170 research outputs found

    Les "quartes empilées". Une technique fédérant diverses esthétiques du XXe siècle.

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    International audienceSome composers of the early 20th Century such as Scriabin, Milhaud, Bartók, Schönberg and before them, Mahler, imagined some chords stacking up not thirds any more but fourths. What was their purpose? Did they employ this process for the same reasons? If not, however, did this technical bond between different aesthetics present some kind of historical necessity?Certains compositeurs du début du XXe siècle, comme Bartok, Scriabine, Milhaud, Schönberg et, avant eux, Mahler, imaginèrent de nouveaux accords constitués d'empilements de quartes (et non plus de tierces). Quel était le but d'une telle démarche ? Employaient-ils ce procédé pour des raisons équivalentes ? Sinon, ce lien technique présentait-il quelque nécessité historique

    French influences in the works by Bacevičius

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    During his stay in Paris, Lithuanian composer Vytautas Bacevičius was probably imbued, by a certain scientific (positivist?) atmosphere, which was important in all the arts at this time in the French Capital. This could have provided the “inspiration” for some of his future works, such as Electric poem (1932), Cosmic symphony (1960) or Graphic (1964). Paris would also have been the place to study certain aspects of French musical “impressionism”. One can find harmonic procedures characteristic of Debussy or Ravel, for instance, in certain piano works of the French period (such as the Poem op. 10), procedures which don’t appear before in his works. Several aspects of French neoclassicism also appear in his compositions. A certain taste for ostinato and polytonality may have come from Stravinsky (who was still living and creating his works in Paris at this time), but also Milhaud and Honegger, whose very pragmatic, “scientific”, but also neoclassical Pacific 231 was famous in Paris for several years already. It is also possible that Varèse, who had just returned from the United States (and was about to stay in Paris for several years before flying back to America) served as some kind of model for Bacevičius, in connection with the scientific inspiration of the future works, of course, but also the positive evaluation of the New World (America), which Varèse was probably symbolising in Paris at this time period

    Dmitri Kourliandski: saturation, globalization and pluri-disciplinarity

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    It could be that the Russian composer Dmitri Kourliandski (1976) synthesises various topics of our time. First of all, if the word “contemporary” still applies these days, then something like a globalization of “contemporary” music is pertinent in his case. More precisely, a new bridge between France and Russia seems to have been built : What some French observers of present day music call the new “saturation of sound”, for instance, is apparent in the works of several French composers (Raphael Cendo, Franck Bedrossian, Yann Robin), but also in the works of Kourliandski himself. A new “aesthetic tendency” may be born, perhaps a new “school” (when post-modernity, in first analysis, had caused the decline of every aesthetics or school, every “ism”, at least assumed by the composers themselves). But this school, here, may no longer be a national one (like “the 5” of the Russian romanticism, or “the 6” of French neoclassicism) but might appear like a new international one. The end of U.S.R.R., at least, is clearly involved here. A good illustration of this would perhaps be this concerto “for Porsche and orchestra” (Emergency survival guide, 2006) composed by Kourliandski, like a comic (but not only) sign of the new ultra-capitalist views of Eastern Europe

    Politique et musique sous quelques rapports transversaux

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    Politique et musique sont d'abord définies dans leur point de rencontre a priori nul. On envisage alors l'ensemble des tentatives de rencontre a posteriori, toutes artificielles, transversales. Il s'agit des engagements (postures ou réalités) des compositeurs. Les pouvoirs s'esthétisent de façon symétrique. On considère le cas emblématique de l'opéra, vitrine traditionnelle du pouvoir. L'opéra dans les cas de concentrations semble enfin problématiser notre sujet de façon singulièrement tragique

    « Oui, radieux ! M'arrêter de façon radieuse ». Entretien avec Pascal Dusapin

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    Un entretien, en décembre 2004, avec le compositeur français (vivant) devenu le plus célèbre en France et à l'étranger. Le sujet de la discussion est d'abord Pierre Boulez. Puis le compositeur aborde ses propres positions esthétiques. Il en termine, dans une mise en abyme, avec la question de la fin, et le paradoxe d'un bonheur de ne plus composer

    György Kurtag et l’utilisation du modèle des intonations de la parole,notamment dans Les adieux (1978)

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    Le compositeur hongrois György Kurtag pourrait utiliser certains modèles mélodiques des intonations de la voix parlée dans quelques passages de ses oeuvres, notamment dans la mélodie Les Adieux (1978). Cette démarche valorise sans doute la réinjection d'une oralité archaïque dans l'écriture tant vocale qu'instrumentale. Dans quelle mesure peut-on dire qu'elle est « moderne » ? Cette étude concerne particulièrement les démarches techniques puis esthétiques de György Kurtag menées au début de la mélodie Les adieux. Nous comparerons cependant les procédés mis en jeu dans cette mélodie particulière avec ceux utilisés dans d'autres pièces du Hongrois, cela pour tenter de montrer leur importance à l'échelle de l'oeuvre entière de ce compositeur

    Tan Dun - Éléments de style

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    Le compositeur Tan Dun ne dessine pas seulement ce pont exemplaire entre Est (Chine) et Ouest (USA), à l'heure de la mondialisation. Il incarne également d'autres synthèses novatrices. Ainsi c'est une fusion entre mondes visuel et sonore qui semble s'amorcer chez ce surdoué de la communication. L'esthétique, de même, laisse sa place à un réalisme économique qui permet au musicien de placer, dans son catalogue, sans complexe (postmodernité oblige), ses musiques de film aux côtés de ses oeuvres les plus modernistes et cagiennes. De même, l'ambition des oeuvres est techniquement très inégale, entre la Google symphonie, ébauche étrange, et les Concerti pour eau ou papier, chefs-d'oeuvre et laisser-passer esthétiques du musicien. Si l'économie a supplanté l'esthétique, cette hétérogénéité nouvelle ne pose plus problème. La vitrine d'un magasin, planétaire ou non, musical ou non, se doit d'être par définition chatoyante et diversifiée. Le fait qu'un compositeur d'avant-garde tienne un magasin, quelle que soit la qualité de ses oeuvres, même parfois haute, ne doit pas non plus poser de problème ni même être lu comme une saillie ironique. Sinon ce serait le nouveau monde de la musique, voire de l'art dans son ensemble, qui serait à revoir et avec eux, la société tout entière..

    Hétérophonie

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    Ce texte propose d'abord une définition de l'hétérophonie. Ce terme est trompeur. Il évoque quelque « polyphonie ». Au contraire il signifie une monodie variée, souvent utilisée dans les musiques du monde, certes dans quelque origine possible de la polyphonie. Le retour au modèle de l'hétérophonie fut une alternative à l'harmonie (et au romantisme associé) pour nombres de modernes, à partir du début du XXe siècle, dont Prokofiev et Debussy. Il culmine finalement chez le Canadien Evangelista. Une esthétique hétérophonique est enfin envisagée comme affirmation de la ligne (éventuellement atonale) parfois utile au sein des nombreux débats des avant-gardes

    Glass - Repères

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    Phil Glass est devenu l'un des parangons du postmodernisme musical, dans sa version anglo-saxonne, dynamique et proche de la pop music. Ses détracteurs voient, dans ses procédés aussi délibérément maladroits que répétitifs, et ses entrées dans le show business, le cynisme d'un compositeur kilométrique, ou pour le moins quelque réalisme économique décomplexé. Pourtant, l'Américain a composé nombre d'oeuvres saillantes. Leur minimalisme, certes de principe, a parfois atteint celui d'une originale-et non pas toujours automatique-économie des moyens. Leur épuration fut donc parfois utile à l'histoire, et pas seulement aux finances du musicien. Ce dernier, qui toucha pour son opéra The voyage la plus grosse avance jamais concédée à un compositeur, est aussi devenu comme l'ambassadeur de la première esthétique aussi couramment comprise comme typiquement américaine (mieux que celle de Cage qui ne peut se réduire à une seule manière, encore moins à une manière nationale). Cette esthétique, certes d’apparence industrielle, voire financière, restera-t-elle ainsi peut-être attachée au reaganisme et aux années 1980 ? Sa réception semble cependant loin de s’affaiblir. Le néolibéralisme mondialisé du nouveau millénaire, ainsi que les nouveaux ponts entre mondes populaire et savant, recyclent volontiers les premières hybridations de l’Américain, comme la – de plus en plus – fameuse Low Symphony (1992) en hommage à l’album Low de David Bowie et Brian Eno (1976)
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