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    Application de la géomatique et de l’analyse multicritère à l’analyse du risque d’inondation dans la ville d’Agboville (Sud de la Côte d’Ivoire)

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    Depuis quelques années, les villes ivoiriennes dont Agboville, subissent durant les saisons pluvieuses des inondations dévastatrices et meurtrières. La récurrence et les dégâts matériels et humains causés par ce phénomène sont devenus une préoccupation majeure pour les populations. La présente étude se fixe comme objectif, d’analyser à partir des Systèmes d’Informations Géographiques (SIG) et de l’analyse multicritère de Saaty, le niveau de risque d’inondation dans la ville d’Agboville. Le but visé est la cartographie des zones à risque d’inondation afin qu’elle soit intégrée dans les plans d’aménagement et aide également dans les prises des décisions. Ainsi, à partir des SIG, les facteurs susceptibles d’intervenir dans la manifestation de l’aléa inondation (pente, altitude, pluie, réseau de drainage) et des éléments qui pourraient être endommagés (enjeux matériels et humains) ont d’abord été cartographiés au moyen des données topographiques (Alos Palsar), démographiques et d’occupation du sol (images Maxar). Ensuite, l’utilisation de l’analyse multicritère de Saaty a conduit à la hiérarchisation ainsi qu’à la pondération des facteurs afin de déterminer leur poids dans la manifestation de l’inondation. Enfin, le recours à la méthode combinatoire de Voogd a abouti à la détermination des fonctions d’aléa, de vulnérabilité et du risque d’inondation. L’application de ces différentes fonctions dans un SIG a permis de produire les cartes des zones d’aléa, de vulnérabilité et du risque d’inondation de la ville d’Agboville. La carte des zones à risque d’inondation, validée par l’exploitation des données du terrain révèle que 38 % de l’espace urbain d’Agboville est exposé à un risque d’inondation allant de moyen à très élevé. L’insuffisance de réseaux de drainage des eaux pluviales est un facteur favorisant le risque d’inondation dans la ville. Plusieurs quartiers comportent des zones à risque d’inondation, à l’instar de ceux du centre-ville.   For several years now, Ivorian towns, including Agboville, have suffered devastating and deadly floods during the rainy seasons. The recurrence and the material and human damage caused by this phenomenon have become a major concern for the population. The aim of this study is to use geographic information systems (GIS) and Saaty's multi-criteria analysis to analyze the level of flood risk in Agboville City. The aim is to map areas at risk of flooding so that they can be incorporated into development plans, and also help in decision-making. Using GIS, the factors likely to contribute to the occurrence of flood hazards (slope, altitude, rainfall, drainage network) and the elements that could be damaged (material and human challenge) were first mapped using a digital elevation model from Alos Palsar, demographic and land-use data (Maxar images). Next, Saaty's multi-criteria analysis was used to prioritize and weigh the factors in order to determine their contribution to flooding. Finally, the use of Voogd's combinatorial method led to the determination of hazard, vulnerability, and flood risk functions. These functions were then applied in a GIS to produce maps of hazard, vulnerability, and flood risk zones. The map of flood risk zones, validated by field data, reveals that 38% of Agboville's urban area is exposed to a medium to very high risk of flooding. The inadequacy of stormwater drainage systems is a factor contributing to the risk of flooding in the town. Several parts of town except the city center are at risk of flooding

    Application de la géomatique et de l’analyse multicritère à la cartographie du risque d’inondation dans la ville d’Agboville

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    Depuis quelques années, les villes ivoiriennes dont Agboville, subissent chaque année durant les saisons pluvieuses des inondations dévastatrices et meurtrières. La récurrence et les dégâts matériels et humains causés par ce phénomène sont devenus une préoccupent majeure de la population. La présente étude se fixe comme objectif de cartographier les zones à risque d’inondation de la ville afin qu’elles soient intégrées dans les plans d’aménagement et servent également à la prise de décision. L’analyse multicritère de T. L. Saaty et le Système d’Information Géographique (SIG) ont été utilisés comme méthode de cartographie de ces zones à risque. Après identification des facteurs d’aléa inondation (pente, altitude, pluie, réseau de drainage) et de vulnérabilité (densité de population et occupation du sol), ceux-ci ont été cartographiés à partir des données topographiques (Alos Palsar), démographiques et d’occupation du sol. L’utilisation successive de l’analyse multicritères de T. l. Saaty et de la méthode combinatoire de J. H. Voogd ont conduit à la pondération des facteurs et à la détermination des fonctions d’aléa, de vulnérabilité et du risque. L’application de ces différentes fonctions dans un SIG à permis de produire les cartes des zones d’aléa, de vulnérabilité et du risque inondation de la ville d’Agboville. La carte des zones à risque d’inondation, validé par confrontation avec des données du terrain révèle que 38 % de l’espace urbain est exposé à un risque d’inondation allant de moyen à très enlevé. L’insuffisance de réseaux de drainage des eaux pluviale est un facteur favorisant le risque d’inondation dans la ville. Plusieurs quartiers principalement ceux du centre-ville comportent des zones à risques d’inondation.   For several years, Ivorian cities, including Agboville, have been suffering devastating and deadly floods every year during the rainy seasons. The recurrence and the material and human damage caused by this phenomenon have become a major concern for the population. The objective of this study is to map the city's flood risk areas so that they can be integrated into development plans and also used for decision-making. T. L. Saaty's multi-criteria analysis and the Geographic Information System (GIS) were used as a method for mapping these risk areas. After identifying the factors of flood hazard (slope, altitude, rainfall, drainage network) and vulnerability (population density and land use), these were mapped from topographic (Alos Palsar), demographic, and land cover data. The successive use of T. l. Saaty and J. H. Voogd's combinatorial method led to the weighting of factors and the determination of hazard, vulnerability and risk functions. The application of these different functions in a GIS has made it possible to produce maps of the hazard, vulnerability and flood risk zones of the city of Agboville. The map of flood risk areas, validated by comparison with field data, reveals that 38% of the urban space is exposed to a medium to very high risk of flooding. The inadequacy of rainwater drainage networks is a factor contributing to the risk of flooding in the city. Several neighborhoods, mainly those in the city centre, have flood-risk areas

    Persistance des Séquences Pluvieuses et Risque d’Inondation en Côte d’Ivoire de 1971 à 2022

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    Avec le réchauffement climatique mondial, les inondations sont devenues plus récurrentes en Afrique de l’Ouest, particulièrement en Côte d’Ivoire. Ainsi, la présente étude vise à estimer la contribution de la persistance des séquences pluvieuses dans l’accroissement des risques d’excès pluviométrique en Côte d’Ivoire. Pour cela, les données journalières de 1971 à 2022 des 14 stations synoptiques de la Direction de la Météorologie Nationale de Côte d’Ivoire sont utilisées. L’approche méthodologique comporte les chaînes de Markov, la loi de Gumbel et l’analyse fréquentielle des pluies journalières extrêmes. Les résultats indiquent qu’il y a plus de chance qu’il pleuve au nord et à l’ouest de la Côte d’Ivoire si la veille est sèche. En revanche, au centre, sud et le littoral, c’est lorsque la veille est pluvieuse que la probabilité de pluie est élevée. Cette probabilité est plus forte au nord-ouest et sur le littoral qu’au centre et sud. Au nord et à l’ouest de la Côte d’Ivoire, la période juillet à septembre enregistre 74,5 à 84,6% des années à pluie extrême alors que sur le littoral, c’est 61,5 à 76,9% durant la première saison pluvieuse d’avril à juin. Au centre et sud ivoiriens, ce sont 21,2 à 58,3% des années qui ont des pluies maximales entre avril et novembre. Les excès pluviometriques enregistrés pendant les périodes pluvieuses augmentennt le rique d‘inondation en Côte d’Ivoire même pour des pluies normales à durée de retour inférieure à six ans.   With global warming, floods are become more recurrent in West Africa, particularly in Cote d’Ivoire. Thus, this study aims to estimate the contribution of the persistence of rainy spells in the increasing risks of excess rainfall in Cote d’Ivoire. For this, daily rainfall data from 1971 to 2022 for 14 synoptic stations of National Metgeorological Service of Cote d’Ivoire are used. The methodological approach includes Markov chains, Gumbel's law and frequency analysis of extreme daily rainfall. The results indicate that there is a greater chance of rain in the north and west of Cote d’Ivoire if the day before is dry. However, in the centre, south and coastal, it is when the day before is rainy that the probability of rain is high. This probability is higher in the northwest and on the coastal than in the centre and south. In the north and west of Cote d’Ivoire, period from july to september records 74.5 to 84.6% of years with extreme rain while on the coastal, it is 61.5 to 76.9% during the first rainy season from april to june. In the centre and south of Cote d’Ivoire, 21.2 to 58.3% of years have maximum rainfall between april and november. The excess rainfall recorded during rainy seasons increase the risk of flood in Cote d'Ivoire even for normal rains with a return period less than six years

    Persistance des Séquences Pluvieuses et Risque d’Inondation en Côte d’Ivoire de 1971 à 2022

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    Avec le réchauffement climatique mondial, les inondations sont devenues plus récurrentes en Afrique de l’Ouest, particulièrement en Côte d’Ivoire. Ainsi, la présente étude vise à estimer la contribution de la persistance des séquences pluvieuses dans l’accroissement des risques d’excès pluviométrique en Côte d’Ivoire. Pour cela, les données journalières de 1971 à 2022 des 14 stations synoptiques de la Direction de la Météorologie Nationale de Côte d’Ivoire sont utilisées. L’approche méthodologique comporte les chaînes de Markov, la loi de Gumbel et l’analyse fréquentielle des pluies journalières extrêmes. Les résultats indiquent qu’il y a plus de chance qu’il pleuve au nord et à l’ouest de la Côte d’Ivoire si la veille est sèche. En revanche, au centre, sud et le littoral, c’est lorsque la veille est pluvieuse que la probabilité de pluie est élevée. Cette probabilité est plus forte au nord-ouest et sur le littoral qu’au centre et sud. Au nord et à l’ouest de la Côte d’Ivoire, la période juillet à septembre enregistre 74,5 à 84,6% des années à pluie extrême alors que sur le littoral, c’est 61,5 à 76,9% durant la première saison pluvieuse d’avril à juin. Au centre et sud ivoiriens, ce sont 21,2 à 58,3% des années qui ont des pluies maximales entre avril et novembre. Les excès pluviometriques enregistrés pendant les périodes pluvieuses augmentennt le rique d‘inondation en Côte d’Ivoire même pour des pluies normales à durée de retour inférieure à six ans.   With global warming, floods are become more recurrent in West Africa, particularly in Cote d’Ivoire. Thus, this study aims to estimate the contribution of the persistence of rainy spells in the increasing risks of excess rainfall in Cote d’Ivoire. For this, daily rainfall data from 1971 to 2022 for 14 synoptic stations of National Metgeorological Service of Cote d’Ivoire are used. The methodological approach includes Markov chains, Gumbel's law and frequency analysis of extreme daily rainfall. The results indicate that there is a greater chance of rain in the north and west of Cote d’Ivoire if the day before is dry. However, in the centre, south and coastal, it is when the day before is rainy that the probability of rain is high. This probability is higher in the northwest and on the coastal than in the centre and south. In the north and west of Cote d’Ivoire, period from july to september records 74.5 to 84.6% of years with extreme rain while on the coastal, it is 61.5 to 76.9% during the first rainy season from april to june. In the centre and south of Cote d’Ivoire, 21.2 to 58.3% of years have maximum rainfall between april and november. The excess rainfall recorded during rainy seasons increase the risk of flood in Cote d'Ivoire even for normal rains with a return period less than six years

    Persistance des Séquences Pluvieuses et Risques d’Inondations de 1971 à 2022 en Côte d’Ivoire

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    Avec le réchauffement climatique mondial, les inondations sont devenues plus récurrentes en Afrique de l’Ouest, particulièrement en Côte d’Ivoire. Ainsi, la présente étude a pour objectif de contribuer à une meilleure compréhension des risques d’inondations à travers les extrêmes pluviométriques et leurs répartitions en Côte d’Ivoire. Pour cela, les données pluviométriques journalières de 1971 à 2022 des 14 stations synoptiques de la Direction de la Météorologie Nationale de Côte d’Ivoire sont utilisées. L’approche méthodologique comporte les chaînes de Markov, la loi de Gumbel et l’analyse fréquentielle des pluies journalières extrêmes. Les résultats ont montré que pendant les saisons des pluies, il y a plus de chance qu’il pleuve au Nord et à l’Ouest de la Côte d’Ivoire si la veille est sèche. En revanche, au Centre, au Sud et sur le littoral, c’est lorsque la veille est pluvieuse que la probabilité de pluie est élevée. Cette probabilité est plus forte au Nord-Ouest et sur le littoral qu’au Centre et Sud. Au Nord et à l’Ouest de la Côte d’Ivoire, la période allant de juillet à septembre enregistre 74,5 à 84,6 % des années à pluie extrême alors que sur le littoral, c’est 61,5 à 76,9 % durant la première saison pluvieuse d’avril à juin. Au Centre et Sud ivoiriens, ce sont 21,2 à 58,3 % des années qui ont des pluies extrêmes entre avril et novembre. Les pluies journalières normales à très exceptionnelles avec une durée de retour respectivement inférieure à six ans et supérieure à 100 ans occasionnent des inondations en Côte d’Ivoire. Ces résultats sont importants pour la mise à jour des plans stratégiques de prévention et de gestion des risques d’inondations en Côte d’Ivoire.   With global warming, floods have become more recurrent in West Africa, particularly in Cote d’Ivoire. Thus, this study aims to contribute to a better understanding of flood risks through extreme rainfall and their distributions in Cote d’Ivoire. For this, daily rainfall data from 1971 to 2022 for 14 synoptic stations of the National Meteorological Service of Cote d’Ivoire are used. The methodological approach includes Markov chains, Gumbel’s law, and frequency analysis of extreme daily rainfall. Results showed that during rainy seasons, there is a greater chance of rain in the North and West of Cote d’Ivoire if the day before is dry. However, in the Centre, South, and coastal, it is when the day before is rainy that the probability of rain is high. This probability is higher in the Northwest and on the coast than in the Centre and South. In the North and West of Cote d’Ivoire, the period from July to September records 74.5 to 84.6 % of years with extreme rain while on the coast, it is 61.5 to 76.9 % during the first rainy season from April to June. In the Centre and South of Cote d’Ivoire, 21.2 to 58.3 % of years have extreme rainfall between April and November. Normal to very exceptional daily rainfall with return periods respectively less than six years and more than 100 years cause floods in Cote d’Ivoire. These results are important for updating strategic flood risk prevention and management plans in Cote d’Ivoire

    Analyse multicritère couplée au radiocarbone en contexte de variabilité climatique pour l’identification des zones potentielles de recharge des aquifères fracturés du Sud-Est de la région de la Nawa (Côte d’Ivoire)

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    The aim of this study is to identify and evaluate potential recharge areas for aquifers in South-East Nawa (Côte d’Ivoire) by coupling multicriteria analysis with radiocarbon in the context of climate variability. It is based on the combination of spatial information relating to different parameters (climate, topography, soil, vegetation, geology, etc.) that can influence recharge in different ways. First, the amount of infiltrated water to recharge the aquifers is estimated from the hydrological balance after characterising the climate variability in Soubré. Then, the recharge areas of fractured aquifers are mapped by multicriteria analysis. Finally, these areas are validated by carbon 14 activities. From 1951 to 2017, the rainfall deficit on either side of the 1970 rupture is 14%. Two wet periods (1951-1970 and 1993-2017) interspersed with a dry period (1971-1992) characterize the study area. The estimated water level to recharge the aquifers is 243 mm from 1951 to 2017. The modelling of climatic, topographic, pedological, geological and vegetation parameters allowed the elaboration of well-structured thematic maps. The cross-referencing of these parameters in a GIS facilitated the design of the recharge area map of South-East Nawa. This map highlights four areas of rechargeability, validated by carbon 14 activities. The very strong (40%) and strong (35%) recharge areas are located in the South-East and extend to SouthWest of the study area. The medium recharge areas (11%) are identified in the Sassandra riverbed. The low recharge areas (14%) are found mainly in the West and North. The map of recharge areas is a decision-making tool that guides decision-makers in the identification of sectors likely to be the object of high-productivity boreholes, and also capable to be vulnerable to contaminants.[fr] La présente étude a pour objectif d’identifier et d’évaluer les zones potentielles de recharge des aquifères du Sud-Est de la Nawa par le couplage de l’analyse multicritère au radiocarbone en contexte de variabilité climatique. Elle est basée sur la combinaison d’informations spatiales relatives à différents paramètres (climat, topographie, sol, végétation, géologie, etc.) susceptibles d’influencer diversement la recharge. D’abord, la quantité d’eau infiltrée pour recharger les aquifères est estimée à partir du bilan hydrologique après caractérisation de la variabilité climatique à Soubré. Ensuite, les zones de recharge des aquifères fracturés sont cartographiées par analyse multicritère. Enfin, ces zones sont validées à partir des activités en carbone 14. De 1951 à 2017, le déficit pluviométrique de part et d’autre de la rupture de 1970 est de 14%. Deux périodes humides (1951-1970 et 1993-2017), intercalée d’une période sèche (1971-1992) caractérisent la zone d’étude. La lame d’eau estimée pour recharger les aquifères est de 243 mm de 1951 à 2017. La modélisation des paramètres climatique, topographique, pédologique, géologique, de la végétation, a permis d’élaborer des cartes thématiques bien structurées. Le croisement de celles-ci dans un SIG a facilité la conception de la carte des zones de recharge du Sud-Est de la Nawa. Cette carte met en évidence quatre zones d’aptitude à la recharge, validées par des activités en carbone 14. Les zones de recharge très forte (40%) et forte (35%) se localisent au Sud-Est et s’étendent jusqu’au Sud-Ouest de la zone d’étude. Les zones de recharge moyenne (11%) s’identifient dans le lit du Sassandra. Les zones de recharge faible (14%) occupent majoritairement l’Ouest et le Nord. La carte des zones de recharge est un outil d’aide à la décision qui oriente les décideurs dans l’identification des secteurs susceptibles de faire l’objet d’implantation de forages à forte productivité, et aussi susceptibles d’être vulnérables vis-à-vis des contaminants
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